mardi 28 octobre 2008

Pirou Plage




10 km à Pirou Plage,
pour voir les photos cliquez sur le titre


Mardi 28 Octobre
Jean-François et Françoise nous ont accueillis dans leur commune.
Certes le ciel était bien bas, mais 53 personnes se sont présentés malgré tout sur le parking de la plage où a eu lieu le rendez vous.
Jean-François aime bien nous faire sillonner les sentiers de sa commune.
Il n'a pas tort, car le site n'est pas sans laisser insensible.

Je regarde les photos prises à cette occasion, et je vois certains d'entre vous portant des capes.
Ce n'est tout de même pas les 3mn chrono de pluie qui vous ont effrayés à ce point.
En fait le temps a été tout à fait convenable.
Certains chemins regorgeaient d'eau.
Le passage des tracteurs formant des ornières, et la pluie des jours précédents en étaient la conséquence.
Mais il y n'y avait pas besoin de bottes, comme certains esprits chagrins pouvaient le penser. (N'est-ce pas Marie-Jo ?).
Une fois de plus, nous avons apprécié ce beau circuit.
Jean-François rappelait avec des trémolos dans la voix que nous avions eu un temps magnifique l'an dernier sur ce même circuit
Qu'il soit rassuré. Le ciel était d'une autre couleur, les reflets de la mer différents. Ces paysages, et toutes les diverses nuances procurent à l'oeil des sensations chaque fois nouvelles.
Jean-François dors tranquille, tu nous a fait plaisir.
André

mardi 21 octobre 2008

Portbail


En cliquant sur le titre vous verrez toutes les photos.

Deux circuits
Le matin 11km et l'après-midi 11km300.

La randonnée du 21 octobre a eu lieu à Porbail (1)
Cette commune appartient au canton de Barneville-Carteret et à l'arrondissement de Cherbourg-Octeville, et les habitants s'appellent les Port-Baillais

Arrivés bons premiers, Marie-France et Gérard piaffaient d’impatience en attendant la venue des candidats.
Ayant effectué la reconnaissance du circuit quelque temps auparavant, c’est à eux que revenait le privilège de mener la marche le long des sentiers escarpés du littoral.
Faisant fi de la pluie matinale, et du temps maussade qui persistait, c’est un groupe de 31 marcheurs qui s’est constitué au pied du baptistère.(2).

Comme deux chevaux fougueux, nos deux guides se sont élancés sur les chemins détrempés, emmenant leur petite troupe à un train qui n’était pas celui d’un sénateur.
Ayant des difficultés à retrouver son souffle, notre pauvre Michel C. devait vite lever le pouce en signe d’impuissance.
Dès lors, le cheminement put se poursuivre à un rythme plus apaisé.
Franchissant un petit pont à la queue leu leu, nous avons pu admirer de part et d’autre la lande aux magnifiques couleurs, et respirer les mille senteurs de la mer et son environnement.
Tout au long du trajet, les effluves des marais, nous ont enveloppé de leurs subtiles émanations.
Nous avons longé Saint-Lô d’Ourville, et sommes arrivés à la plage de Denneville, fief de Gérard.
Sur le chemin du retour, nous pûmes apercevoir le port, (3) puis l’église Notre Dame de Portbail. (4)
De retour dans la ville, c’est avec un plaisir non dissimulé que nous nous dirigeâmes vers une petite salle qui nous fut prêtée, le temps de prendre notre repas (Merci Marie-France et Gérard).
Chacun a pu apprécier l’apéritif offert par l’association. Un Ange P. souriant faisait office de sommelier.
Une fois de plus la convivialité fut au rendez-vous. Nous pûmes voir un président hilare faire la tournée des tables pour proposer un peu de « réconfortant ».
Le repas englouti, les thermos, remplis de café chaud firent leur apparition. (Merci Maryse et M Jo).
A 14h15 nous retrouvant à notre point de départ, notre groupe put s’enrichir de nouveaux participants, venus seulement pour l’après-midi.
C’est donc à 51 marcheurs, que nous avons parcouru un autre circuit.
Moutons paissant dans les marais salés(5), bateaux couchés sur la vase, (la marée étant basse), images de cartes postale, décor protéiforme dont on ne se lasse jamais.
Cette journée restera parmi celles que l’on n’oublie pas.
Les photos prises sont là pour nous rappeler la beauté naturelle de ce site.
A bientôt pour d’autres aventures.
André



(1)Historique de Port-Bail
Port-Bail est un foyer de civilisation ancien. C'était déjà un port d'escale sur la route de l'étain. La côte s'étendait à l'époque jusqu'à l'île de Jersey, les navires profitaient du chenal abrité des vents pour faire une halte.
Les plus anciennes traces d'habitat datent de l'an 50 avant J-C. L'activité portuaire fleurit jusqu'à l'arrivée du chemin de fer. La ville connut la période de Christianisation du Cotentin par St Marcouf et St Ortaire au 5ème siècle. De cette époque, elle conserve les ruines du seul baptistère hexagonal qu'on ait pu retrouver au nord de la Loire.
En octobre 1999, l'archéologue François Delahaye a mis à jour la base d'un fanum et un moule à cloche. L'avenir de Port-Bail est peut-être dans la recherche de son passé.
De la période médiévale, la communauté de communes de Port-Bail conserve de nombreux édifices. A noter l'église Notre-Dame de Port-Bail avec sa nef à voûte en bois du 11ème siècle et sa tour fortifiée, vestige de la Guerre de 100 ans. De vielles demeures résistent ici et là au temps, nous vous invitons à découvrir ces manoirs et châteaux.
Aujourd'hui, Port-Bail est une petite ville avec un port de 240 anneaux. Elle offre la tranquillité à ceux qui la recherche et invite les autres à la fête avec ses animations tout au long de l'année. Tous les commerces y sont présents


(2)Un baptistère est un bâtiment spécifiquement destiné à pratiquer le baptême, chez les chrétiens. Comportant une cuve baptismale (elle a parfois disparue), il est adossé à une église ou le plus souvent à une cathédrale. Ces édifices sont de formes ronde ou polygonale.
L’ampleur prise par la cérémonie sacramentelle et la splendeur du bâtiment reflètent l’importance du sacrement pour les chrétiens

Vestige de l'époque gallo-romaine, le Baptistère de Port-Bail a l'originalité d'être hexagonal. On l'estime au 5ème siècle au début de la christianisation du Cotentin.
C'est le seul baptistère retrouvé au nord de la Loire. Le baptême par immersion y était pratiqué. Il fut transformé en chapelle funéraire au 12ème siècle. Des ossements y ont été trouvés.
Le baptistère en lui même présente un grand intérêt pour l'histoire de notre département. C'est en effet le seul baptistère de forme hexagonale daté du Ve siècle, trouvé dans le nord-ouest de la France. Celui-ci a vraisemblablement été utilisé par la suite comme chapelle funéraire sous le nom de Saint-Michel. La présence du baptistère pose cependant une question : jusqu'au VIe siècle seul l'évêque peut baptiser. Or le siège de l'évêché était soit à St-Lô, soit à Coutances. Une telle présence à Portbail incite à penser que nous serions en présence d'une sorte d'évêché secondaire, une résidence privilégiée des évêques du Cotentin (d'autant plus qu'il existe à proximité de Portbail un village nommé St-Lô d'Ourville ...).


(3)Situé sur la côte Ouest du Cotentin, Portbail est un port d’échouage comportant 190 mouillages abrités des vents dominants. Accessible par la mer à l’aide d’un chenal balisé, le port placé dans un vaste havre. La proximité immédiate des îles Anglo-Normandes de Jersey, Sercq et Guernesey, en fait un point de départ idéal pour la navigation de plaisance.

(4) Eglise Notre-Dame de Port-Bail
Située en bordure du havre de Port-Bail, l'église Notre-Dame est un lieu d'exposition d'avril à septembre.
Elle garde de son histoire une voûte normande en bois, des statues en pierres polychromés du 16ème siècle et de magnifiques chapiteaux historiés du 12ème siècle.
Sa tour fortifiée du 15ème a vaillament résisté à la Guerre de 100 ans. Elle servit d'amer (point de repère) et aujourd'hui abrite le feu rouge qui guide les bateaux pour entrer dans le havre



(5) En géographie, un marais est un type de formation paysagère, au relief peu accidenté, où le sol est recouvert, en permanence ou par intermittence, d'une couche d'eau stagnante, en général peu profonde, et couvert de végétation. On parle de zone humide.
La végétation des marais est constituée d'espèces adaptées au milieu humide. Sa composition varie selon la hauteur de l'eau, l'importance des périodes d'assèchement, et selon le taux de salinité. Les espèces dominantes sont les poacées (roseaux), typhacées (massettes), les joncacées (joncs), cypéracées (carex), et autres plantes herbacées et aquatiques, et des plantes ligneuses basses. Dans les marais d'eau saumâtre, on rencontre des espèces halophiles
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mardi 14 octobre 2008

Ver

Randonnée de 10.600 km.
Vous verrez les photos en cliquant sur le titre

Pour cette randonnée du 14 octobre, nous nous sommes retrouvés sur le parking de l’église de Ver.
Je sais que certains d’entre vous l’ont cherchée cette petite commune.
Elle est pourtant bien située dans le département de la Manche.
D'ailleurs même après deux ou trois Vers ingurgités le midi, je l'ai moi même dénichée, c'est vous dire.
Appartenant au canton de Gavray et à l'arrondissement de Coutances, 320 " autochtones " y sont recensés sur une superficie de 13.9 km².
Le nudisme n'y est, ni plus, ni moins important qu'ailleurs, ce qui va à l'encontre de ce que pourrait nous laisser supposer l'expression, nu comme un Ver, et de même, contrairement à ce que ce que vous pouvez imaginer, les habitants ne sont ni des Véreux ni des Véreuses, mais des Vérotins et des Vérotines.
Pour nourrir des idées aussi saugrenues, il y a sans doute abus de la divine bouteille.
Alors si vous le voulez bien, je vous invite à suivre les conseils de la sécurité routière : Un Ver ça va, deux Vers, bonjour les dégâts.(hic).
Après cet intermède quelque peu douteux, j'en conviens bien volontiers, c'est sous l'excellente conduite de Jean-Claude et Alain que 59 adhérents de l'association ont parcouru en Ver et contre tous les 10km600 d'un bocage bien "Ver" (Re hic )
Allez sans rancune, je lève le Ver de l'amitié, et je m'en vais faire quelques rimes et quelques Vers, et puis me reposer car je sens que j'en ai bien besoin.
C'est que finalement les ans passent, et je ne me sens pas aussi Ver que dans le temps jadis (trois fois hic)
André

mardi 7 octobre 2008

Gratot


Le Mardi 7 Octobre

Michel et Ange vous ont fait découvrir les environs de Gratot sur un circuit de 13 km.
Vous étiez 55 candidats.
Malheureusement les deux photographes "assermentés"avaient déclaré forfait.