Randonnée d'environ 8 km
Trente deux participants
Temps sec et ensoleillé.
Chemins un peu gras après un épisode neigeux.
Responsables du jour: Mireille et Ange PERRODIN
Encadrement: Jacky TURGIS et Daniel ARMAND
Photographes intérimaires: Agnès EUSTACHE et Jacky GAILLET
Mise en ligne et commentaires: André
Les Randonneurs des Dunes et Bocage de GOUVILLE-SUR-MER
Président: Jacky Gaillet
Administrateur: Christian Courriel ardb50@gmail.com
Site de l'association: https://sites.google.com/site/ardb50/
mardi 21 décembre 2010
mardi 14 décembre 2010
Gratot
68 randonneurs
9km
Responsables de la randonnée: Thérèse et André
Encadrement: Daniel, Christian, Jacky
Photos: André et Christian
9km
Responsables de la randonnée: Thérèse et André
Encadrement: Daniel, Christian, Jacky
Photos: André et Christian
mardi 7 décembre 2010
BREVILLE-SUR-MER
Cinquante cinq randonneurs
8km700
Temps froid et sec
Responsables de la rando : Christian et Ange
Encadrement: Thérèse,Jacky, Daniel
Photos et commentaires : André
8km700
Temps froid et sec
Responsables de la rando : Christian et Ange
Encadrement: Thérèse,Jacky, Daniel
Photos et commentaires : André
mardi 30 novembre 2010
mardi 23 novembre 2010
mardi 16 novembre 2010
MONTHUCHON
78 RANDONNEURS
10 KM
Responsable de la randonnée: Thérèse GUENO
Encadrement: Viviane MULLER, Jacky TURGIS, Jean-François GRALL, Daniel ARMAND, Jean-Claude SONNET.
Très beau temps, mais chemins comportant des passages très boueux suite aux pluies diluviennes des derniers jours.
Le port des bottes était le bienvenu pour ceux qui avaient pris la précaution de s'en munir.
10 KM
Responsable de la randonnée: Thérèse GUENO
Encadrement: Viviane MULLER, Jacky TURGIS, Jean-François GRALL, Daniel ARMAND, Jean-Claude SONNET.
Très beau temps, mais chemins comportant des passages très boueux suite aux pluies diluviennes des derniers jours.
Le port des bottes était le bienvenu pour ceux qui avaient pris la précaution de s'en munir.
mardi 9 novembre 2010
mardi 2 novembre 2010
mardi 26 octobre 2010
PIROU PLAGE
62 participants
11 km
Guides du jour: Jean-François et Thérèse
Service d'ordre: Ange, Daniel et Jacky
Photographe (amateur) André
Beau parcours au travers des dunes. Beaucoup de vent. Pluie en fin de rando
11 km
Guides du jour: Jean-François et Thérèse
Service d'ordre: Ange, Daniel et Jacky
Photographe (amateur) André
Beau parcours au travers des dunes. Beaucoup de vent. Pluie en fin de rando
mardi 19 octobre 2010
mardi 12 octobre 2010
mardi 5 octobre 2010
samedi 2 octobre 2010
Message important
Thérèse GUENO me prie de vous communiquer les informations suivantes :
En raison des fortes pluies de ces derniers jours, le port des bottes est fortement conseillé pour les randonnées du 5 et 12 octobre 2010, qui doivent se dérouler respectivement à Geffosses et Hauteville la Guichard.
Lors de la reconnaissance des deux circuits, il a été constaté que certains chemins regorgeaient d'eau et de boue.
Alors....comme dit le proverbe : Un homme averti en vaut deux. (Par contre, je ne sais pas combien vaut une femme avertie......sans doute beaucoup plus).
Pour vous rassurer, je tiens à vous dire que malgré tout, Thérèse n'a préconisé ni les cuissardes, ni d'ailleurs une quelconque embarcation.
Quoiqu'il en soit, je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes randonnées, avec eau et boue, ou sans eau et boue, mais toujours dans la bonne humeur.
André
En raison des fortes pluies de ces derniers jours, le port des bottes est fortement conseillé pour les randonnées du 5 et 12 octobre 2010, qui doivent se dérouler respectivement à Geffosses et Hauteville la Guichard.
Lors de la reconnaissance des deux circuits, il a été constaté que certains chemins regorgeaient d'eau et de boue.
Alors....comme dit le proverbe : Un homme averti en vaut deux. (Par contre, je ne sais pas combien vaut une femme avertie......sans doute beaucoup plus).
Pour vous rassurer, je tiens à vous dire que malgré tout, Thérèse n'a préconisé ni les cuissardes, ni d'ailleurs une quelconque embarcation.
Quoiqu'il en soit, je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes randonnées, avec eau et boue, ou sans eau et boue, mais toujours dans la bonne humeur.
André
mardi 28 septembre 2010
vendredi 24 septembre 2010
mardi 21 septembre 2010
mardi 14 septembre 2010
mardi 7 septembre 2010
jeudi 1 juillet 2010
mardi 29 juin 2010
mardi 22 juin 2010
mardi 15 juin 2010
mardi 8 juin 2010
lundi 7 juin 2010
Prochain Calendrier des randonnées
Merci pour vos propositions de randonnées.
Les prochaines seront prises en compte pour l'année 2011.
Ne pas oublier de préciser vos disponibilités, la distance (8-10, 10-12 ou 12-15 Km) et le lieu de rendez-vous.
Contacts: Daniel, Thérèse, Christian.
Christian
Les prochaines seront prises en compte pour l'année 2011.
Ne pas oublier de préciser vos disponibilités, la distance (8-10, 10-12 ou 12-15 Km) et le lieu de rendez-vous.
Contacts: Daniel, Thérèse, Christian.
Christian
mardi 1 juin 2010
mardi 25 mai 2010
mardi 18 mai 2010
mardi 11 mai 2010
mardi 4 mai 2010
Raids
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jeudi 29 avril 2010
Honfleur
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mardi 27 avril 2010
CAROLLES
Le soleil était au rendez-vous.
Sous la conduite d'Antoine et Anne-Marie, nous étions quarante et un le matin pour un circuit de treize kilomètres, et cinquante sept l'après-midi pour dix kilomètres.
Ce fut une très belle journée, même si parfois le trajet était assez difficile.
La journée aurait dû être parfaite.
Malheureusement, deux randonneuses ont connu une grave défaillance et il leur a fallu rebrousser chemin.
Aux dernières nouvelles, Chantal et Marie ont maintenant récupéré, et nous espérons les retrouver dès la prochaine randonnée.
Toute notre gratitude à Michèle et Dominique, qui ont renoué avec leur métier d'infirmière, et ont sacrifié leur après-midi de randonnée pour raccompagner nos deux malades.
C'est une belle leçon de civisme à méditer.
A bientôt
André
Sous la conduite d'Antoine et Anne-Marie, nous étions quarante et un le matin pour un circuit de treize kilomètres, et cinquante sept l'après-midi pour dix kilomètres.
Ce fut une très belle journée, même si parfois le trajet était assez difficile.
La journée aurait dû être parfaite.
Malheureusement, deux randonneuses ont connu une grave défaillance et il leur a fallu rebrousser chemin.
Aux dernières nouvelles, Chantal et Marie ont maintenant récupéré, et nous espérons les retrouver dès la prochaine randonnée.
Toute notre gratitude à Michèle et Dominique, qui ont renoué avec leur métier d'infirmière, et ont sacrifié leur après-midi de randonnée pour raccompagner nos deux malades.
C'est une belle leçon de civisme à méditer.
A bientôt
André
mardi 20 avril 2010
mardi 13 avril 2010
mardi 6 avril 2010
LINGREVILLE
Les semaines se suivaient mais ne se ressemblaient pas toujours, et fort heureusement ce mardi, contrairement à la semaine précédente, le soleil tant attendu, brillait de mille feux, illuminant les yeux, et réchauffant les cœurs, tout en faisant s’éveiller les plantes, et bourgeonner les arbres.
Daniel Ier, notre maître à tous, qui régnait sur nos destinées, avait décidé d’entraîner sa Cour sur les chemins et sentiers de Lingreville et ses environs.
Pour ce faire, il avait fait appel à la Comtesse Marie-Jeanne, une Lingremaise de vieille souche, ainsi qu’au baron Christian De Quettreville, vieil habitué des sorties royales, issu lui, d’une dynastie davantage habituée à arpenter les faubourgs de la capitale, que les chemins tortueux et escarpés de la campagne normande.
Depuis longtemps, le baron avait fait son choix, préférant l’exil, loin des fastes réservés à son rang.
Après les avoir tant endurées dans sa jeunesse, c’est sans regrets qu’il avait fui les exhalaisons putrides de la ville. Désormais, il pouvait respirer toute l’année les effluves enivrants que lui dispensaient les fleurs et arbustes que la baronne Evelyne cultivait amoureusement sur leurs terres à Quettreville.
Dès quatorze heures, un flot de véhicules avait fait irruption sur la petite place de l’église de Lingreville, qui n’en avait pas tant vu depuis bien des lustres.
Daniel Ier était déjà présent, pour accueillir ses sujets, hautes personnalités, princes, nobliaux et même manants, tous désireux de s’approcher au plus près du Maître.
Ils furent bientôt soixante quinze à occuper les lieux.
Il y avait là beaucoup d’habitués.
Délaissant ces sorties royales depuis un certain temps le Baron Yvon de Blainville, et la sémillante Baronne Anne-Marie opéraient une rentrée très remarquée.
De même la Princesse Josiane, avait quitté la région parisienne pour venir se joindre au cortège royal.
Le baron Gérard De Lingreville était venu en voisin.
On pouvait aussi remarquer Gilbert et Guy, tous deux Suzerains de Gratot, qui accompagnés de leurs épouses, avaient fait le déplacement pour honorer leur souverain.
Le Sieur Christian De Tourville, et son épouse Jeanine fendaient la foule pour s’approcher au plus près du monarque.
Les courtisans ne manquaient pas ces occasions pour venir écouter ce qu’ils croyaient être la divine parole.
Il en était ainsi du Sieur Jean-Pierre De Linverville, qui n’hésitait pas à jouer des coudes pour arriver à ses fins.
Plus discrets, le baron René De Montchaton, et son épouse la baronne Jocelyne se tenaient à une distance respectable.
Les Sieurs Antoine De Regnéville, Daniel De Gouville (dit le Grand), le Duc et la Duchesse Jacques et Jacqueline du duché De Hyenville, tous courtisans de longue date, n’auraient pas voulu manquer cet événement pour un empire.
Beaucoup de princesses, duchesses, et autres courtisanes se trouvaient là, elles aussi, Annick, Ginette, Simonne, Danielle, et tant d’autres qu’il serait fastidieux de les énumérer toutes.
La garde personnelle du Souverain se mettait en place.
Comme il était impossible à un roturier de parvenir au grade d'officier dans la maison du roi, ce dernier avait anobli le Sieur Ange en lui décernant le titre de Comte De Coutances. En raison de son dévouement pour la cause royale, il fut par la suite promu ministre de la police.
Il était secondé par le Sieur Jean-Claude De Montaigu les Bois.
Tous deux sanglés dans leur bel uniforme jaune, ils étaient chargés de veiller à la sécurité de tous, et principalement du Potentat.
L’événement marquant du jour fut les retrouvailles de trois sœurs sur leur terre natale.
En effet, la Comtesse Marie-Jeanne De Lingreville s’était entourée de ses aînées.
Il y avait là, Chantal, venue tout spécialement de Paris.
On voyait, et surtout on entendait, Agnès, devenue comtesse d’Agon, après un riche mariage princier qui l’avait amenée aux portes du pouvoir.
Le comte Claude son mari, ne goutait pas aux frivolités du royaume préférant se prélasser dans son château d’Agon, aussi la Comtesse Agnès s’ennuyant dans sa trop grande demeure se rendait fréquemment aux sorties initiées par le souverain.
Le départ fut donné, et tout ce beau monde suivit la Comtesse Marie-Jeanne De Lingreville et le Baron Christian de Quettreville.
Nul autre que la Comtesse Marie-Jeanne ne pouvait connaître aussi bien les sentiers et chemins de la cité.
Lingremaise depuis toujours, elle connaissait chaque recoin de ses propriétés, et était fière de faire découvrir son immense domaine, parcourant les kilomètres sans éprouver la moindre fatigue.
Il n’en fut pas de même pour sa sœur aînée. Pourtant Lingremaise de naissance, mais habituée aux salons parisiens depuis trop longtemps, la princesse Chantal ne pouvait suivre le rythme imposé par sa jeune sœur, et s'arrêta net au bout de quelque temps.
Fort heureusement le Roi, n’en vit rien, sinon il s’en serait montré fort courroucé, n’aimant pas qu’un de ses sujets fisse moins de trajet que lui-même.
Il est vrai que le monarque avait sans doute d’autres préoccupations.
Depuis quelque temps, en effet, la Cour bruissait de mille rumeurs, toutes plus invérifiables les unes que les autres.
Le Roi, depuis longtemps était seul, et tout le monde au palais souhaitait qu’il trouvât enfin une Reine.
De plus le problème de la succession se posait, car le Roi n’avait pas de Dauphin.
Le moment était-il venu ?
Les courtisans s’agitaient, et les conversations allaient bon train dans les salons.
Certes, le Palais s’était fendu d’un démenti et une enquête avait même été diligentée pour connaître celui ou celle qui était à l’origine de cette rumeur, si cela en était une.
Rien n’y faisait. La rumeur se faisait de plus en plus persistante.
Il est vrai que tout le monde avait remarqué un changement dans le comportement du Souverain.
Ce dernier, d’habitude si sourcilleux, et quelque peu renfrogné, présentait depuis peu un visage de plus en plus guilleret.
La rumeur, toujours elle, lui attribuait telle ou telle intrigante prête à tout pour accéder au trône.
Cependant, ce mardi, on le vit parfois marcher aux côtés d’une Princesse, sur laquelle son regard s’appesantissait plus longuement que sur toute autre.
Issue de la haute aristocratie, dans la lignée des Bourbons, jolie, et réservée, elle semblait être la personne idéale pour ce Roi en souffrance de confidente.
Le peuple se prenait à espérer.
Et si c’était Elle ?
Les marcheurs ce jour là ne pensèrent plus qu’à cela.
La Princesse M. De la Sienne, c'est d'elle qu'il s'agissait, pourrait-elle ouvrir son cœur au Souverain qui en avait tant besoin ?
Aurait-on bientôt une Reine à la Cour ?
Autant de questions qui se posaient tout au long du parcours.
La petite troupe parcourut les quinze kilomètres de cette randonnée avec bonne humeur, aiguillonnés par l’espoir d’une bonne nouvelle prochaine.
Au terme de cette course, la Comtesse Marie-Jeanne retrouva ses deux sœurs, mais l’une d’elles, la Comtesse Agnès d’Agon, était fort excitée, à l’idée de savoir que le Roi avait peut-être rencontré l’âme sœur.
La Comtesse Agnès qui habituellement cueillait toutes les fleurs qu’elle trouvait sur son passage, en avait oublié d’accomplir ce rituel, tant elle était préoccupée par la rumeur qui enflait.
Elle fut à nouveau en transes lorsqu’elle vit le Roi inviter la belle Princesse à prendre place dans son carrosse, que tous les participants virent partir avec émotion.
Les yeux mouillés, les courtisans étaient prêts à entonner « Vive le Roi », « Vive la Reine », mais ils se ravisèrent tout aussitôt, ne voulant pas brusquer le Destin.
Néanmoins, tous pensèrent que cette sortie royale n’était pas comme les autres.
Ce jour là, il s’était vraiment passé quelque chose sur les terres de la Comtesse Marie-Jeanne de Lingreville.
André De Gouville
Daniel Ier, notre maître à tous, qui régnait sur nos destinées, avait décidé d’entraîner sa Cour sur les chemins et sentiers de Lingreville et ses environs.
Pour ce faire, il avait fait appel à la Comtesse Marie-Jeanne, une Lingremaise de vieille souche, ainsi qu’au baron Christian De Quettreville, vieil habitué des sorties royales, issu lui, d’une dynastie davantage habituée à arpenter les faubourgs de la capitale, que les chemins tortueux et escarpés de la campagne normande.
Depuis longtemps, le baron avait fait son choix, préférant l’exil, loin des fastes réservés à son rang.
Après les avoir tant endurées dans sa jeunesse, c’est sans regrets qu’il avait fui les exhalaisons putrides de la ville. Désormais, il pouvait respirer toute l’année les effluves enivrants que lui dispensaient les fleurs et arbustes que la baronne Evelyne cultivait amoureusement sur leurs terres à Quettreville.
Dès quatorze heures, un flot de véhicules avait fait irruption sur la petite place de l’église de Lingreville, qui n’en avait pas tant vu depuis bien des lustres.
Daniel Ier était déjà présent, pour accueillir ses sujets, hautes personnalités, princes, nobliaux et même manants, tous désireux de s’approcher au plus près du Maître.
Ils furent bientôt soixante quinze à occuper les lieux.
Il y avait là beaucoup d’habitués.
Délaissant ces sorties royales depuis un certain temps le Baron Yvon de Blainville, et la sémillante Baronne Anne-Marie opéraient une rentrée très remarquée.
De même la Princesse Josiane, avait quitté la région parisienne pour venir se joindre au cortège royal.
Le baron Gérard De Lingreville était venu en voisin.
On pouvait aussi remarquer Gilbert et Guy, tous deux Suzerains de Gratot, qui accompagnés de leurs épouses, avaient fait le déplacement pour honorer leur souverain.
Le Sieur Christian De Tourville, et son épouse Jeanine fendaient la foule pour s’approcher au plus près du monarque.
Les courtisans ne manquaient pas ces occasions pour venir écouter ce qu’ils croyaient être la divine parole.
Il en était ainsi du Sieur Jean-Pierre De Linverville, qui n’hésitait pas à jouer des coudes pour arriver à ses fins.
Plus discrets, le baron René De Montchaton, et son épouse la baronne Jocelyne se tenaient à une distance respectable.
Les Sieurs Antoine De Regnéville, Daniel De Gouville (dit le Grand), le Duc et la Duchesse Jacques et Jacqueline du duché De Hyenville, tous courtisans de longue date, n’auraient pas voulu manquer cet événement pour un empire.
Beaucoup de princesses, duchesses, et autres courtisanes se trouvaient là, elles aussi, Annick, Ginette, Simonne, Danielle, et tant d’autres qu’il serait fastidieux de les énumérer toutes.
La garde personnelle du Souverain se mettait en place.
Comme il était impossible à un roturier de parvenir au grade d'officier dans la maison du roi, ce dernier avait anobli le Sieur Ange en lui décernant le titre de Comte De Coutances. En raison de son dévouement pour la cause royale, il fut par la suite promu ministre de la police.
Il était secondé par le Sieur Jean-Claude De Montaigu les Bois.
Tous deux sanglés dans leur bel uniforme jaune, ils étaient chargés de veiller à la sécurité de tous, et principalement du Potentat.
L’événement marquant du jour fut les retrouvailles de trois sœurs sur leur terre natale.
En effet, la Comtesse Marie-Jeanne De Lingreville s’était entourée de ses aînées.
Il y avait là, Chantal, venue tout spécialement de Paris.
On voyait, et surtout on entendait, Agnès, devenue comtesse d’Agon, après un riche mariage princier qui l’avait amenée aux portes du pouvoir.
Le comte Claude son mari, ne goutait pas aux frivolités du royaume préférant se prélasser dans son château d’Agon, aussi la Comtesse Agnès s’ennuyant dans sa trop grande demeure se rendait fréquemment aux sorties initiées par le souverain.
Le départ fut donné, et tout ce beau monde suivit la Comtesse Marie-Jeanne De Lingreville et le Baron Christian de Quettreville.
Nul autre que la Comtesse Marie-Jeanne ne pouvait connaître aussi bien les sentiers et chemins de la cité.
Lingremaise depuis toujours, elle connaissait chaque recoin de ses propriétés, et était fière de faire découvrir son immense domaine, parcourant les kilomètres sans éprouver la moindre fatigue.
Il n’en fut pas de même pour sa sœur aînée. Pourtant Lingremaise de naissance, mais habituée aux salons parisiens depuis trop longtemps, la princesse Chantal ne pouvait suivre le rythme imposé par sa jeune sœur, et s'arrêta net au bout de quelque temps.
Fort heureusement le Roi, n’en vit rien, sinon il s’en serait montré fort courroucé, n’aimant pas qu’un de ses sujets fisse moins de trajet que lui-même.
Il est vrai que le monarque avait sans doute d’autres préoccupations.
Depuis quelque temps, en effet, la Cour bruissait de mille rumeurs, toutes plus invérifiables les unes que les autres.
Le Roi, depuis longtemps était seul, et tout le monde au palais souhaitait qu’il trouvât enfin une Reine.
De plus le problème de la succession se posait, car le Roi n’avait pas de Dauphin.
Le moment était-il venu ?
Les courtisans s’agitaient, et les conversations allaient bon train dans les salons.
Certes, le Palais s’était fendu d’un démenti et une enquête avait même été diligentée pour connaître celui ou celle qui était à l’origine de cette rumeur, si cela en était une.
Rien n’y faisait. La rumeur se faisait de plus en plus persistante.
Il est vrai que tout le monde avait remarqué un changement dans le comportement du Souverain.
Ce dernier, d’habitude si sourcilleux, et quelque peu renfrogné, présentait depuis peu un visage de plus en plus guilleret.
La rumeur, toujours elle, lui attribuait telle ou telle intrigante prête à tout pour accéder au trône.
Cependant, ce mardi, on le vit parfois marcher aux côtés d’une Princesse, sur laquelle son regard s’appesantissait plus longuement que sur toute autre.
Issue de la haute aristocratie, dans la lignée des Bourbons, jolie, et réservée, elle semblait être la personne idéale pour ce Roi en souffrance de confidente.
Le peuple se prenait à espérer.
Et si c’était Elle ?
Les marcheurs ce jour là ne pensèrent plus qu’à cela.
La Princesse M. De la Sienne, c'est d'elle qu'il s'agissait, pourrait-elle ouvrir son cœur au Souverain qui en avait tant besoin ?
Aurait-on bientôt une Reine à la Cour ?
Autant de questions qui se posaient tout au long du parcours.
La petite troupe parcourut les quinze kilomètres de cette randonnée avec bonne humeur, aiguillonnés par l’espoir d’une bonne nouvelle prochaine.
Au terme de cette course, la Comtesse Marie-Jeanne retrouva ses deux sœurs, mais l’une d’elles, la Comtesse Agnès d’Agon, était fort excitée, à l’idée de savoir que le Roi avait peut-être rencontré l’âme sœur.
La Comtesse Agnès qui habituellement cueillait toutes les fleurs qu’elle trouvait sur son passage, en avait oublié d’accomplir ce rituel, tant elle était préoccupée par la rumeur qui enflait.
Elle fut à nouveau en transes lorsqu’elle vit le Roi inviter la belle Princesse à prendre place dans son carrosse, que tous les participants virent partir avec émotion.
Les yeux mouillés, les courtisans étaient prêts à entonner « Vive le Roi », « Vive la Reine », mais ils se ravisèrent tout aussitôt, ne voulant pas brusquer le Destin.
Néanmoins, tous pensèrent que cette sortie royale n’était pas comme les autres.
Ce jour là, il s’était vraiment passé quelque chose sur les terres de la Comtesse Marie-Jeanne de Lingreville.
André De Gouville
mardi 30 mars 2010
LA RONDEHAYE
Dur, dur le métier de randonneur par les temps qui courent.
La météo, une fois de plus avait décidé de nous contrarier.
Ce mardi, qu’a cela ne tienne, nous étions tout de même trente sept à affronter les intempéries.
Trente sept, venus là, pour diverses raisons.
Les purs, les durs, que rien, ni personne ne peut arrêter, et ceux qui n’avaient peut-être pas trop le choix.
Parmi ces derniers j’en connais.
Corinne et Christian ne pouvaient se soustraire, la responsabilité de cette randonnée reposant sur leurs seules têtes.
Présent lui aussi, le Président, aurait sans doute préféré se terrer dans son château de Boisroger, mais en se comportant de la sorte, il craignait trop de mécontenter ses sujets.
En ces temps de fronde, il ne savait que trop que ce n’était pas le moment d’ignorer les vils, les manants, ces sans grades, toujours prêts à fomenter une révolution de palais.
Dépêché probablement par le Président le grand argentier était venu lui aussi, à l’affût, sans doute, d’une éventuelle rentrée d’argent, tant il est vrai que la « cassette » du royaume a toujours besoin de recettes venant l’alimenter.
Aussi, tel Harpagon, l’espoir d’encaisser une adhésion nouvelle ne pouvait que réjouir le Trésorier dont la vocation bien connue, est de compter et recompter sans cesse les écus et autres lingots, et d’aligner des colonnes de chiffres loin des regards, lorsque la nuit est venue.
Éloigné de ces contingences matérielles, qui pour lui ne sont que vétilles et mesquineries de mauvais aloi, le secrétaire à la Cour, pour ne pas déplaire au maître, avait lui aussi fait le déplacement.
La charge épistolaire qui lui était attribuée ne pouvait souffrir aucun manquement, et pour ne pas attiser le courroux légendaire du maître céans, il se trouvait donc dans l’impossibilité d’invoquer les conditions météorologiques pour justifier une quelconque absence.
D’ailleurs, ce jour là, en plus de son ministère, il lui avait été confié le soin exclusif de portraiturer sites et personnages, tout au long de cette escapade.
Le Sieur Christian, le compagnon d’infortune avec qui, il partageait habituellement cette tâche, était appelé à diriger et à mener à bon port tout l’équipage de joyeux drilles qui le suivaient pas à pas, secondé il est vrai par la pétillante princesse Corinne de Blainville.
Les chemins n’étaient pas tous secs, loin s’en fallut.
Aussi, des cris purent se faire entendre à l’occasion de passages difficiles.
Heureux furent ceux qui avaient chaussé des bottes.
Ils étaient rares.
Quelques brodequins eurent un contact non désiré avec la gadoue qui tapissait le sol en certains endroits.
Une dame faillit choir dans la fange, rattrapée de justesse par des bras bienveillants, qui lui évitèrent ainsi de connaître les pires outrages.
Elle put par la suite se laver dans un filet d’eau, comme l’atteste un portrait établi à cette occasion.
La dame Agnès, qui ne savait pas mesurer les dangers eut ses chaussures maculées plus qu’il n’eut fallu, mais pour elle c’était une habitude, des faits similaires ayant été remarqués à d’autres occasions.
Ces obstacles dressés ça et là, ne devaient en rien altérer la bonne humeur des participants, d’autant que la pluie des premiers instants avait laissé la place à quelques rayons de soleil.
Seules les bourrasques d’un vent de noroit venaient contrarier l’avancée des marcheurs. Ces derniers, encapuchonnés de tenues multicolores, têtes courbées affrontaient stoïquement les éléments
Même le Souverain, embarqué peut-être malgré lui dans cette aventure, regardait enfin ses vassaux avec une soudaine condescendance.
Effets du printemps, en certaines occasions, le sourire apparaissait sur son visage, ce qui pouvait être considéré comme un signe de faiblesse par certains intrigants .
Les courtisans, y voyaient les prémisses d’un heureux rapprochement avec leur caste et se prenaient à espérer une quelconque magnanimité à leur égard.
Quelqu'ait pu être l’esprit de chacun, et malgré les intempéries, le microcosme semblait heureux de partager ces moments communautaires.
Au détour d’un chemin, ou à l’orée d’une clairière, on pouvait apercevoir les dames Jocelyne, Evelyne, Jacqueline, Janine, Michelle, et les autres (qu’il serait trop long d’énumérer), s’extasiant à l’écoute du chant des oiseaux, ou devant un parterre de primevères.
La Vicomtesse Mireille De Coutances, savourait pleinement la tranquillité que lui procurait l’absence de son époux, le Comte Ange, qui lui,avait préféré s’adonner à sa passion en se rendant à une partie de pêche.
La Duchesse Marie-Jeanne De Lingreville, les Sieurs Marcel, Daniel, Jean-Claude n’étaient pas en reste, riant des bons mots de Monsieur Jacky, toujours prompt à raconter une histoire, ou a se prêter à une facétie, devant un auditoire acquis d’avance.
Dame Agnès, encore elle, pourtant assurée de subir une bronca en retour, n’hésitait pas, une fois de plus, à braver les interdits, en faisant une cueillette de ces fleurs qu’elle ne peut s’empêcher de vouloir toujours posséder, tant elle les chérit.
Et c’est ainsi que le groupe après avoir effectué les douze kilomètres de ce circuit, put retrouver, qui son carrosse, qui son fiacre, pour ensuite regagner pénates.
Tous, semblaient heureux d’avoir accompli cette randonnée, malgré le mauvais temps.
Le Monarque rayonnait littéralement, et il était permis de se demander quelle raison mystérieuse provoquait cet indicible bonheur qui le transfigurait.
Était-il possible, qu’il n’y ait d’autre cause que celle d’être tout simplement heureux d’avoir partagé un tel divertissement avec ses vassaux ?
Comment le savoir ?
Les puissants savent garder leurs secrets, derrière les murs épais de leurs propriétés.
André De Gouville
La météo, une fois de plus avait décidé de nous contrarier.
Ce mardi, qu’a cela ne tienne, nous étions tout de même trente sept à affronter les intempéries.
Trente sept, venus là, pour diverses raisons.
Les purs, les durs, que rien, ni personne ne peut arrêter, et ceux qui n’avaient peut-être pas trop le choix.
Parmi ces derniers j’en connais.
Corinne et Christian ne pouvaient se soustraire, la responsabilité de cette randonnée reposant sur leurs seules têtes.
Présent lui aussi, le Président, aurait sans doute préféré se terrer dans son château de Boisroger, mais en se comportant de la sorte, il craignait trop de mécontenter ses sujets.
En ces temps de fronde, il ne savait que trop que ce n’était pas le moment d’ignorer les vils, les manants, ces sans grades, toujours prêts à fomenter une révolution de palais.
Dépêché probablement par le Président le grand argentier était venu lui aussi, à l’affût, sans doute, d’une éventuelle rentrée d’argent, tant il est vrai que la « cassette » du royaume a toujours besoin de recettes venant l’alimenter.
Aussi, tel Harpagon, l’espoir d’encaisser une adhésion nouvelle ne pouvait que réjouir le Trésorier dont la vocation bien connue, est de compter et recompter sans cesse les écus et autres lingots, et d’aligner des colonnes de chiffres loin des regards, lorsque la nuit est venue.
Éloigné de ces contingences matérielles, qui pour lui ne sont que vétilles et mesquineries de mauvais aloi, le secrétaire à la Cour, pour ne pas déplaire au maître, avait lui aussi fait le déplacement.
La charge épistolaire qui lui était attribuée ne pouvait souffrir aucun manquement, et pour ne pas attiser le courroux légendaire du maître céans, il se trouvait donc dans l’impossibilité d’invoquer les conditions météorologiques pour justifier une quelconque absence.
D’ailleurs, ce jour là, en plus de son ministère, il lui avait été confié le soin exclusif de portraiturer sites et personnages, tout au long de cette escapade.
Le Sieur Christian, le compagnon d’infortune avec qui, il partageait habituellement cette tâche, était appelé à diriger et à mener à bon port tout l’équipage de joyeux drilles qui le suivaient pas à pas, secondé il est vrai par la pétillante princesse Corinne de Blainville.
Les chemins n’étaient pas tous secs, loin s’en fallut.
Aussi, des cris purent se faire entendre à l’occasion de passages difficiles.
Heureux furent ceux qui avaient chaussé des bottes.
Ils étaient rares.
Quelques brodequins eurent un contact non désiré avec la gadoue qui tapissait le sol en certains endroits.
Une dame faillit choir dans la fange, rattrapée de justesse par des bras bienveillants, qui lui évitèrent ainsi de connaître les pires outrages.
Elle put par la suite se laver dans un filet d’eau, comme l’atteste un portrait établi à cette occasion.
La dame Agnès, qui ne savait pas mesurer les dangers eut ses chaussures maculées plus qu’il n’eut fallu, mais pour elle c’était une habitude, des faits similaires ayant été remarqués à d’autres occasions.
Ces obstacles dressés ça et là, ne devaient en rien altérer la bonne humeur des participants, d’autant que la pluie des premiers instants avait laissé la place à quelques rayons de soleil.
Seules les bourrasques d’un vent de noroit venaient contrarier l’avancée des marcheurs. Ces derniers, encapuchonnés de tenues multicolores, têtes courbées affrontaient stoïquement les éléments
Même le Souverain, embarqué peut-être malgré lui dans cette aventure, regardait enfin ses vassaux avec une soudaine condescendance.
Effets du printemps, en certaines occasions, le sourire apparaissait sur son visage, ce qui pouvait être considéré comme un signe de faiblesse par certains intrigants .
Les courtisans, y voyaient les prémisses d’un heureux rapprochement avec leur caste et se prenaient à espérer une quelconque magnanimité à leur égard.
Quelqu'ait pu être l’esprit de chacun, et malgré les intempéries, le microcosme semblait heureux de partager ces moments communautaires.
Au détour d’un chemin, ou à l’orée d’une clairière, on pouvait apercevoir les dames Jocelyne, Evelyne, Jacqueline, Janine, Michelle, et les autres (qu’il serait trop long d’énumérer), s’extasiant à l’écoute du chant des oiseaux, ou devant un parterre de primevères.
La Vicomtesse Mireille De Coutances, savourait pleinement la tranquillité que lui procurait l’absence de son époux, le Comte Ange, qui lui,avait préféré s’adonner à sa passion en se rendant à une partie de pêche.
La Duchesse Marie-Jeanne De Lingreville, les Sieurs Marcel, Daniel, Jean-Claude n’étaient pas en reste, riant des bons mots de Monsieur Jacky, toujours prompt à raconter une histoire, ou a se prêter à une facétie, devant un auditoire acquis d’avance.
Dame Agnès, encore elle, pourtant assurée de subir une bronca en retour, n’hésitait pas, une fois de plus, à braver les interdits, en faisant une cueillette de ces fleurs qu’elle ne peut s’empêcher de vouloir toujours posséder, tant elle les chérit.
Et c’est ainsi que le groupe après avoir effectué les douze kilomètres de ce circuit, put retrouver, qui son carrosse, qui son fiacre, pour ensuite regagner pénates.
Tous, semblaient heureux d’avoir accompli cette randonnée, malgré le mauvais temps.
Le Monarque rayonnait littéralement, et il était permis de se demander quelle raison mystérieuse provoquait cet indicible bonheur qui le transfigurait.
Était-il possible, qu’il n’y ait d’autre cause que celle d’être tout simplement heureux d’avoir partagé un tel divertissement avec ses vassaux ?
Comment le savoir ?
Les puissants savent garder leurs secrets, derrière les murs épais de leurs propriétés.
André De Gouville
mardi 23 mars 2010
Coutances
En ce premier mardi de printemps, c’était une randonnée à la journée, en deux boucles, sous la conduite de Viviane et Marcel.
Le matin, quarante randonneurs ont pu parcourir les treize kilomètres du premier circuit.
L’après-midi, ce sont soixante dix sept marcheurs qui ont effectué le deuxième circuit de douze kilomètres.
Jouant de ses connaissances, Viviane avait bien fait les choses, en obtenant une salle pour le pique-nique du midi.
Ce dernier, n’en déplaise aux puristes, a donc pu se dérouler dans un local de la patinoire, de la manière la plus confortable qui soit.
Après l’apéritif offert, pour l’occasion, par l’association, chacun a pu se « vautrer » dans de larges fauteuils et y savourer son petit encas, tout en reprenant un peu de forces après les kilomètres du matin.
Ce fut une belle journée.
La météo a été favorable tout au long du périple, et les plus courageux ont pu parcourir la totalité des vingt cinq kilomètres sur des sentiers exempts de boue.
Des hauteurs qui entourent la ville, le panorama était magnifique, et, quelque soit l’endroit, où nous, nous trouvions, la cathédrale enfonçait au cœur du ciel ses deux flèches impressionnantes, offrant à nos regards une sublime toile de fond.
Parcourant les chemins escarpés, au cœur des bois, ou longeant la Soulles, comment aurions pu ne pas apprécier la douce paix qui régnait le long de tous ces sentiers parcourus, avec en prime le bonheur de partager ces moments magiques ?.
Pourrions nous maintenant oublier le tableau d'une nature aussi grandiose, qui ne peut être que source d’inspiration pour le peintre ou le poète ?.
Et comment ne pas s’enflammer devant ces mots aussi simples qui ont pour nom : nature et amitié.
Plaisirs élémentaires et cependant tellement naturels, qui tranchent avec un monde déshumanisé, dans lequel l’homme semble de plus en plus oublier les véritables valeurs.
Aussi, plutôt que de se plonger avec concupiscence dans des considérations uniquement matérielles, osons encore trouver, dans une même fraternité, le bonheur simple que nous procure la nature.
Si nous savons la sauvegarder, elle nous apportera un émerveillement sans cesse renouvelé.
Amicalement.
André
Le matin, quarante randonneurs ont pu parcourir les treize kilomètres du premier circuit.
L’après-midi, ce sont soixante dix sept marcheurs qui ont effectué le deuxième circuit de douze kilomètres.
Jouant de ses connaissances, Viviane avait bien fait les choses, en obtenant une salle pour le pique-nique du midi.
Ce dernier, n’en déplaise aux puristes, a donc pu se dérouler dans un local de la patinoire, de la manière la plus confortable qui soit.
Après l’apéritif offert, pour l’occasion, par l’association, chacun a pu se « vautrer » dans de larges fauteuils et y savourer son petit encas, tout en reprenant un peu de forces après les kilomètres du matin.
Ce fut une belle journée.
La météo a été favorable tout au long du périple, et les plus courageux ont pu parcourir la totalité des vingt cinq kilomètres sur des sentiers exempts de boue.
Des hauteurs qui entourent la ville, le panorama était magnifique, et, quelque soit l’endroit, où nous, nous trouvions, la cathédrale enfonçait au cœur du ciel ses deux flèches impressionnantes, offrant à nos regards une sublime toile de fond.
Parcourant les chemins escarpés, au cœur des bois, ou longeant la Soulles, comment aurions pu ne pas apprécier la douce paix qui régnait le long de tous ces sentiers parcourus, avec en prime le bonheur de partager ces moments magiques ?.
Pourrions nous maintenant oublier le tableau d'une nature aussi grandiose, qui ne peut être que source d’inspiration pour le peintre ou le poète ?.
Et comment ne pas s’enflammer devant ces mots aussi simples qui ont pour nom : nature et amitié.
Plaisirs élémentaires et cependant tellement naturels, qui tranchent avec un monde déshumanisé, dans lequel l’homme semble de plus en plus oublier les véritables valeurs.
Aussi, plutôt que de se plonger avec concupiscence dans des considérations uniquement matérielles, osons encore trouver, dans une même fraternité, le bonheur simple que nous procure la nature.
Si nous savons la sauvegarder, elle nous apportera un émerveillement sans cesse renouvelé.
Amicalement.
André
mardi 16 mars 2010
CREANCES
Telles des ombres évanescentes, beaucoup de visages familiers s’étaient évanouis, pendant un certain temps.
Évaporés, reclus dans leurs maisons, partis pour quelque destination lointaine, en tout cas, éloignés momentanément de nos regards.
Les frimas de l’hiver avaient sans doute refroidi leurs ardeurs.
Il est vrai que durant ces dernières semaines, dehors, il avait neigé, venté, et le froid avait été notre quotidien.
Malgré cela, nous avions été quelques-uns a oser affronter tous les aléas hivernaux, pendant que ces autres jouaient les marmottes, ou se prélassaient, à l'intérieur de leur logis, devant la cheminée, et un bon feu qui crépitait et réchauffait les corps, ou bien se cocoonaient dans les bras de leur partenaire, pour avoir encore plus chaud.
Et voilà qu’a l’occasion de cette randonnée, et après une hibernation de quelques semaines, certains sont réapparus comme par enchantement.
Serait-ce les prémices du printemps ?
Ayant conservé leur énergie, ou « rechargé les batteries », frais, dispos, la démarche ingambe, prêts à en découdre, ils sont revenus « tous les » Guy, Bernard, Paulette, Sylvianne, Josette, et consorts, (et ceux qu’on sort le mardi –sic-). La liste n’est pas exhaustive.
Même le Président, (absent seulement la semaine précédente), était revenu sur le devant de la scène, tel un « bon vieux cheval de retour ».
Requinqué, lui aussi, mais le poil ras, qui aurait pu nous faire penser que le motif de son absence était dû à un passage en milieu carcéral.
Mais la tonte obligatoire est-elle encore de rigueur dans ces lieux ?
Je ne saurais le dire, car tout change dans ce monde..
Il faisait beau ce 16 mars.
Gilles et Jean-François furent les guides de cette sortie pour un circuit de 10 km 500 qui devait mener les soixante dix huit randonneurs présents sur les sentiers et chemins de Créances et Pirou.
Chacun a pu constater que les primevères et les jonquilles commençaient a orner les talus.
Si l’hirondelle ne fait pas le printemps, l’éclosion des primulacées est probablement la manifestation la plus tangible de son apparition.
Alors, je déclare l’hiver mort.
Et que vive le printemps !
André
Évaporés, reclus dans leurs maisons, partis pour quelque destination lointaine, en tout cas, éloignés momentanément de nos regards.
Les frimas de l’hiver avaient sans doute refroidi leurs ardeurs.
Il est vrai que durant ces dernières semaines, dehors, il avait neigé, venté, et le froid avait été notre quotidien.
Malgré cela, nous avions été quelques-uns a oser affronter tous les aléas hivernaux, pendant que ces autres jouaient les marmottes, ou se prélassaient, à l'intérieur de leur logis, devant la cheminée, et un bon feu qui crépitait et réchauffait les corps, ou bien se cocoonaient dans les bras de leur partenaire, pour avoir encore plus chaud.
Et voilà qu’a l’occasion de cette randonnée, et après une hibernation de quelques semaines, certains sont réapparus comme par enchantement.
Serait-ce les prémices du printemps ?
Ayant conservé leur énergie, ou « rechargé les batteries », frais, dispos, la démarche ingambe, prêts à en découdre, ils sont revenus « tous les » Guy, Bernard, Paulette, Sylvianne, Josette, et consorts, (et ceux qu’on sort le mardi –sic-). La liste n’est pas exhaustive.
Même le Président, (absent seulement la semaine précédente), était revenu sur le devant de la scène, tel un « bon vieux cheval de retour ».
Requinqué, lui aussi, mais le poil ras, qui aurait pu nous faire penser que le motif de son absence était dû à un passage en milieu carcéral.
Mais la tonte obligatoire est-elle encore de rigueur dans ces lieux ?
Je ne saurais le dire, car tout change dans ce monde..
Il faisait beau ce 16 mars.
Gilles et Jean-François furent les guides de cette sortie pour un circuit de 10 km 500 qui devait mener les soixante dix huit randonneurs présents sur les sentiers et chemins de Créances et Pirou.
Chacun a pu constater que les primevères et les jonquilles commençaient a orner les talus.
Si l’hirondelle ne fait pas le printemps, l’éclosion des primulacées est probablement la manifestation la plus tangible de son apparition.
Alors, je déclare l’hiver mort.
Et que vive le printemps !
André
mardi 9 mars 2010
MARCHESIEUX
Un vent à décorner les bœufs, un froid incisif qui pénétrait les vêtements et glaçait les visages.
Malgré cela, nous étions tout de même soixante et un, rassemblés sur le parking de l’école de Marchésieux, ce mardi.
Le Président était là, lui aussi, mais seulement pour nous souhaiter bonne route, et déclarer forfait tout aussi vite.
Pauvre Daniel, une affection douloureuse dans la région lombaire lui était apparue brusquement, l’obligeant à se présenter devant nous, harnaché d’un corset médical.
Un petit tour de piste, et hop, sitôt venu, sitôt reparti.
Par la suite, cette apparition éphémère devait susciter beaucoup de supputations, de part et d’autre.
Chacun aurait voulu connaître quel effort particulier pouvait avoir provoqué pareille mésaventure.
Il faut dire que dans nos rangs, l’imagination est fertile. Je laisserai donc à tous le soin d’avoir sa propre interprétation, si tant est, qu’il y ait besoin de formuler une quelconque exégèse à ce sujet.
Plus sérieusement, le lumbago de notre Président devait nous poser un problème, sur le plan pratique celui là.
N’avait-il pas lui-même reconnu la randonnée, deux jours auparavant, et seul de surcroît ?
D’habitude, nous effectuons les reconnaissances à plusieurs.
Par un concours de circonstances, ce ne fut pas le cas cette fois-ci.
Alors, Daniel absent, comment mener à bien cette randonnée ?
Heureusement Zorro est arrivé, en la personne de Christian.
A peine de retour, après une absence d’une dizaine de jours, c’est à lui que Daniel confiait le soin de se débrouiller sur le tas.
Encore une nouvelle gageure.
Averti le matin, mais prêt a relever ce nouveau défi, Christian avait déjà étudié et tracé l’itinéraire que nous allions emprunter.
C’est donc à soixante (exit Daniel) que nous nous sommes élancés sur les sentiers Marchuais, parcourant huit kilomètres pour les plus paresseux, et treize pour le reste de la troupe.
Malgré le vent qui coupait le souffle, et le froid qui engourdissait les corps, rien n’aurait pu entamer la bonne humeur.
Comme toujours les facéties d’Agnès, et Corinne nous ont diverti.
Jacques et Jacqueline, ("les rescapés" de Nouvelle Zélande), n’ont pas été en reste.
Au grand dam d’Agnès, Huguette, a pleinement réussi le test des poids et haltères (voir photos)
Ambiance chaleureuse, malgré le froid.
Cependant, ce dernier était si vif que chacun a apprécié que cette randonnée se termine.
C'est vrai qu'il faisait bon retrouver le confort douillet des voitures.
André
PS : N’oubliez pas le mardi 16 mars, ce sera à Créances (parking Carrefour Market).
Malgré cela, nous étions tout de même soixante et un, rassemblés sur le parking de l’école de Marchésieux, ce mardi.
Le Président était là, lui aussi, mais seulement pour nous souhaiter bonne route, et déclarer forfait tout aussi vite.
Pauvre Daniel, une affection douloureuse dans la région lombaire lui était apparue brusquement, l’obligeant à se présenter devant nous, harnaché d’un corset médical.
Un petit tour de piste, et hop, sitôt venu, sitôt reparti.
Par la suite, cette apparition éphémère devait susciter beaucoup de supputations, de part et d’autre.
Chacun aurait voulu connaître quel effort particulier pouvait avoir provoqué pareille mésaventure.
Il faut dire que dans nos rangs, l’imagination est fertile. Je laisserai donc à tous le soin d’avoir sa propre interprétation, si tant est, qu’il y ait besoin de formuler une quelconque exégèse à ce sujet.
Plus sérieusement, le lumbago de notre Président devait nous poser un problème, sur le plan pratique celui là.
N’avait-il pas lui-même reconnu la randonnée, deux jours auparavant, et seul de surcroît ?
D’habitude, nous effectuons les reconnaissances à plusieurs.
Par un concours de circonstances, ce ne fut pas le cas cette fois-ci.
Alors, Daniel absent, comment mener à bien cette randonnée ?
Heureusement Zorro est arrivé, en la personne de Christian.
A peine de retour, après une absence d’une dizaine de jours, c’est à lui que Daniel confiait le soin de se débrouiller sur le tas.
Encore une nouvelle gageure.
Averti le matin, mais prêt a relever ce nouveau défi, Christian avait déjà étudié et tracé l’itinéraire que nous allions emprunter.
C’est donc à soixante (exit Daniel) que nous nous sommes élancés sur les sentiers Marchuais, parcourant huit kilomètres pour les plus paresseux, et treize pour le reste de la troupe.
Malgré le vent qui coupait le souffle, et le froid qui engourdissait les corps, rien n’aurait pu entamer la bonne humeur.
Comme toujours les facéties d’Agnès, et Corinne nous ont diverti.
Jacques et Jacqueline, ("les rescapés" de Nouvelle Zélande), n’ont pas été en reste.
Au grand dam d’Agnès, Huguette, a pleinement réussi le test des poids et haltères (voir photos)
Ambiance chaleureuse, malgré le froid.
Cependant, ce dernier était si vif que chacun a apprécié que cette randonnée se termine.
C'est vrai qu'il faisait bon retrouver le confort douillet des voitures.
André
PS : N’oubliez pas le mardi 16 mars, ce sera à Créances (parking Carrefour Market).
mardi 2 mars 2010
BREHAL
Beaucoup de défections ce mardi.
Évidemment le fort coefficient de la marée en a incité plus d’un (et plus d’une, mais oui, les femmes ne sont pas les dernières pour ce genre d'activité) à se rendre sur l’estran, à la recherche des coquillages tant convoités, mais parfois si difficiles à capturer.
Malgré cette concurrence « déloyale » nous étions cinquante neuf sur le parking du cimetière de Bréhal, et au risque de m’attirer les foudres des manquants, je dirai volontiers que la qualité était au rendez-vous et qu’en cela, elle primait sur la quantité.
Les absents ne sont pas en mesure de se défendre, alors fort d’une maxime qui dit que celui qui tient la plume, ne s’inscrit jamais parmi les coupables», j'oserai citer cet autre aphorisme bien connu qui affirme que les absents ont toujours tort .
Tort ou pas, nous, nous avons eu bien raison d’être venus.
D’ailleurs, il a fait beau, et c’était bien cela l’essentiel.
C’est Daniel qui était chargé de nous guider.
Pauvre Daniel, il devait être secondé par Christian, mais ce dernier à préféré jouer la « fille de l’air » (mettre les bouts, si vous préférez.), parti pour une autre contrée.
Bon garçon, malgré tout ce Christian, car avant de partir, c’est lui qui a créé et édité le plan qui nous a permis de réaliser la randonnée du jour.
A dire vrai, il a été mis a dure contribution.
Il lui a fallu effectuer trois reconnaissances du terrain avant de finaliser un circuit qui « tienne enfin la route ».
Jamais pleinement satisfaisant.
C’est qu’il faut éviter les voies à fort trafic, les chemins rendus impraticables par un hiver, qui traîne en longueur, et que l’on aimerait enfin voir disparaître.
Alors, cent fois sur le métier, il lui a fallu remettre l’ouvrage pour arriver enfin au plan définitif que Daniel a pu avoir entre ses mains, à charge pour ce dernier de mener tout le monde à bon port.
Qu’il en soit loué, car c’est ce qu’il a réussi à faire, et cela sur 12 km.
Mais bon, n’est pas Président qui veut ?
Il faut être capable de lire une carte, et il semble bien que Daniel a cette capacité.
N'est-ce pas formidable ?
Malgré tout le soin apporté à l’élaboration de cette randonnée, nous avons rencontré quelques tronçons difficiles, les fortes précipitations des derniers jours n’ayant pas été sans conséquences.
Nous n’avons eu cependant, aucune perte à déplorer.
Pas de chutes, pas de noyades, à vrai dire rien, pas même de quoi alimenter le blog.
Alors, plutôt que de vous abreuver de mon verbiage, j’en resterai là pour aujourd'hui.
Les quelques photos glanées de ci de là, parleront mieux que je ne saurais le faire.
A Mardi sur la commune de Marchesieux.
André
Évidemment le fort coefficient de la marée en a incité plus d’un (et plus d’une, mais oui, les femmes ne sont pas les dernières pour ce genre d'activité) à se rendre sur l’estran, à la recherche des coquillages tant convoités, mais parfois si difficiles à capturer.
Malgré cette concurrence « déloyale » nous étions cinquante neuf sur le parking du cimetière de Bréhal, et au risque de m’attirer les foudres des manquants, je dirai volontiers que la qualité était au rendez-vous et qu’en cela, elle primait sur la quantité.
Les absents ne sont pas en mesure de se défendre, alors fort d’une maxime qui dit que celui qui tient la plume, ne s’inscrit jamais parmi les coupables», j'oserai citer cet autre aphorisme bien connu qui affirme que les absents ont toujours tort .
Tort ou pas, nous, nous avons eu bien raison d’être venus.
D’ailleurs, il a fait beau, et c’était bien cela l’essentiel.
C’est Daniel qui était chargé de nous guider.
Pauvre Daniel, il devait être secondé par Christian, mais ce dernier à préféré jouer la « fille de l’air » (mettre les bouts, si vous préférez.), parti pour une autre contrée.
Bon garçon, malgré tout ce Christian, car avant de partir, c’est lui qui a créé et édité le plan qui nous a permis de réaliser la randonnée du jour.
A dire vrai, il a été mis a dure contribution.
Il lui a fallu effectuer trois reconnaissances du terrain avant de finaliser un circuit qui « tienne enfin la route ».
Jamais pleinement satisfaisant.
C’est qu’il faut éviter les voies à fort trafic, les chemins rendus impraticables par un hiver, qui traîne en longueur, et que l’on aimerait enfin voir disparaître.
Alors, cent fois sur le métier, il lui a fallu remettre l’ouvrage pour arriver enfin au plan définitif que Daniel a pu avoir entre ses mains, à charge pour ce dernier de mener tout le monde à bon port.
Qu’il en soit loué, car c’est ce qu’il a réussi à faire, et cela sur 12 km.
Mais bon, n’est pas Président qui veut ?
Il faut être capable de lire une carte, et il semble bien que Daniel a cette capacité.
N'est-ce pas formidable ?
Malgré tout le soin apporté à l’élaboration de cette randonnée, nous avons rencontré quelques tronçons difficiles, les fortes précipitations des derniers jours n’ayant pas été sans conséquences.
Nous n’avons eu cependant, aucune perte à déplorer.
Pas de chutes, pas de noyades, à vrai dire rien, pas même de quoi alimenter le blog.
Alors, plutôt que de vous abreuver de mon verbiage, j’en resterai là pour aujourd'hui.
Les quelques photos glanées de ci de là, parleront mieux que je ne saurais le faire.
A Mardi sur la commune de Marchesieux.
André
mardi 23 février 2010
St Germain sur Ay
Et dire que je me croyais immunisé contre les grands fléaux que sont la grippe saisonnière, et plus récemment la grippe porcine, plus communément appelée grippe A (H1 N1)
Las, la semaine dernière, la grippe, ou quelque chose de similaire est venue me prendre par surprise et je me suis retrouvé terrassé, foudroyé, fauché en plein vol.
Je vous en ai rendu compte dans mon dernier billet.
Après cet épisode, une réflexion me vient : que penser de ces vaccins qui apparemment ne servent à rien, sinon à creuser encore plus le trou de la sécurité sociale ?. J’en parlerai à Roselyne.
Mais bon, j’ai survécu. J’ai même retrouvé mes esprits (du moins, je l’espère) et la fièvre n’étant plus qu’un mauvais souvenir, je suis de nouveau parmi vous afin de partager ensemble les impressions et les émotions.
Il est vrai qu’après avoir frôlé la mort (rien que ça, hum, tu ne pousserais pas le bouchon un peu loin ? ), quoi de plus beau que de reprendre son sac à dos et de partir sur les routes et les chemins sans autre but que de marcher, d'apprécier, les pays traversés, de rencontrer au hasard des étapes les gens du cru et de se découvrir soi-même dans l'effort de chaque randonnée ?
Ce mardi, nous sommes soixante dix sur le parking de la Mairie de St Germain sur Ay, tous prêts pour une nouvelle aventure.
L’aventure, on peut en parler. Elle démarre dès à présent, ici, sur la place, car après avoir enfilé mes chaussures de marche, c’est à ce moment que se pose un cruel dilemme.
En effet, mon entourage m’affirme qu’il serait préférable de chausser des bottes.
Aïe la Mama ! Certes, précautionneux comme pas un, je les ai dans le coffre de ma voiture, mais je n’aime pas randonner avec ce grotesque harnachement, qui ne peut que me faire paraître dépourvu d’entregent.
Ah ! que le monde est cruel. Le ferai-je ? Ne le ferai-je pas ?. Allez, la raison l’emporte et je finis par céder au chant des sirènes.
Est-ce bien raisonnable d’écouter les sirènes, quand on sait que par leurs voix charmeuses, ces créatures envoûtaient les marins provoquant le naufrage de leurs navires ?.
Tant pis, le sort en est jeté !
Se déchausser, se rechausser, n’est-ce pas déjà faire un peu de sport.
Parlez en à mes lombaires. Ce sont elles qui apprécient le plus. Sacrées lombaires, jamais contentes, non plus, celles-là ?
Pour le meilleur, et le pire, me voilà donc botté, comme le célèbre chat de Charles Perrault..
Qui plus est, comme lui, pourvu de bottes de sept lieues, ce qui pour un randonneur, n’est pas si mal.
Je suis enfin paré.
Nous sommes tous fin prêts.
Comme d’habitude, sécurité oblige, notre Président fait son petit speech, et comme d’habitude, je n’entends rien, rapport à des oreilles pour le moins paresseuses, et c’est un euphémisme de le dire ainsi.
Pour reprendre une parodie d’un certain OUVRARD
C’est pas rigolo. Entre nous
Je suis d’une santé précaire
Et je m'fais un mauvais sang fou
J'ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.
Patraque ou pas, nous voilà enfin partis. Paulette et Jean-François sont aux commandes.
Le départ me semble rapide.
Séquelles de ma semaine infectieuse, effet des bottes qui apparemment ne sont pas de « sept lieues », ou ces deux causes réunies, toujours est-il que j’ai du mal a suivre. J’ai le souffle court. Les jambes sont cotonneuses.
Mais qu’est-ce qui leur prend d’aller si vite ? C’est un marathon ou quoi ?
A peine le temps de glaner une photo de ci , de là, et déjà le groupe s’échappe.
Heureusement, Ange est là, et comme tout ange qui se respecte, il ne me laisse pas tomber.
Il faut s’accrocher pour ne pas paraître ridicule. J’en connais des drôles et des drôlesses qui ne manqueraient pas de m’affliger de leurs sarcasmes. Il est vrai que je leur rends bien, à l’occasion..
Tiens, l’allure se ralentit. Nous voilà arrivés dans le marais. Je regagne du terrain sur mes devanciers qui semblent soudain dans la gêne..
Diantre, comme soudain, il est doux le chant des sirènes.
Elles n’avaient donc pas proféré de sottises.
Et comme elles paraissent bien confortables ces bottes tant exécrées quelques minutes auparavant. Je vois maintenant les randonneurs qui n’en sont pas munis zigzaguer, cherchant désespérément un coin de terrain solide.
Les chaussures s’enfoncent inexorablement dans la gadouille.
Fier comme Artaban, droit dans mes bottes, je double tous ces besogneux qui n’ont pas eu la sagesse de s’équiper convenablement.
Ah sacrebleu, il faut parfois écouter les bons conseils, et sans rire, c’est moi qui vous le dis.
Justement, à mes côtés, j’aperçois Christian qui fait le grand écart, pour éviter de s’enfoncer dans la fange. Raté.
Le marais regorge d’eau. La mer, la pluie des derniers jours, le passage incessant des moutons ont rendu le sol spongieux.
Les moutons, parlons en !
En voilà un, justement qui me suit depuis un bon moment. C’est Ange qui me le fait remarquer. J’attends. Il arrive vers moi.
J’ai soudain une sensation étrange. Bizarre, comme c’est bizarre. Vous avez dit bizarre ?
Pourquoi me suit-il ainsi ? Je n’y crois pas, mais cependant, je me prends à rêver à toutes ces histoires de réincarnation entendues parfois.
Tiens, ma foi, et si c’était une ancienne fiancée délaissée qui se serait réincarnée en mouton pour mieux me surveiller.
Troublé, j’attends, et à son approche je lui tends les bras, mais soudain la bête détale sur le côté. Encore un mystère ?
Je ne le percerai pas aujourd’hui. En tout cas, je ne sais pas si j’oserai encore manger du mouton.
Je vous l’ai dit, la vie est vraiment dure.
Au bout du marais, nous, nous arrêtons. La petite fille à Thérèse a rempli ses chaussures. Il faut essorer les chaussettes.
Romain, son petit fils a chuté dans la boue, et il est crotté de la tête aux pieds.
La douche et le lave-linge seront mis à contribution ce soir.
Pour la propreté, ce sera sans doute bien, mais sur un plan écologique beaucoup moins. Mais bon, la planète survivra peut-être encore un peu, et puis nous ne le dirons pas à Monsieur Borloo.
Nous voilà maintenant arrivés dans la forêt de Saint Germain, magnifique forêt aux larges allées, entourées d’arbres aux mille essences qui doivent embaumer, l'été venu.
Conséquence des intempéries de Janvier, ça, et là, des branches gisent au sol. Le givre, et le poids de la neige, ont exercé leur travail de sape, mais en définitive rien d’irréversible.
Nous devons contourner quelques passages noyés d’eau, mais contrairement au marais, le sol est dur.
Nous approchons de la fin de notre périple, et jusqu’alors le ciel s’est montré très clément, mais à l’horizon le ciel commence à s’obscurcir.
Oiseau de mauvais augure, le Président prédit la pluie.
C’est alors que nos guides projettent de rallonger le circuit d’un kilomètre supplémentaire pour longer un lac.
Arrivés près du parking où sont rangées nos voitures, le groupe se disloque, une vingtaine de participants préférant en rester là.
Je tergiverse, et finalement, j’écoute à nouveau le chant des sirènes. Ne m’a t-il pas été favorable jusqu’à présent ?
Nous marchons donc vers ce fameux lac, cette ultime étape proposée, et c’est alors que les premières gouttes se mettent à tomber.
Daniel avait donc raison, et moi tort d’écouter les sirènes qui une première fois m’ont mises en confiance, pour mieux me perdre ensuite.
La pluie redouble d’intensité, mon parapluie, sorti à la hâte, se retourne comme une crêpe.
Nous parcourons les derniers mètres au trot.
Me voilà revenu à la voiture. Ma moitié beaucoup plus sage que moi s’y trouve depuis longtemps et à donc échappé au déluge. Je me présente à elle trempé et prêt pour une "rechute".
D’ailleurs, cette verve soudaine, et intarissable ne serait-elle pas le signe d’un délire dû à un nouvel accès de fièvre.
Je crois sage d’arrêter là mon babillage, l’urgence étant maintenant de vérifier ma température.
Peut-être à mardi !
André
P.S. :
Je ne résiste pas à vous livrer une réflexion du Dalaï Lama.
Comme on lui demandait
"Qu'est ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ? "
Il a répondu :
"Les hommes ... parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé, .Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par ne vivre ni le présent ni le futur Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Vivez!"
Personnellement, je trouve que cette réponse est pleine de sagesse.
A méditer !
Las, la semaine dernière, la grippe, ou quelque chose de similaire est venue me prendre par surprise et je me suis retrouvé terrassé, foudroyé, fauché en plein vol.
Je vous en ai rendu compte dans mon dernier billet.
Après cet épisode, une réflexion me vient : que penser de ces vaccins qui apparemment ne servent à rien, sinon à creuser encore plus le trou de la sécurité sociale ?. J’en parlerai à Roselyne.
Mais bon, j’ai survécu. J’ai même retrouvé mes esprits (du moins, je l’espère) et la fièvre n’étant plus qu’un mauvais souvenir, je suis de nouveau parmi vous afin de partager ensemble les impressions et les émotions.
Il est vrai qu’après avoir frôlé la mort (rien que ça, hum, tu ne pousserais pas le bouchon un peu loin ? ), quoi de plus beau que de reprendre son sac à dos et de partir sur les routes et les chemins sans autre but que de marcher, d'apprécier, les pays traversés, de rencontrer au hasard des étapes les gens du cru et de se découvrir soi-même dans l'effort de chaque randonnée ?
Ce mardi, nous sommes soixante dix sur le parking de la Mairie de St Germain sur Ay, tous prêts pour une nouvelle aventure.
L’aventure, on peut en parler. Elle démarre dès à présent, ici, sur la place, car après avoir enfilé mes chaussures de marche, c’est à ce moment que se pose un cruel dilemme.
En effet, mon entourage m’affirme qu’il serait préférable de chausser des bottes.
Aïe la Mama ! Certes, précautionneux comme pas un, je les ai dans le coffre de ma voiture, mais je n’aime pas randonner avec ce grotesque harnachement, qui ne peut que me faire paraître dépourvu d’entregent.
Ah ! que le monde est cruel. Le ferai-je ? Ne le ferai-je pas ?. Allez, la raison l’emporte et je finis par céder au chant des sirènes.
Est-ce bien raisonnable d’écouter les sirènes, quand on sait que par leurs voix charmeuses, ces créatures envoûtaient les marins provoquant le naufrage de leurs navires ?.
Tant pis, le sort en est jeté !
Se déchausser, se rechausser, n’est-ce pas déjà faire un peu de sport.
Parlez en à mes lombaires. Ce sont elles qui apprécient le plus. Sacrées lombaires, jamais contentes, non plus, celles-là ?
Pour le meilleur, et le pire, me voilà donc botté, comme le célèbre chat de Charles Perrault..
Qui plus est, comme lui, pourvu de bottes de sept lieues, ce qui pour un randonneur, n’est pas si mal.
Je suis enfin paré.
Nous sommes tous fin prêts.
Comme d’habitude, sécurité oblige, notre Président fait son petit speech, et comme d’habitude, je n’entends rien, rapport à des oreilles pour le moins paresseuses, et c’est un euphémisme de le dire ainsi.
Pour reprendre une parodie d’un certain OUVRARD
C’est pas rigolo. Entre nous
Je suis d’une santé précaire
Et je m'fais un mauvais sang fou
J'ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
D'être toujours patraque,
Ah ! bon Dieu ! qu'c'est embêtant
Je n'suis pas bien portant.
Patraque ou pas, nous voilà enfin partis. Paulette et Jean-François sont aux commandes.
Le départ me semble rapide.
Séquelles de ma semaine infectieuse, effet des bottes qui apparemment ne sont pas de « sept lieues », ou ces deux causes réunies, toujours est-il que j’ai du mal a suivre. J’ai le souffle court. Les jambes sont cotonneuses.
Mais qu’est-ce qui leur prend d’aller si vite ? C’est un marathon ou quoi ?
A peine le temps de glaner une photo de ci , de là, et déjà le groupe s’échappe.
Heureusement, Ange est là, et comme tout ange qui se respecte, il ne me laisse pas tomber.
Il faut s’accrocher pour ne pas paraître ridicule. J’en connais des drôles et des drôlesses qui ne manqueraient pas de m’affliger de leurs sarcasmes. Il est vrai que je leur rends bien, à l’occasion..
Tiens, l’allure se ralentit. Nous voilà arrivés dans le marais. Je regagne du terrain sur mes devanciers qui semblent soudain dans la gêne..
Diantre, comme soudain, il est doux le chant des sirènes.
Elles n’avaient donc pas proféré de sottises.
Et comme elles paraissent bien confortables ces bottes tant exécrées quelques minutes auparavant. Je vois maintenant les randonneurs qui n’en sont pas munis zigzaguer, cherchant désespérément un coin de terrain solide.
Les chaussures s’enfoncent inexorablement dans la gadouille.
Fier comme Artaban, droit dans mes bottes, je double tous ces besogneux qui n’ont pas eu la sagesse de s’équiper convenablement.
Ah sacrebleu, il faut parfois écouter les bons conseils, et sans rire, c’est moi qui vous le dis.
Justement, à mes côtés, j’aperçois Christian qui fait le grand écart, pour éviter de s’enfoncer dans la fange. Raté.
Le marais regorge d’eau. La mer, la pluie des derniers jours, le passage incessant des moutons ont rendu le sol spongieux.
Les moutons, parlons en !
En voilà un, justement qui me suit depuis un bon moment. C’est Ange qui me le fait remarquer. J’attends. Il arrive vers moi.
J’ai soudain une sensation étrange. Bizarre, comme c’est bizarre. Vous avez dit bizarre ?
Pourquoi me suit-il ainsi ? Je n’y crois pas, mais cependant, je me prends à rêver à toutes ces histoires de réincarnation entendues parfois.
Tiens, ma foi, et si c’était une ancienne fiancée délaissée qui se serait réincarnée en mouton pour mieux me surveiller.
Troublé, j’attends, et à son approche je lui tends les bras, mais soudain la bête détale sur le côté. Encore un mystère ?
Je ne le percerai pas aujourd’hui. En tout cas, je ne sais pas si j’oserai encore manger du mouton.
Je vous l’ai dit, la vie est vraiment dure.
Au bout du marais, nous, nous arrêtons. La petite fille à Thérèse a rempli ses chaussures. Il faut essorer les chaussettes.
Romain, son petit fils a chuté dans la boue, et il est crotté de la tête aux pieds.
La douche et le lave-linge seront mis à contribution ce soir.
Pour la propreté, ce sera sans doute bien, mais sur un plan écologique beaucoup moins. Mais bon, la planète survivra peut-être encore un peu, et puis nous ne le dirons pas à Monsieur Borloo.
Nous voilà maintenant arrivés dans la forêt de Saint Germain, magnifique forêt aux larges allées, entourées d’arbres aux mille essences qui doivent embaumer, l'été venu.
Conséquence des intempéries de Janvier, ça, et là, des branches gisent au sol. Le givre, et le poids de la neige, ont exercé leur travail de sape, mais en définitive rien d’irréversible.
Nous devons contourner quelques passages noyés d’eau, mais contrairement au marais, le sol est dur.
Nous approchons de la fin de notre périple, et jusqu’alors le ciel s’est montré très clément, mais à l’horizon le ciel commence à s’obscurcir.
Oiseau de mauvais augure, le Président prédit la pluie.
C’est alors que nos guides projettent de rallonger le circuit d’un kilomètre supplémentaire pour longer un lac.
Arrivés près du parking où sont rangées nos voitures, le groupe se disloque, une vingtaine de participants préférant en rester là.
Je tergiverse, et finalement, j’écoute à nouveau le chant des sirènes. Ne m’a t-il pas été favorable jusqu’à présent ?
Nous marchons donc vers ce fameux lac, cette ultime étape proposée, et c’est alors que les premières gouttes se mettent à tomber.
Daniel avait donc raison, et moi tort d’écouter les sirènes qui une première fois m’ont mises en confiance, pour mieux me perdre ensuite.
La pluie redouble d’intensité, mon parapluie, sorti à la hâte, se retourne comme une crêpe.
Nous parcourons les derniers mètres au trot.
Me voilà revenu à la voiture. Ma moitié beaucoup plus sage que moi s’y trouve depuis longtemps et à donc échappé au déluge. Je me présente à elle trempé et prêt pour une "rechute".
D’ailleurs, cette verve soudaine, et intarissable ne serait-elle pas le signe d’un délire dû à un nouvel accès de fièvre.
Je crois sage d’arrêter là mon babillage, l’urgence étant maintenant de vérifier ma température.
Peut-être à mardi !
André
P.S. :
Je ne résiste pas à vous livrer une réflexion du Dalaï Lama.
Comme on lui demandait
"Qu'est ce qui vous surprend le plus dans l'humanité ? "
Il a répondu :
"Les hommes ... parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé, .Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par ne vivre ni le présent ni le futur Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Vivez!"
Personnellement, je trouve que cette réponse est pleine de sagesse.
A méditer !
mardi 16 février 2010
St Denis le Gast (ou les tribulations d'un illuminé)
Au loin, un nuage de poussière, puis une foule énorme….
Spectres grimaçants et lugubres qui s’avancent vers moi.
Je recule, impressionné.
Je voudrais me cacher, mais pas un seul arbre, pas une cavité, rien qui ne puisse me dissimuler aux regards.
Atterré, je voudrais pouvoir disparaître à mille lieues sous terre.
La foule approche inexorablement.
Je fais deux pas en arrière, alors que dans le même temps elle en parcourt le double.
Des cris fusent maintenant à mes oreilles, cris sauvages, grossiers, menaçants.
Que me veulent ces monstres qui psalmodient des paroles vengeresses ?
Soudain, je crois reconnaître les randonneurs de Dunes et Bocage.
Serait-ce possible ? Et pourquoi seraient-ils aussi menaçants à mon égard ?
Au milieu de la meute, un visage se détache : satanique, démoniaque.
Malgré ses traits déformés par la haine, je crois reconnaître le Président.
Je suis en sueur. Je halète. Ma gorge est en feu.
Je voudrais crier, mais aucun son ne sort.
C’est lui, j’en suis sûr, entouré de ses vassaux, tous aussi terrifiants.
Je n’ai plus aucun doute, car je reconnais maintenant Ange, Jacky, et les autres.
Les femmes ne sont pas en reste, qui crient plus que les hommes.
Agnès, Janou, Mireille Thérèse……
Hurlements qui de toutes parts, réclament ma mise à mort.
Il me semble que le suis déjà.
Je recule encore, et encore…..
Je tombe. Je ne peux plus me relever. Plus personne, et plus rien ne peut maintenant me sauver.
Je suis happé, piétiné, déchiré, mis en pièces.
Je ne sais comment, mais je trouve enfin la force de pousser un cri, un cri déchirant, pathétique…
Il ne fait aucun doute que c’est l’ultime cri, le cri sorti d’outre-tombe.
Adieu la vie !
Soudain, je suis aveuglé par une lumière violente. Pour peu que je le méritasse, suis-je déjà aux portes du paradis ?.
Je me tâte. Mais non, je suis là, bien vivant. Il est quatre heures du matin. Je viens de vivre un absurde cauchemar.
Hagard, le corps dégoulinant de sueur, je découvre Marie-Jo au pied de mon lit, un verre à la main et toute la pharmacopée nécessaire à remettre debout le plus mauvais des canassons.
En véritable cerbère, et profitant de ma faiblesse, elle donne les ordres.
Surtout ne pas discuter. Je dois ingurgiter, et encore ingurgiter….
Évidemment, depuis quelques jours ma fièvre n’a fait qu’empirer, jusqu’a approcher les 40°
A ce stade, il est nul besoin de « fumer la moquette » pour avoir quelques hallucinations.
Vous avez dit cauchemar….mais au fait, ai-je vraiment vécu un cauchemar… ?.
Je me prends soudain à douter…..et alors,…
Est-il possible que les randonneurs me veuillent autant de mal ? Méfiance, est mère de sûreté….…….
C’est décidé, aujourd’hui, je ne peux pas aller randonner à Saint Denis le Gast, le leitmotiv étant de faire tomber cette fichue fièvre et essayer de retrouver mes esprits.
Docteur est-ce grave ?.
PS : Aux dernières nouvelles, vous avez été 58 à parcourir les 11 km du circuit élaboré par Alain et Jean-Claude.
J’ai confié à Daniel et Agnès le soin de vous photographier sous toutes les coutures.
Faisant honneur à la dynastie des grands reporters, il se sont acquittés de cette tâche avec le plus grand sérieux.
Tout en les remerciant, je mets leurs clichés en ligne…
A mardi, à St Germain sur Ay…..(si j’ai survécu)…
André
DERNIERE MINUTE : Marie-Jo est terrassée à son tour par une grippe sévère, et c’est moi qui endosse le rôle du cerbère.
Malin, malin, qui rira le dernier.
Spectres grimaçants et lugubres qui s’avancent vers moi.
Je recule, impressionné.
Je voudrais me cacher, mais pas un seul arbre, pas une cavité, rien qui ne puisse me dissimuler aux regards.
Atterré, je voudrais pouvoir disparaître à mille lieues sous terre.
La foule approche inexorablement.
Je fais deux pas en arrière, alors que dans le même temps elle en parcourt le double.
Des cris fusent maintenant à mes oreilles, cris sauvages, grossiers, menaçants.
Que me veulent ces monstres qui psalmodient des paroles vengeresses ?
Soudain, je crois reconnaître les randonneurs de Dunes et Bocage.
Serait-ce possible ? Et pourquoi seraient-ils aussi menaçants à mon égard ?
Au milieu de la meute, un visage se détache : satanique, démoniaque.
Malgré ses traits déformés par la haine, je crois reconnaître le Président.
Je suis en sueur. Je halète. Ma gorge est en feu.
Je voudrais crier, mais aucun son ne sort.
C’est lui, j’en suis sûr, entouré de ses vassaux, tous aussi terrifiants.
Je n’ai plus aucun doute, car je reconnais maintenant Ange, Jacky, et les autres.
Les femmes ne sont pas en reste, qui crient plus que les hommes.
Agnès, Janou, Mireille Thérèse……
Hurlements qui de toutes parts, réclament ma mise à mort.
Il me semble que le suis déjà.
Je recule encore, et encore…..
Je tombe. Je ne peux plus me relever. Plus personne, et plus rien ne peut maintenant me sauver.
Je suis happé, piétiné, déchiré, mis en pièces.
Je ne sais comment, mais je trouve enfin la force de pousser un cri, un cri déchirant, pathétique…
Il ne fait aucun doute que c’est l’ultime cri, le cri sorti d’outre-tombe.
Adieu la vie !
Soudain, je suis aveuglé par une lumière violente. Pour peu que je le méritasse, suis-je déjà aux portes du paradis ?.
Je me tâte. Mais non, je suis là, bien vivant. Il est quatre heures du matin. Je viens de vivre un absurde cauchemar.
Hagard, le corps dégoulinant de sueur, je découvre Marie-Jo au pied de mon lit, un verre à la main et toute la pharmacopée nécessaire à remettre debout le plus mauvais des canassons.
En véritable cerbère, et profitant de ma faiblesse, elle donne les ordres.
Surtout ne pas discuter. Je dois ingurgiter, et encore ingurgiter….
Évidemment, depuis quelques jours ma fièvre n’a fait qu’empirer, jusqu’a approcher les 40°
A ce stade, il est nul besoin de « fumer la moquette » pour avoir quelques hallucinations.
Vous avez dit cauchemar….mais au fait, ai-je vraiment vécu un cauchemar… ?.
Je me prends soudain à douter…..et alors,…
Est-il possible que les randonneurs me veuillent autant de mal ? Méfiance, est mère de sûreté….…….
C’est décidé, aujourd’hui, je ne peux pas aller randonner à Saint Denis le Gast, le leitmotiv étant de faire tomber cette fichue fièvre et essayer de retrouver mes esprits.
Docteur est-ce grave ?.
PS : Aux dernières nouvelles, vous avez été 58 à parcourir les 11 km du circuit élaboré par Alain et Jean-Claude.
J’ai confié à Daniel et Agnès le soin de vous photographier sous toutes les coutures.
Faisant honneur à la dynastie des grands reporters, il se sont acquittés de cette tâche avec le plus grand sérieux.
Tout en les remerciant, je mets leurs clichés en ligne…
A mardi, à St Germain sur Ay…..(si j’ai survécu)…
André
DERNIERE MINUTE : Marie-Jo est terrassée à son tour par une grippe sévère, et c’est moi qui endosse le rôle du cerbère.
Malin, malin, qui rira le dernier.
mardi 9 février 2010
Heugueville sur Sienne
Ce mardi, contrairement à mes affirmations antérieures, la météo ne nous est pas favorable.
Une fois de plus, Madame Irma s’est trompée dans ses prévisions.
Et dire que j’ose encore lui prêter une oreille, celle de droite, la seule d’ailleurs qui intercepte encore quelques sons.
Ou bien, ces derniers m’arrivent déformés, au point de ne plus comprendre ce qui m’a été dit, ou alors mon astrologue est si vieillissante, qu’il convient que je mette un terme à toute forme de collaboration.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, le ciel bleu tant espéré est aux abonnés absents. .
Le ciel nous offre tous les tons, enfin ceux seulement, qui vont du gris au noir.
Et le froid,?
Ah ! Nous ne l’avions pas invité celui là.
Un froid cinglant qui transperce les vêtements, un froid saisissant qui glace le sang.
Voilà qui en a incité plus d’un, a demeurer cloîtré chez lui, installé sans doute dans un fauteuil, au coin de la cheminée .
C’est bien connu, lorsqu’un avis de tempête est annoncé, les rats quittent le navire.
Jusqu’à notre Président qui déclare forfait.
Il paraît que c’est juste pour une petite promenade de santé. Allez savoir !
Evelyne et Christian, psitt, envolés. Oui c’est bien cela, envolés, pour une destination lointaine, délaissant les frimas de l’hiver, avides de trouver des cieux plus cléments.
Jacques, Jacqueline, Christine, Françoise, partis eux aussi.
Ce quatuor, n’est pas encore revenu de son périple en Nouvelle Zélande où ils semblent maintenant s’attarder plus que de raison.
Malgré un circuit inférieur à dix kilomètres, ce qui en principe, lui sied bien, Jean-François, est absent. Adepte du feu qui crépite dans l’âtre, lui aussi ?
Malgré tant de défections, et en dépit de la froideur du temps, nous sommes cinquante six volontaires.
Les meilleurs bien sûr. Les baroudeurs. En un mot l'élite.
Parmi ceux ci, pour contrer tous les défaillants, nous avons la divine surprise d’en retrouver d’autres, et non des moindres.
Après leur absence très remarquée, la semaine dernière, nous retrouvons Agnès, et Gustave, aussi, …… Félicie, aussi.
Mais non, ce n’est pas Félicie, mais Michelle, ou pour les intimes « Mimi ».
Ah ! toujours aussi volubile cette « Mimi ».
Disparue depuis une décennie, elle réapparaît tel le Messie.
A elle seule, elle couvre toute la file de randonneurs, de son rire sonore.
Avec sa voix de stentor, même les animaux se retournent sur son passage.
Nous voilà donc armés pour affronter les rigueurs du climat.
Jacky et Thérèse, sont les maîtres du moment, et dans leur sillage, nous traversons Heugueville, nous longeons les hameaux, nous arpentons le marais, tout en admirant les collines, la Sienne, bref, la vie.
Les rires fusent de toutes parts, plus prononcés, il est vrai du côté du trio formé par Michelle, Jeannou et Agnès.
Elles ont raison, car la joie est communicative.
Abel se « lâche »lui aussi, mais ce n’est la première fois qu’il endosse le costume de comique troupier, costume qui lui va bien, au demeurant.
Moments de félicité qui nous font oublier quelques instant les vicissitudes de la vie.
Marcher, se vider l’esprit, éclipser ce qu’il ya de plus noir en soi, et même le mauvais temps que nous subissons aujourd’hui
Sur le chemin du bonheur
parfois, j’ai trébuché,
mais les autres marcheurs
m’ont bien souvent aidé.
Merci à tous ceux qui insufflent leur bonne humeur, cet élixir qui vaut tous les trésors du monde.
Que cela perdure. Si, il est un un souhait que je puisse formuler, ce sera celui là.
A mardi à Saint Denis le Gast
Amicalement
André
Une fois de plus, Madame Irma s’est trompée dans ses prévisions.
Et dire que j’ose encore lui prêter une oreille, celle de droite, la seule d’ailleurs qui intercepte encore quelques sons.
Ou bien, ces derniers m’arrivent déformés, au point de ne plus comprendre ce qui m’a été dit, ou alors mon astrologue est si vieillissante, qu’il convient que je mette un terme à toute forme de collaboration.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, le ciel bleu tant espéré est aux abonnés absents. .
Le ciel nous offre tous les tons, enfin ceux seulement, qui vont du gris au noir.
Et le froid,?
Ah ! Nous ne l’avions pas invité celui là.
Un froid cinglant qui transperce les vêtements, un froid saisissant qui glace le sang.
Voilà qui en a incité plus d’un, a demeurer cloîtré chez lui, installé sans doute dans un fauteuil, au coin de la cheminée .
C’est bien connu, lorsqu’un avis de tempête est annoncé, les rats quittent le navire.
Jusqu’à notre Président qui déclare forfait.
Il paraît que c’est juste pour une petite promenade de santé. Allez savoir !
Evelyne et Christian, psitt, envolés. Oui c’est bien cela, envolés, pour une destination lointaine, délaissant les frimas de l’hiver, avides de trouver des cieux plus cléments.
Jacques, Jacqueline, Christine, Françoise, partis eux aussi.
Ce quatuor, n’est pas encore revenu de son périple en Nouvelle Zélande où ils semblent maintenant s’attarder plus que de raison.
Malgré un circuit inférieur à dix kilomètres, ce qui en principe, lui sied bien, Jean-François, est absent. Adepte du feu qui crépite dans l’âtre, lui aussi ?
Malgré tant de défections, et en dépit de la froideur du temps, nous sommes cinquante six volontaires.
Les meilleurs bien sûr. Les baroudeurs. En un mot l'élite.
Parmi ceux ci, pour contrer tous les défaillants, nous avons la divine surprise d’en retrouver d’autres, et non des moindres.
Après leur absence très remarquée, la semaine dernière, nous retrouvons Agnès, et Gustave, aussi, …… Félicie, aussi.
Mais non, ce n’est pas Félicie, mais Michelle, ou pour les intimes « Mimi ».
Ah ! toujours aussi volubile cette « Mimi ».
Disparue depuis une décennie, elle réapparaît tel le Messie.
A elle seule, elle couvre toute la file de randonneurs, de son rire sonore.
Avec sa voix de stentor, même les animaux se retournent sur son passage.
Nous voilà donc armés pour affronter les rigueurs du climat.
Jacky et Thérèse, sont les maîtres du moment, et dans leur sillage, nous traversons Heugueville, nous longeons les hameaux, nous arpentons le marais, tout en admirant les collines, la Sienne, bref, la vie.
Les rires fusent de toutes parts, plus prononcés, il est vrai du côté du trio formé par Michelle, Jeannou et Agnès.
Elles ont raison, car la joie est communicative.
Abel se « lâche »lui aussi, mais ce n’est la première fois qu’il endosse le costume de comique troupier, costume qui lui va bien, au demeurant.
Moments de félicité qui nous font oublier quelques instant les vicissitudes de la vie.
Marcher, se vider l’esprit, éclipser ce qu’il ya de plus noir en soi, et même le mauvais temps que nous subissons aujourd’hui
Sur le chemin du bonheur
parfois, j’ai trébuché,
mais les autres marcheurs
m’ont bien souvent aidé.
Merci à tous ceux qui insufflent leur bonne humeur, cet élixir qui vaut tous les trésors du monde.
Que cela perdure. Si, il est un un souhait que je puisse formuler, ce sera celui là.
A mardi à Saint Denis le Gast
Amicalement
André
samedi 6 février 2010
Bréhal (reconnaissance d'un itinéraire)
Quatre éclaireurs sont sur le terrain ce samedi.
Thérèse, Christian, Ange et André
Il s’agit de reconnaître le circuit de la randonnée prévue à BREHAL le 2 mars, pour laquelle Thérèse et Christian devront nous guider.
Certes, il reste encore du temps pour effectuer cette prospection, mais pendant deux semaines Christian va s’absenter, alors il a préféré s’attaquer au problème dès maintenant.
De main de maître, comme à son habitude, il nous a concocté un parcours, qui sur le papier semble irréprochable. Sur le papier seulement !
Eh ! oui, malheureusement la machine la mieux huilée, peut se gripper à tout instant.
C’est ce qui s’appelle la malchance, la guigne , la poisse, ou tout autre synonyme que je laisse à la convenance de chacun.
C’est ce qui nous arrive aujourd’hui..
Le départ se passe bien, et c’est sans embûches que nous parcourons les premiers kilomètres.
Nous sommes maintenant arrivés aux abords de CHANTELOUP
Et sans coup férir, c’est à partir de cet instant que nous allons devoir faire face à l’adversité.
Au sortir d’un bois, magnifique au demeurant, nous nous trouvons face à un grand panneau portant la mention « propriété privée », et cerise sur le gâteau comportant la précision sans appel « strictement interdit aux randonneurs »..
Selon Christian, cette interdiction n’existait pas auparavant , et le chemin existe sur la carte I.G.N.
D’ailleurs, si la précision d’interdire aux randonneurs est signalée de si belle manière, c’est bien qu’à un moment ou à un autre les randonneurs avaient l’habitude d’emprunter ce passage.
Changement de propriétaire au château ?
Simple courroux d’un châtelain, qui ne supporte plus les vils manants, qui osent fouler le sol des allées qui mènent vers son auguste domaine.
Toujours est-il que cet imprévu ne fait pas notre affaire.
Ce chemin nous est indispensable pour éviter la route.
Nous regardons le panneau, désabusés. Malheureusement, nous n’avons plus le choix. Il nous faut maintenant traverser la commune de CHANTELOUP, et suivre la route sur plusieurs kilomètres.
Ce qui était donc si simple en théorie, vire au cauchemar.
Passé la ville, les voitures nous frôlent dangereusement, nous rappelant si besoin en est, que nous ne pourrons pas engager le moment venu, une cohorte de randonneurs, sur une voie aussi passagère.
A partir de là, les surprises n’ont pas fini d’émailler notre périple, car à peine avons-nous repris contact avec les sentiers que nous sommes maintenant confrontés avec des chemins boueux.
Quelquefois, avec le bonheur qui sied lors de ces trop rares occasions, nous retrouvons de merveilleux sentiers bien secs
A peine l’espoir revenu, c’est soudain tel ou tel autre qui est inondé, nous obligeant a escalader des haies ou battre en retraite, à travers champs.
Quel dommage, car le tracé de Christian est impeccable.
D’ailleurs, ne fait-il pas partie des circuits dûment répertoriés comme chemins de randonnées officiels ?.
Les conditions climatiques que nous avons connues en janvier sont sans doute une des raisons, sinon la seule, d’une telle dégradation.
Nonobstant tous les désagréments rencontrés, nous avons pu profiter malgré tout d’un site fort intéressant..
Avec des allers et retours, lorsque nous ne pouvions franchir un obstacle, nous avons marché quatre heures durant, et parcouru entre quinze et seize kilomètres.
Ces péripéties nous ont permis de confirmer que nous ne pouvons valider ce circuit en l’état.
Christian va donc se remettre à l’ordinateur, pour nous proposer un nouveau circuit, qu’il faudra tester à nouveau.
Cependant, que chacun se rassure, le 2 mars, il y aura bien un circuit sur lequel tous les ennuis précités seront gommés.
C’est à cela que servent les reconnaissances, car il faut que chacun sache, qu’une randonnée ne s’improvise jamais.
A chaque sortie, et quels que soient les guides qui vous mènent, le parcours est toujours reconnu auparavant.
C’est en tout cas ce qui se passe systématiquement à Dunes et Bocage.
Un trajet fusse t-il sur les cartes depuis toujours, n’est pas exempt d’aléas, tous plus imprévisibles les uns que les autres.
Nous en avons la preuve aujourd’hui.
Amicalement.
André
Thérèse, Christian, Ange et André
Il s’agit de reconnaître le circuit de la randonnée prévue à BREHAL le 2 mars, pour laquelle Thérèse et Christian devront nous guider.
Certes, il reste encore du temps pour effectuer cette prospection, mais pendant deux semaines Christian va s’absenter, alors il a préféré s’attaquer au problème dès maintenant.
De main de maître, comme à son habitude, il nous a concocté un parcours, qui sur le papier semble irréprochable. Sur le papier seulement !
Eh ! oui, malheureusement la machine la mieux huilée, peut se gripper à tout instant.
C’est ce qui s’appelle la malchance, la guigne , la poisse, ou tout autre synonyme que je laisse à la convenance de chacun.
C’est ce qui nous arrive aujourd’hui..
Le départ se passe bien, et c’est sans embûches que nous parcourons les premiers kilomètres.
Nous sommes maintenant arrivés aux abords de CHANTELOUP
Et sans coup férir, c’est à partir de cet instant que nous allons devoir faire face à l’adversité.
Au sortir d’un bois, magnifique au demeurant, nous nous trouvons face à un grand panneau portant la mention « propriété privée », et cerise sur le gâteau comportant la précision sans appel « strictement interdit aux randonneurs »..
Selon Christian, cette interdiction n’existait pas auparavant , et le chemin existe sur la carte I.G.N.
D’ailleurs, si la précision d’interdire aux randonneurs est signalée de si belle manière, c’est bien qu’à un moment ou à un autre les randonneurs avaient l’habitude d’emprunter ce passage.
Changement de propriétaire au château ?
Simple courroux d’un châtelain, qui ne supporte plus les vils manants, qui osent fouler le sol des allées qui mènent vers son auguste domaine.
Toujours est-il que cet imprévu ne fait pas notre affaire.
Ce chemin nous est indispensable pour éviter la route.
Nous regardons le panneau, désabusés. Malheureusement, nous n’avons plus le choix. Il nous faut maintenant traverser la commune de CHANTELOUP, et suivre la route sur plusieurs kilomètres.
Ce qui était donc si simple en théorie, vire au cauchemar.
Passé la ville, les voitures nous frôlent dangereusement, nous rappelant si besoin en est, que nous ne pourrons pas engager le moment venu, une cohorte de randonneurs, sur une voie aussi passagère.
A partir de là, les surprises n’ont pas fini d’émailler notre périple, car à peine avons-nous repris contact avec les sentiers que nous sommes maintenant confrontés avec des chemins boueux.
Quelquefois, avec le bonheur qui sied lors de ces trop rares occasions, nous retrouvons de merveilleux sentiers bien secs
A peine l’espoir revenu, c’est soudain tel ou tel autre qui est inondé, nous obligeant a escalader des haies ou battre en retraite, à travers champs.
Quel dommage, car le tracé de Christian est impeccable.
D’ailleurs, ne fait-il pas partie des circuits dûment répertoriés comme chemins de randonnées officiels ?.
Les conditions climatiques que nous avons connues en janvier sont sans doute une des raisons, sinon la seule, d’une telle dégradation.
Nonobstant tous les désagréments rencontrés, nous avons pu profiter malgré tout d’un site fort intéressant..
Avec des allers et retours, lorsque nous ne pouvions franchir un obstacle, nous avons marché quatre heures durant, et parcouru entre quinze et seize kilomètres.
Ces péripéties nous ont permis de confirmer que nous ne pouvons valider ce circuit en l’état.
Christian va donc se remettre à l’ordinateur, pour nous proposer un nouveau circuit, qu’il faudra tester à nouveau.
Cependant, que chacun se rassure, le 2 mars, il y aura bien un circuit sur lequel tous les ennuis précités seront gommés.
C’est à cela que servent les reconnaissances, car il faut que chacun sache, qu’une randonnée ne s’improvise jamais.
A chaque sortie, et quels que soient les guides qui vous mènent, le parcours est toujours reconnu auparavant.
C’est en tout cas ce qui se passe systématiquement à Dunes et Bocage.
Un trajet fusse t-il sur les cartes depuis toujours, n’est pas exempt d’aléas, tous plus imprévisibles les uns que les autres.
Nous en avons la preuve aujourd’hui.
Amicalement.
André
vendredi 5 février 2010
Heugueville sur Sienne (reconnaissance d'un itinéraire))
La randonnée d’Heugueville sur Sienne se déroulera comme prévu le 9 février.
Aujourd’hui, nous avons reconnu le circuit.
Pour cela, nous étions huit volontaires, que vous reconnaitrez sur les photos.
Thérèse, Mireille, Evelyne, Marie-Jo représentent le genre féminin.
Le sexe « dit fort » (cela reste à prouver) est représenté par Jacky, Ange, Christian, et …moi.
Je suis le photographe, alors ne cherchez pas trop, car si vous m’apercevez sur l’une d’elles, ce sera un miracle.
Mais bon ma « tronche », vous la connaissez suffisamment sans qu’elle aie besoin d’être davantage étalée.
Bref, que dire sur cette marche ?
- Comme pour la plupart des randonnées, c’est notre ami Christian qui en véritable professionnel, établit à l’aide de son ordinateur, les cartographies, calcule les kilomètres.........
- Sur le trajet, nous avons redressé quelques branches qui depuis les intempéries de janvier obstruaient certains passages .
- Ange a joué du sécateur pour couper les ronces traitresses, qui risquent d’occasionner des blessures.
- Suite aux grandes marées, le passage dans le marais était un peu humide par endroits, mais ne nécessite aucunement le port des bottes.
Le trajet retenu sera de neuf kilomètres.
Alors pour conclure :
Le site de la baie de Sienne mérite amplement que l’on s’y attarde, et il serait dommage de se priver d’un panorama dont on ne peut raisonnablement se fatiguer.
Concernant les prévisions météo pour ce jour là, Madame Irma ne m’a rien divulgué.
Quoiqu’il en soit, je vous dis à mardi
André
mardi 2 février 2010
Gouville-sur-Mer
Après la randonnée de ce mardi, je gage bien volontiers, que les chemins et sentiers de Gouville-sur Mer, n’auront plus de secrets pour les quatre vingt huit marcheurs qui ont tenu à être présents.
Il est vrai que parmi eux, certains se sont sans doute trouvés confrontés à un cruel dilemme.
Randonner ou aller à la pêche ?.
En effet , ce même jour, le fort coefficient de la marée avait de quoi faire fantasmer.
A chaque marée, le rituel est le même. Tout pêcheur digne de ce nom, rêve que le moment est venu pour lui de se retrouver avec une bourriche bien remplie.
Ange est au nombre de ceux là.
Que n’a t-il souffert avant de prendre sa décision ?
Au final, en nous rejoignant, il a préféré la convivialité, plutôt qu’une éphémère partie de pêche dont le succès n’est jamais garanti d’avance
Gustave a pensé différemment.
Nous ne lui en tiendrons pas rigueur, pas plus qu’aux autres qui comme lui sont partis à l’assaut de l’estran.
Beaucoup ont paru regretter l’absence d’Agnès.
Ce n’est pas le cas des petites fleurs qui commençant à orner nos chemins, ont pu obtenir une trêve pour pouvoir éclore tranquillement.
(Ah ! cette Agnès, encore une nouvelle tête de turc, mais je vous l’avais bien dit, il y en aura d’autres)
A son corps défendant il paraît qu'Agnès a du garder sa petite fille (dont acte)
Bref, les motifs sont variés, et chaque absent a le sien, sans doute plus valable que tout autre.
Et puis, tant pis pour ceux qui n’étaient pas parmi nous, car selon l’adage « les absents ont toujours tort ».
Selon moi les participants, eux, ont bien fait de venir, car Daniel, en fin connaisseur des lieux, leur avait concocté un agréable circuit, qui au gré de sa fantaisie, alternait campagne et mer.
Certes la pluie des derniers jours avait rendu quelques tronçons un peu boueux, mais au final rien de transcendant.
Je puis en juger, car en effet, notre ami Abel n’a même pas daigné renouveler son bain de la semaine précédente, trouvant sans doute que la boue, cette matière qu’il affectionne particulièrement, n’était pas assez dense pour s’y ébrouer.
Nonobstant les conseils de Madame Irma, (une vieille relation, qui à l’occasion m’octroie gratuitement quelques vaticinations sibyllines), je vous avais prophétisé le retour du soleil pour cette randonnée.
Je vous adresse un vibrant mea culpa, car l’ensoleillement promis a laissé la place à un temps plutôt gris et à quelques gouttes de pluie.
Lorsque l’information m’avait été transmise, il y avait peut-être de la « friture » sur le réseau.
Ou alors, peut-être aussi, ai-je été victime d’hallucinations auditives.
Depuis le temps que je me dis affligé d’une surdité récurrente , l’heure est peut-être venue de rencontrer Messieurs Sonotone et Audika.
A leurs deux, ils me feront peut-être un prix ?.....
Quoiqu’il en soit, sans vouloir me couvrir à tout prix, force est de constater que la divination est un art qui ne s’improvise pas.
Après tout, il en est, comme des promesses de nos dirigeants, les oracles n’engagent que ceux qui les écoutent.
Bon, malgré tout, le temps n’a pas été si mauvais que cela. Quelques parapluies ont bien été ouverts de ci de là, mais les gouttes n’ont fait que les effleurer.
Bref, une randonnée sans histoires, sinon celles que n'ont pas manqué de se raconter nos sympathiques randonneurs.
Le prêchi, prêcha habituel, la routine en somme.
Daniel avait décidé d’éprouver les jambes. Il y a réussi.
Le passage sur la plage en a éreinté plus d’un, mais c’était là, le passage obligé pour être considéré comme un vrai marcheur.
Tout le monde a semble t-il réussi l’examen..
A défaut de diplôme l’attestant, et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, c’est avec plaisir que je vous décerne le droit de prétendre a qui veut l’entendre que vous êtes devenus de véritables randonneurs.
Bienvenue au club !
Cette journée ne pouvait pas se terminer comme cela.
Nos joyeux drilles se sont retrouvés dans la salle bleue de la Filature.
Cent trois inscrits ont pu enfin apprécier la galette promise le 12 janvier, qui avait été annulée pour cause d'intempéries.
Belle revanche sur l’adversité.
A dire vrai, personnellement, il m’a semblé qu’après ce report imprévu, la galette n’en était que meilleure.
Était-ce dû au sentiment de frustration qui avait suivi l’annulation ?
A moins que ce ne soit le bon vin servi a cette occasion qui m’a fait l’apprécier davantage.
Marie-Jo avait sans doute raison de me raisonner a propos de la divine bouteille.
En aurais-je abusé ?
Devant un St Nicolas de Bourgueil, je ne sais pas résister
L’homme a ses faiblesses........
J'ai les miennes...
Tiens, je n'ai pas parlé de celles des femmes..
C'est vrai qu'elles en ont tant....que le blog n'y résisterait pas !
Aïe, je vais m'attirer l'ire de ces dames !
Tant pis. Je pars sur la pointe des pieds.
Au revoir.
André
Il est vrai que parmi eux, certains se sont sans doute trouvés confrontés à un cruel dilemme.
Randonner ou aller à la pêche ?.
En effet , ce même jour, le fort coefficient de la marée avait de quoi faire fantasmer.
A chaque marée, le rituel est le même. Tout pêcheur digne de ce nom, rêve que le moment est venu pour lui de se retrouver avec une bourriche bien remplie.
Ange est au nombre de ceux là.
Que n’a t-il souffert avant de prendre sa décision ?
Au final, en nous rejoignant, il a préféré la convivialité, plutôt qu’une éphémère partie de pêche dont le succès n’est jamais garanti d’avance
Gustave a pensé différemment.
Nous ne lui en tiendrons pas rigueur, pas plus qu’aux autres qui comme lui sont partis à l’assaut de l’estran.
Beaucoup ont paru regretter l’absence d’Agnès.
Ce n’est pas le cas des petites fleurs qui commençant à orner nos chemins, ont pu obtenir une trêve pour pouvoir éclore tranquillement.
(Ah ! cette Agnès, encore une nouvelle tête de turc, mais je vous l’avais bien dit, il y en aura d’autres)
A son corps défendant il paraît qu'Agnès a du garder sa petite fille (dont acte)
Bref, les motifs sont variés, et chaque absent a le sien, sans doute plus valable que tout autre.
Et puis, tant pis pour ceux qui n’étaient pas parmi nous, car selon l’adage « les absents ont toujours tort ».
Selon moi les participants, eux, ont bien fait de venir, car Daniel, en fin connaisseur des lieux, leur avait concocté un agréable circuit, qui au gré de sa fantaisie, alternait campagne et mer.
Certes la pluie des derniers jours avait rendu quelques tronçons un peu boueux, mais au final rien de transcendant.
Je puis en juger, car en effet, notre ami Abel n’a même pas daigné renouveler son bain de la semaine précédente, trouvant sans doute que la boue, cette matière qu’il affectionne particulièrement, n’était pas assez dense pour s’y ébrouer.
Nonobstant les conseils de Madame Irma, (une vieille relation, qui à l’occasion m’octroie gratuitement quelques vaticinations sibyllines), je vous avais prophétisé le retour du soleil pour cette randonnée.
Je vous adresse un vibrant mea culpa, car l’ensoleillement promis a laissé la place à un temps plutôt gris et à quelques gouttes de pluie.
Lorsque l’information m’avait été transmise, il y avait peut-être de la « friture » sur le réseau.
Ou alors, peut-être aussi, ai-je été victime d’hallucinations auditives.
Depuis le temps que je me dis affligé d’une surdité récurrente , l’heure est peut-être venue de rencontrer Messieurs Sonotone et Audika.
A leurs deux, ils me feront peut-être un prix ?.....
Quoiqu’il en soit, sans vouloir me couvrir à tout prix, force est de constater que la divination est un art qui ne s’improvise pas.
Après tout, il en est, comme des promesses de nos dirigeants, les oracles n’engagent que ceux qui les écoutent.
Bon, malgré tout, le temps n’a pas été si mauvais que cela. Quelques parapluies ont bien été ouverts de ci de là, mais les gouttes n’ont fait que les effleurer.
Bref, une randonnée sans histoires, sinon celles que n'ont pas manqué de se raconter nos sympathiques randonneurs.
Le prêchi, prêcha habituel, la routine en somme.
Daniel avait décidé d’éprouver les jambes. Il y a réussi.
Le passage sur la plage en a éreinté plus d’un, mais c’était là, le passage obligé pour être considéré comme un vrai marcheur.
Tout le monde a semble t-il réussi l’examen..
A défaut de diplôme l’attestant, et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, c’est avec plaisir que je vous décerne le droit de prétendre a qui veut l’entendre que vous êtes devenus de véritables randonneurs.
Bienvenue au club !
Cette journée ne pouvait pas se terminer comme cela.
Nos joyeux drilles se sont retrouvés dans la salle bleue de la Filature.
Cent trois inscrits ont pu enfin apprécier la galette promise le 12 janvier, qui avait été annulée pour cause d'intempéries.
Belle revanche sur l’adversité.
A dire vrai, personnellement, il m’a semblé qu’après ce report imprévu, la galette n’en était que meilleure.
Était-ce dû au sentiment de frustration qui avait suivi l’annulation ?
A moins que ce ne soit le bon vin servi a cette occasion qui m’a fait l’apprécier davantage.
Marie-Jo avait sans doute raison de me raisonner a propos de la divine bouteille.
En aurais-je abusé ?
Devant un St Nicolas de Bourgueil, je ne sais pas résister
L’homme a ses faiblesses........
J'ai les miennes...
Tiens, je n'ai pas parlé de celles des femmes..
C'est vrai qu'elles en ont tant....que le blog n'y résisterait pas !
Aïe, je vais m'attirer l'ire de ces dames !
Tant pis. Je pars sur la pointe des pieds.
Au revoir.
André
mardi 26 janvier 2010
Saussey
Le temps froid n'a pas refroidi l'ardeur des 68 marcheurs présents.
Viviane et Marcel étant les responsables de cette randonnée, c'est dans leur sillage que le groupe a arpenté les sentiers de Saussey.
Ils avaient prévenu que certains tronçons du parcours risquaient d'être gras. Doux euphémisme pour dire que certains chemins seraient vraiment boueux.
Heureux donc, ceux qui écoutant les sages conseils ont prévu de chausser les bottes.
D'autres moins avisés ont fait les frais de la fange.
N'est-il pas vrai Agnès ?
Toujours aussi entêtée, à croire qu'elle le fait exprès !
Abel, quand à lui, non content de remplir ses chaussures, a décidé de prendre carrément un bain de boue.
Tous les plaisirs ne sont-ils pas dans la nature ?
Joyeux intermèdes égayant une majorité au détriment de quelques "têtes de turcs" bien ciblées.
Mais cela ne fait-il pas partie de la convivialité ?
Sacré Abel, ses facéties nous font toujours rire, et c'est bien ainsi que nous l'apprécions.
Je ne saurais trop lui conseiller de poursuivre le traitement.
Certes, Georgette a peut-être moins souri, lorsqu'elle a découvert un mari aussi crotté.
Bah ! la machine à laver et une bonne douche ont du réparer les outrages.
Je suis persuadé, que chacun d'entre nous conservera l'image d'une belle randonnée, pratiquée dans la bonne humeur, comme il est désormais d'usage à "Dunes et Bocage".
J'ai cité (et moqué) Agnès et Abel.
Qu'ils ne m'en tiennent pas rigueur, et qu'ils se rassurent....Je viserai d'autres cibles, car les occasions ne manqueront pas.
Et pan: Tournez manège.
Viviane et Marcel étant les responsables de cette randonnée, c'est dans leur sillage que le groupe a arpenté les sentiers de Saussey.
Ils avaient prévenu que certains tronçons du parcours risquaient d'être gras. Doux euphémisme pour dire que certains chemins seraient vraiment boueux.
Heureux donc, ceux qui écoutant les sages conseils ont prévu de chausser les bottes.
D'autres moins avisés ont fait les frais de la fange.
N'est-il pas vrai Agnès ?
Toujours aussi entêtée, à croire qu'elle le fait exprès !
Abel, quand à lui, non content de remplir ses chaussures, a décidé de prendre carrément un bain de boue.
Tous les plaisirs ne sont-ils pas dans la nature ?
Joyeux intermèdes égayant une majorité au détriment de quelques "têtes de turcs" bien ciblées.
Mais cela ne fait-il pas partie de la convivialité ?
Sacré Abel, ses facéties nous font toujours rire, et c'est bien ainsi que nous l'apprécions.
Je ne saurais trop lui conseiller de poursuivre le traitement.
Certes, Georgette a peut-être moins souri, lorsqu'elle a découvert un mari aussi crotté.
Bah ! la machine à laver et une bonne douche ont du réparer les outrages.
Je suis persuadé, que chacun d'entre nous conservera l'image d'une belle randonnée, pratiquée dans la bonne humeur, comme il est désormais d'usage à "Dunes et Bocage".
J'ai cité (et moqué) Agnès et Abel.
Qu'ils ne m'en tiennent pas rigueur, et qu'ils se rassurent....Je viserai d'autres cibles, car les occasions ne manqueront pas.
Et pan: Tournez manège.
André
P.S.: N'oubliez pas que nous avons modifié la randonnée du 2 février.
J'aurai donc le plaisir de vous retrouver ce jour là, à Gouville-sur Mer à 14h15 sur le parking de la filature, en lieu et place de Hauteville la Guichard que nous reprogrammerons sur le calendrier du 2ème semestre.
Pour celles et ceux qui se sont inscrits, à l'issue de la randonnée, nous tirerons les Rois, et les Reines (sic)
Tous à Gouville-sur-Mer ce 2 février 2010.
Aucune absence ne sera admise, car la randonnée sera exempte de neige, de boue, et autres aléas.
De plus, Madame Irma, une amie que je consulte régulièrement, me prophétise une journée ensoleillée. Alors.....
AD
J'aurai donc le plaisir de vous retrouver ce jour là, à Gouville-sur Mer à 14h15 sur le parking de la filature, en lieu et place de Hauteville la Guichard que nous reprogrammerons sur le calendrier du 2ème semestre.
Pour celles et ceux qui se sont inscrits, à l'issue de la randonnée, nous tirerons les Rois, et les Reines (sic)
Tous à Gouville-sur-Mer ce 2 février 2010.
Aucune absence ne sera admise, car la randonnée sera exempte de neige, de boue, et autres aléas.
De plus, Madame Irma, une amie que je consulte régulièrement, me prophétise une journée ensoleillée. Alors.....
AD
mardi 19 janvier 2010
Créances plage
Ce mardi 10 janvier 92 randonneurs se sont donnés rendez-vous à Créances.
C'est Jean-François qui a servi de guide.
Les photos sont de Gilbert.
C'est Jean-François qui a servi de guide.
Les photos sont de Gilbert.
vendredi 15 janvier 2010
MODIFICATION RANDONNEE DU 2 FEVRIER ET REPORT GALETTE DES ROIS
ATTENTION MODIFICATION DU PLANNING
RANDONNEE ET GALETTE DES ROIS
Chers amis randonneurs,
Comme vous le savez, suite aux intempéries, nous avons dû supprimer la randonnée du 12 janvier qui devait avoir lieu à Gouville sur Mer, ainsi que la « galette des rois ».
Parmi les 92 personnes inscrites pour cette dernière, beaucoup depuis, nous ont exprimé leur désir de voir se concrétiser, malgré tout, cette sympathique réunion.
Aussi, conscients de la frustration engendrée, nous avons le plaisir de vous annoncer que Jacky a démarché la Mairie et a pu obtenir une salle à la filature de Gouville sur Mer pour le mardi 2 février.
Après accord de Gilbert et Marie-Ange les organisateurs de la randonnée prévue ce jour là, à Hauteville la Guichard, le bureau a décidé de déprogrammer cette dernière.
A la place, la randonnée du 2 février se déroulera à Gouville sur Mer.
Le départ sera donné sur le parking de la filature à 14h15, et la traditionnelle galette se tiendra au même endroit à l’issue de cette randonnée.
Il se peut que parmi les personnes déjà inscrites, certaines ne puissent être libres ce jour là.
Nous les invitons à se faire connaître afin que nous puissions les rembourser.
Parallèlement, nous serons heureux d’accueillir toutes autres personnes qui ne s’étant pas inscrites précédemment, seraient désireuses de le faire maintenant. (jusqu’au mardi 26 janvier).
Amicalement.
Le bureau
RANDONNEE ET GALETTE DES ROIS
Chers amis randonneurs,
Comme vous le savez, suite aux intempéries, nous avons dû supprimer la randonnée du 12 janvier qui devait avoir lieu à Gouville sur Mer, ainsi que la « galette des rois ».
Parmi les 92 personnes inscrites pour cette dernière, beaucoup depuis, nous ont exprimé leur désir de voir se concrétiser, malgré tout, cette sympathique réunion.
Aussi, conscients de la frustration engendrée, nous avons le plaisir de vous annoncer que Jacky a démarché la Mairie et a pu obtenir une salle à la filature de Gouville sur Mer pour le mardi 2 février.
Après accord de Gilbert et Marie-Ange les organisateurs de la randonnée prévue ce jour là, à Hauteville la Guichard, le bureau a décidé de déprogrammer cette dernière.
A la place, la randonnée du 2 février se déroulera à Gouville sur Mer.
Le départ sera donné sur le parking de la filature à 14h15, et la traditionnelle galette se tiendra au même endroit à l’issue de cette randonnée.
Il se peut que parmi les personnes déjà inscrites, certaines ne puissent être libres ce jour là.
Nous les invitons à se faire connaître afin que nous puissions les rembourser.
Parallèlement, nous serons heureux d’accueillir toutes autres personnes qui ne s’étant pas inscrites précédemment, seraient désireuses de le faire maintenant. (jusqu’au mardi 26 janvier).
Amicalement.
Le bureau
mercredi 13 janvier 2010
Gouville sur Mer (rando annulée à cause du verglas)
Ce 12 janvier 2010, il ne faisait pas bon mettre un chat dehors, et encore moins un pneu de voiture.
C'est pourquoi, le bureau a pris la seule décision qui s'imposait en la circonstance, c'est à dire l'annulation pure et simple de la randonnée prévue, ainsi que la réunion sympathique autour d'une galette qui devait suivre.
Nous avons averti l'ensemble des adhérents, par téléphone ou par courriel pour ceux qui possèdent une adresse de messagerie électronique.
Peut-être que malgré tout certains ne l'ont pas été. Un oubli est trop vite arrivé, et dans ce cas, nous présentons toutes nos excuses à ceux qui n'auraient pas été prévenus.
(N'est-il pas vrai Agnès ?)
Dans cette hypothèse, Jacky, Thérèse, Jeanine, Francis, Marie-Jo et moi même nous nous sommes présentés sur le lieu du rendez-vous pour intercepter les personnes qui non prévenues auraient fait le déplacement. Heureusement ce ne fut pas le cas, la sagesse de tout un chacun l'emportant largement sur toute autre considération.
Jacky étant appellé à d'autres tâches, c'est à cinq que nous avons décidé de faire un bout de la randonnée prévue, pour voir.
Et bien, nous avons vu, et nous pouvons affirmer sans crainte que nous n'avons pas usé d'un zèle excessif en renonçant à organiser cette rando.
En effet les chemins étaient très glissants, et il était très difficile de garder l'équilibre.
Marie-Jo vous le confirmera, elle qui a chaque mètre manifestait le désir de rentrer à la maison.
Seule Thérèse semblait maintenir le cap sans appréhension, mais n'est pas Thérèse qui veut ?
Si nous avions maintenu cette randonnée, il est certain que nous encourrions une catastrophe.
Et nous ne parlons même pas des trajets motorisés.
En conclusion, n'ayez aucun regret de pas être venus.
Nous, nous ne regrettons pas notre décision qui allait dans le bon sens.
Le seul regret que nous pouvons exprimer, c'est celui d'avoir été contrariés par des intempéries dont nous nous serions tous bien passés.
A mardi, dans de meilleures conditions.
André
C'est pourquoi, le bureau a pris la seule décision qui s'imposait en la circonstance, c'est à dire l'annulation pure et simple de la randonnée prévue, ainsi que la réunion sympathique autour d'une galette qui devait suivre.
Nous avons averti l'ensemble des adhérents, par téléphone ou par courriel pour ceux qui possèdent une adresse de messagerie électronique.
Peut-être que malgré tout certains ne l'ont pas été. Un oubli est trop vite arrivé, et dans ce cas, nous présentons toutes nos excuses à ceux qui n'auraient pas été prévenus.
(N'est-il pas vrai Agnès ?)
Dans cette hypothèse, Jacky, Thérèse, Jeanine, Francis, Marie-Jo et moi même nous nous sommes présentés sur le lieu du rendez-vous pour intercepter les personnes qui non prévenues auraient fait le déplacement. Heureusement ce ne fut pas le cas, la sagesse de tout un chacun l'emportant largement sur toute autre considération.
Jacky étant appellé à d'autres tâches, c'est à cinq que nous avons décidé de faire un bout de la randonnée prévue, pour voir.
Et bien, nous avons vu, et nous pouvons affirmer sans crainte que nous n'avons pas usé d'un zèle excessif en renonçant à organiser cette rando.
En effet les chemins étaient très glissants, et il était très difficile de garder l'équilibre.
Marie-Jo vous le confirmera, elle qui a chaque mètre manifestait le désir de rentrer à la maison.
Seule Thérèse semblait maintenir le cap sans appréhension, mais n'est pas Thérèse qui veut ?
Si nous avions maintenu cette randonnée, il est certain que nous encourrions une catastrophe.
Et nous ne parlons même pas des trajets motorisés.
En conclusion, n'ayez aucun regret de pas être venus.
Nous, nous ne regrettons pas notre décision qui allait dans le bon sens.
Le seul regret que nous pouvons exprimer, c'est celui d'avoir été contrariés par des intempéries dont nous nous serions tous bien passés.
A mardi, dans de meilleures conditions.
André
dimanche 10 janvier 2010
Randonnée du 12 janvier
Chers amis,
En raison des conditions climatiques exceptionnelles qui sévissent actuellement dans le département et des prévisions météorologiques peu encourageantes pour le début de la semaine, le bureau a jugé raisonnable de supprimer la rando du mardi 12 janvier ainsi que la réunion autour de la galette qui devait permettre ensuite de nous retrouver en toute simplicité et en toute amitié pour débuter l'année.
Nos adhérents ne sont pas tous domiciliés à Gouville. Certains ont même plusieurs dizaines de kilomètres à effectuer pour nous rejoindre.
Notre activité sportive doit rester une activité de loisir accessible à tous. Soyons responsables, ne prenons pas des risques inutiles......
Bien amicalement et encore meilleurs voeux à tous .
Le bureau.
En raison des conditions climatiques exceptionnelles qui sévissent actuellement dans le département et des prévisions météorologiques peu encourageantes pour le début de la semaine, le bureau a jugé raisonnable de supprimer la rando du mardi 12 janvier ainsi que la réunion autour de la galette qui devait permettre ensuite de nous retrouver en toute simplicité et en toute amitié pour débuter l'année.
Nos adhérents ne sont pas tous domiciliés à Gouville. Certains ont même plusieurs dizaines de kilomètres à effectuer pour nous rejoindre.
Notre activité sportive doit rester une activité de loisir accessible à tous. Soyons responsables, ne prenons pas des risques inutiles......
Bien amicalement et encore meilleurs voeux à tous .
Le bureau.
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