mardi 30 décembre 2008

BONNE ANNEE 2009


Se faisant les porte-parole du bureau en son entier, André et Christian, vous présentent tous leurs meilleurs souhaits pour que l’année 2009 réponde en tous points à vos plus chers désirs
Santé. Bonheur. Prospérité.
C'est la formule consacrée.
Que l'année 2009 vous comble de tous les vœux que nous formulons pour vous.
Pédestrement vôtres.

mercredi 17 décembre 2008

Reconnaissance d'Orval (rando prévue le 6 janv. 09)

Nous venons de terminer la dernière randonnée 2008, qu'il faut déjà préparer la suivante.
Nous étions huit volontaires, membres du Conseil d'Administration pour effectuer une reconnaissance à Orval ce mercredi 17 décembre.(voir photo ci contre)
Tout au long du parcours, nous avons eu la chance d'être accompagnés par un magnifique soleil.
Par contre le terrain était boueux, et de ce fait, je ne saurais trop recommander le port des bottes.
Mais le 6 janvier est encore loin, et selon le temps qu'il fera d'ici là, mon conseil sera peut-être devenu caduc.
Comme toujours une randonnée se prépare. De mauvaises surprises sont toujours possibles (chemins impraticables, routes à fort trafic etc...)
Nous nous devons d'offrir aux adhérents des circuits supportant le moins possible de critiques, sachant que même dans le meilleur des mondes la perfection n'existe pas.
Il n'est de pas de sentiers qui soient dépourvus de ronces.
Il faut donc élaguer au maximum. (photo).

Parfois ce sont des obstacles imprévus qui ferment l'accès d'un chemin tel cet arbre qu'il a fallu dégager (photo) .
Parfois nous devons faire une deuxième reconnaissance, la première n'étant pas forcément satisfaisante.

C'est d'ailleurs le cas pour cette randonnée d'Orval, dont une partie se déroule sur une route à fort trafic. Le vendredi 26 nous avons prévu de retourner sur le terrain pour tenter d'apporter des modifications à notre circuit initial.
Voyez, même durant la trêve des confiseurs, nous ne chômons pas.
Mais bon, quand on aime on ne compte pas, n'est-ce pas ?
Et puis parfois nous nous trouvons devant des situations insolites.
Je dirai même qu'il peut arriver qu'au détour d'un chemin, nous soyons en situation de faire des affaires tout à fait exceptionnelles.
Cette photo vous permettra de vous en convaincre, et peut-être vous incitera à participer aux enchères.
A bientôt.
André




mardi 16 décembre 2008

Anneville sur Mer

En cliquant sur le titre vous verrez toutes les photos .
De même, si vous cliquez sur chacune des photos insérées dans le texte, il vous est possible de les visualiser plein écran.

Anneville-sur-Mer est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville d'Anneville-sur-Mer appartient au canton de Lessay et à l'arrondissement de Coutances. Les habitants d'Anneville-sur-Mer s'appellent les Annevillais. La superficie est de 4.2 km². Elle se situe géographiquement à une altitude de 10 mètres environ.
Son nom vient de Anslevilla ou Ansnevilla et signifie en scandinave "le domaine d'Asleikr" (un nom d'homme scandinave)

Anneville-sur-Mer a été rattachée à la commune de Geffosses en 1795 et elle recouvrit son indépendance par une ordonnance de Charles X en 1830. La commune a une belle église des XIe et XIIe siècles avec une voûte en bois dans la nef.
On trouve aussi les ruines d'un ancien moulin à vent qui appartenait aux seigneurs de Pirou et qui fut vendu en 1802 à Louis-Antoine de Bougainville le navigateur.
Anneville-sur-Mer, un petit village de 202 habitants dont les activités principales sont l'agriculture, l'élevage et les métiers de la mer (huîtres, moules, etc...) ; sa proximité avec la route touristique et de villes comme Coutances et Agon-Coutainville le rendent très accessible et fort agréable à vivre.

La preuve, sa grande plage de sable fin attire presque tout au long de l'année des promeneurs équestres, des véliplanchistes et des"charavoilistes" ; l'été, les campings bordant la plage fourmillent de vacanciers qui n'ont que les dunes à franchir pour aller pique-niquer, nager, pêcher ou faire des jeux de plage en famille.

Ce mardi, l’astre solaire avait décidé de nous gâter, en nous enveloppant de ses rayons lumineux.
Il pouvait bien le " bougre " car depuis le temps qu’il nous délaissait, c’était la moindre des chose qu’il se rattrape le jour de notre randonnée, qui de plus se trouvait être la dernière de l’année 2008.
Oh certes, à aucun moment, nous n’avons risqué une quelconque insolation, ou le moindre coup de soleil.
Même si la proximité de Noël s’y prête, il ne faut tout de même pas rêver.
Ce 16 décembre, il était déjà réconfortant d’avoir la lumière du soleil, nous n’allions tout de même pas réclamer de notre astre préféré qu’il nous chauffe comme en plein été.
Je vous vois venir.
Vous voudriez bien le beurre et l’argent du beurre ?
Et pourquoi pas la fermière tant que vous y êtes ?
Quoique à la réflexion , dans ce dernier cas, pour ma part, je demande à voir comment elle est fichue. Sait-on jamais ?

Jean-François et Paulette nous attendaient pour nous emmener sur le circuit qu’ils nous avaient concocté.
Avec ce duo, nous ne risquions pas de nous égarer.
Jean-François, le Pirouais avait bien appris le circuit, et Paulette, en Annevillaise confirmée pouvait prétendre mieux connaître sa commune que quiconque.
Tous ces atouts réunis, ce sont 68 marcheurs qui aujourd'hui, ont accompli un superbe périple de 10 km, tout d'abord dans les marais et ensuite dans les dunes d'Anneville-sur-Mer.

Au retour, afin de fêter notre dernière sortie de l’année, quelques bonnes âmes avaient convié l’ensemble des randonneurs à se réunir sur le parking du centre.
Boissons chaudes et pâtisseries ont alors été extirpées des voitures. .
Qui n’a pas apprécié le vin chaud de Maryse ?
Ou bien encore le clafoutis de Gustave, confectionné par Jeannine sa tendre moitié ?
Les nougatines et le café de Marie-Jo, ont semble t-il séduit, une fois encore ?
Quid des gâteaux de Thérèse, de Mireille, ou de Paulette, qui toutes trois ont en plus servi le café que leurs Thermos avaient conservé bien chaud ? .
Est-il besoin de rappeler la qualité des pâtisseries toutes " faites maison " ?.
Encore bravo à nos " petites fées du logis" qui se sont surpassées pour le simple plaisir de procurer du bonheur autour d’elles.
Beaux élans de confraternité, dont on aimerait qu’ils fussent notre quotidien.
Je vous souhaite à toutes et à tous de bonnes fêtes.
André.

Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide et la solidarité visant à un but commun: l'épanouissement de chacun dans le respect des différences.
(Françoise Dolto)

mardi 9 décembre 2008

St Aubin du Perron

Les photos sont disponibles en cliquant sur le titre ou "ici"

Petit village de la Manche dans la région Basse Normandie, Saint Aubin du Perron fait partie du Canton de St Sauveur Lendelin.
Situé à 65 mètres d'altitude et voisin des communes de Périers et St Sauveur-Lendelin, 218 habitants résident dans la commune de St aubin du Perron sur une superficie de 762 hectares (soit 28,6 hab/km²).

Cinquante cinq randonneurs sont venus au rendez-vous de cette randonnée très spéciale.
C’est à dessein que je dis " très spéciale ", car il fallait être vraiment animé par un désir spécifique pour venir à St Aubin du Perron.
Ce n’est pas un euphémisme de dire que le temps ne se présentait pas sous les meilleurs auspices, et que les chemins regorgeaient de boue.
Plus loin, je vais y revenir à cette boue.

Au bureau de " Dunes et Bocage ", il y a longtemps que nous avions fait le constat que nos randonneurs présentaient un état de fatigue permanent.
Beaucoup de visages s’étiolaient, et l’anémie guettait les plus vulnérables.
Dans le secret de nos délibérations, (eh ! oui, cela nous arrive parfois) il fut décidé de faire quelque chose pour revigorer nos adhérents, et les remettre dans le droit chemin (si j’ose dire)
Je ne sais qui en eut l’idée le premier ?
Peut-être moi ? Après tout, je ne refuse pas d’en assurer la paternité, même si la décision fut prise collectivement.
Qu’importe d’ailleurs. Toujours est-il qu’à la majorité des voix, et puisque rien n’allait plus, la décision fut prise de mettre nos adhérents dans les "boues".
Ben oui c’est comme ça. Un Bureau est là pour prendre des décisions. Après tout, vous nous avez élu, et c’est donc à nous de savoir ce qui est bien ou mal pour vous.
Sacrebleu, vous n’allez pas commencer à râler.
Oh ! et puis, si vous n’êtes pas convaincus du bien fondé de notre décision, ouvrez donc n’importe quelle gazette scientifique à votre portée.
Dès la première page, cette revue vous vantera les vertus de la Thalassothérapie et de la Balnéothérapie ?.

Certes si nous sommes attachés à votre santé, notre philanthropie ne va pas jusqu’à vous offrir un séjour dans un de ces établissements spécialisés. Ce serait d’ailleurs impossible pour nos finances. (dixit Jacky, notre trésorier)
D’ou l’idée de vous proposer une randonnée qui puisse vous apporter tous les bienfaits sans débourser un " radis ". (Jacky, -encore lui- peut pousser un ouf de soulagement)
Voilà, vous comprenez mieux maintenant pourquoi, unanimement, nous avions décidé de vous plonger dans cette fange bienfaisante.
Désormais, vous savez que c’était uniquement pour votre beauté et votre santé.

Certes, j'en conviens, c'est moins propret que les bains de mousse parfumés, dont vous avez sans doute l’habitude de prendre, mais croyez moi, c'est tellement plus efficace.
Ce mardi 9 décembre, vous aurez ainsi découvert, ou redécouvert pour certains les bienfaits et les vertus thérapeutiques de la boue, dont dois-je vous le rappeller, la spécificité et les propriétés peuvent, suivant les cas, soigner ou adoucir la peau, soigner et guérir différentes affections.
Vous qui êtes venus, c’est que déjà, vous aviez compris qu’il était inutile de se payer des cures thermales fort onéreuses, ou encore effectuer des déplacements coûteux, alors que tout bêtement, pour trouver ces boues bienfaisantes, et sans bourse délier, il n’est que de venir à St Aubin du Perron.
Vous vous êtes donc déplacés. C'est déjà un premier pas.
Je ne regrette qu’une chose.
Vous n’avez pas été jusqu’à illuter la totalité de vos membres dans cette belle gadoue salvatrice.
J’ai bien cru qu’Agnès allait s’y lancer à corps perdu, mais c’était sans compter sur Francis qui ne semblait pas encore persuadé des bienfaits de cette thérapie.
Quoique, en voulant la retenir, il a failli lui même prendre un premier bain.
Raté de peu, cela aurait été un beau spectacle, de les voir tous deux patauger dans ce margouillis odorant, mais annonciateur de bonne santé.
Une autre fois, c’est Jean-Claude qui a tendu ses bras, toujours à Agnès qui s’y réfugiait avec délices, à croire qu’elle trouvait beaucoup de plaisir à se faire secourir par des hommes, que l'on dit virils.
(Comme moi, vous n’aurez pas été sans remarquer qu’ils sont tous les deux porteurs de barbe).
De là a conclure que finalement Agnès préfère s’attacher à la pilosité des hommes plutôt qu’aux bains fussent-ils bons pour la santé, il n'y a qu'un pas que je n'hésite pas à franchir.
A ce sujet, je ne sais ce qu’en pensent Jeannine, Colette, et Claude ?
Il faudra leur poser la question.
Fouteur de m….. me diront certains.
J'ai déjà entendu cela. Bah ! ils n’ont pas tort, et je revendique cet attribut, ne vous en déplaise.
Tiens, j'en ai même oublié Marie-Jeanne, qui n’a pas été en reste pour s’appuyer sur des épaules charitables.
Il y en a d'autres, que je ne puis citer nommément, ne connaissant pas leurs noms.
Il m'a été rapporté que Huguette a pu goûter les délices de cette belle boue.
Malheureusement, je n'ai pu fixer sur la pellicule ce moment héroique.
Personnellement, j'en retire une certaine frustration.
Permettez moi d'espérer que chacun de vous retiendra de cette rando qu’elle fut la plus profitable depuis fort longtemps.
Boue, pluie, grêle auront été au menu pour le plus grand bien de notre teint et de nos articulations.
A vous, qui êtes venus à moindres frais profiter de cette cure de santé, "Dunes et Bocage" vous attend mardi prochain à Anneville-sur Mer pour de nouvelles aventures.
Dores et déjà, je puis affirmer que grace à notre action, vous aurez retrouvé le tonus, qui peut-être vous faisait défaut jusqu’alors.
Si vous ne l’avez déjà fait, il ne vous reste qu'à dire merci.
A qui ?
Au bureau bien sûr, qui reconnaissez le, n’est pas avare d’heureuses initiatives.
A bientôt (peut-être)
André

Il faut aimer la nature et les hommes malgré la boue.
[Jules Renard]

samedi 6 décembre 2008

Téléthon


Les photos sont disponibles en cliquant sur le titre

Cette randonnée au profit du Téléthon était ouverte à tous, et grâce à votre participation massive a été une réussite dont nous ne pouvons que nous énorgueillir.

Bel élan de solidarité pour le téléthon 2008.

Comme chaque année, notre Association a tenu à s’associer aux opérations, pour l’aide à la recherche médicale.
Notre modeste contribution, a permis à Maryse, et Jeannine, nos deux caissières de collecter 396 €, intégralement reversés aux responsables du Téléthon.
Goutte d’eau sans doute, dans un océan de misères, mais les petits ruisseaux, ne font-ils pas les grandes rivières ?
C’est ce qu’ont du penser les 110 marcheurs, qui à l’appel de notre association se sont présentés devant l’espace culturel, ce samedi après-midi..
Quel beau clin d’œil à ces journées de fraternité ?
Jeunes et moins jeunes avaient voulu marquer leur désir de solidarité.


On entend souvent l’expression de 7 à 77 ans.
Ce cliché est désormais d’un autre âge.
L’âge minimum du bon citoyen commence bien plus tôt, et je puis l’affirmer aujourd’hui, en interviewant deux précurseurs en la matière.
Alicia et Erwan, (sur la photo) ne totalisent pas, tous deux réunis, plus de 33 mois.
Sans rire, on peut donc en conclure que la prise de conscience s’insinue dans les esprits, de plus en plus tôt.
Voulant savoir ce que représentait pour Erwan cette journée de solidarité, ses yeux se sont éclairés d’un air malicieux, et Alicia entendant la question posée à son frère a dit tout simplement " Areu, areu ".
J’ai compris que ces deux " bouts de choux "iraient loin, et que l’esprit de citoyenneté leur était déjà chevillé au corps.
Merci à tous les deux, et merci aux parents qui inculquent aux enfants dès leur plus jeune âge, les valeurs essentielles que sont la morale et l’abnégation.
Et comme aurait dit un certain Corneille de ma connaissance " La valeur n’attend pas le nombre des années "

Qu'en pensent Clémence, Juliette, Margaux, ces trois enfants dont l'âge ne dépasse pas 12 ans ?
Mesurent-ils l'importance que leur présence nous inspire, face à une cause nationale qui ne doit laisser personne indifférent ?
Se rendent-ils compte que leur simple participation, est un signe d'encouragement lancé aux aux plus déshérités de notre société.

J’ai tant d'anecdotes à vous raconter pour vous démontrer que la solidarité n’est pas un vain mot.

Je vous citerai le cas d’une adhérente, Josette pour ne pas la nommer, qui pour des raisons de santé ne peut plus venir faire nos randonnées du mardi, et ce depuis de longues semaines.
Dans un élan de confraternité , qui l'honore, elle a bravé ses douleurs et ses incertitudes pour se joindre à notre groupe. Et comme nous tous, elle a parcouru les 10 km du circuit dédié au téléthon.
Merci Josette, pour le courage et la ténacité qui t'ont aiguillée tout au long de cette épreuve. Je sais que tu tenais à nous honorer de ta présence, pour une cause qui te tient tellement à cœur.
Je crois affirmer que tu as pleinement réussi, ce qui pour toi était un ultime défi face à la souffrance
Devant cette volonté, Josette ne peut que nous inspirer le respect.
Combien de " Josette " nous faudrait-il pour que la France retrouve la dignité qu’elle semble perdre inexorablement depuis quelques décennies ?.
Après cette expérience, je crois que je puis annoncer le grand retour de Josette dans nos randonnées hebdomadaires. C’est en tout cas le vœu que je formule.

Jeaninne, a voulu vaincre, elle aussi la douleur qui l'empêche de se joindre à nous depuis déjà trop longtemps.
Vain espoir, car elle a du renoncer au bout de quelques centaines de mètres, mais quel bel exemple de volonté a saluer également.

Cela m'incite a remercier tous ces valeureux qui au mépris de leur propres douleurs veulent témoigner leur solidarité envers ceux qui en ont encore plus besoin.
Devant un monde porté par tellement d'indifférence, et de repli sur soi, n'est-il pas réconfortant de voir qu'il y a encore des hommes et des femmes qui se redressent fièrement, et refusent d'abdiquer devant l'intolérance, et l'oubli.

J’en finirai par une note de gaieté.
Dès 20h, nous nous sommes retrouvés, nombreux au VTF, où plus de mille repas auront été servis pendant la durée du Téléthon.

C'est autour d'une bonne choucroute que chacun d’entre nous a pu terminer sa bonne action au service de la recherche sur la myopathie, et autres maladies génétiques.
Et que d’émotion encore, devant tous ces bénévoles qui durant deux jours se sont mobilisés, et ont sacrifié sur leur temps pour remplir leur mission.
Tout s’est déroulé dans une bonne humeur communicative.
Je citerai Corinne, Jeannine, Josette, Francis, pour ne citer qu’eux, qui par leurs facéties ont pu nous faire oublier le caractère solennel de notre rassemblement.
Repas, musique et danse ont permis de clore une journée bien remplie.

Le Téléthon 2008 a maintenant vécu, vive le Téléthon 2009.
A bientôt
André







mardi 2 décembre 2008

Blainville-sur-Mer

En cliquant sur le titre vous aurez accès aux photos.
Mais le diaporama n'est pas visible en plein écran. Le téléchargement est toujours possible.

Si vous cliquez sur une photo ci dessous, vous pouvez la visionner plein écran.


Dans mon dernier billet, j’émettais un doute sur les capacités d’orientation de nos meneuses du jour.
Toute honte bue, je dois reconnaître que j’avais tort, car non seulement Corinne et Françoise n’ont pas perdu le Nord, mais elles ont réussi le tour de force de nous ramener tous sains et saufs à notre point de départ, ce qui sans rire est un exploit pour des néophytes.
Nous étions 54 à boucler les 10 km de ce circuit, mi-bocager, mi-côtier.
Aiguillonnées par le désir de montrer leurs capacités, nos deux animatrices nous ont entraîné dans leur sillage à un rythme que je qualifierai d’enfer.
Etaient-elles animées par le désir de prouver, ce dont elles étaient capables, ou tout simplement pour fuir au plus vite les éléments atmosphériques qui se liguaient pour gâcher notre sortie ?
Je soupçonnerais bien volontiers " notre petite Corinne " d’avoir voulu démontrer la supériorité de sa jeunesse, face aux " petits vieux " qui l’entourent, comme elle aime à nous le rappeler si souvent, mais affectueusement.
Je serais enclin cependant, à pencher pour la seconde hypothèse.
En effet, les strato-cumulus, les nimbostratus, et je ne sais quels autres petits frères en " us " sont venus nous apporter de la pluie, et encore de la pluie.
Il faut regarder les photos pour voir le spectacle engendré par le mauvais temps.
Les capes et les parapluies étaient de sortie, c’est le moins qu’on puisse voir.
Je ne connais pas tous les noms des randonneurs.
Aussi n’en retiendrai-je que quelques uns, qu’il m’est possible d’identifier.
A commencer par Evelyne.
Encapuchonnée comme si elle devait affronter le blizzard, elle s’était munie en plus d’un parapluie. Mais ce dernier ne semblait pas convenir à la situation, tant le vent soufflait, et le risque était grand de le voir s’envoler, ou de se retourner comme une crêpe.

Gustave se reconnaîtra lui aussi. Nouvel adhérent, il pourra garder un souvenir humide de ses débuts en randonnée.

Emberlificoté sous sa cape, Francis semblait lui, ne pas savoir à quel saint se vouer, si ce n’est à Sainte Jeannine, absente ce jour là, sûrement au chaud chez elle, et méditant sans doute aux bienfaits que procure un toit en période d’intempéries.
Comment décrire Abel dans son accoutrement ?
Un extra terrestre parmi les humains ?
Quoique, avec son " puncho ", et son chapeau fixé sur la capuche en guise de sombrero, il avait également tous les attributs vestimentaires d’un Péruvien. Bienvenue au chef inca dans la tribu des randonneurs Dunes et Bocage !

A t’on pu admirer les paysages, et le relief de la côte ? J’en doute.
Le plus important n’était-il pas de regarder ou nous mettions les pieds, et de protéger les visages.

Parvenus au " chemin de l’Amour ", une éclaircie de bon aloi, a permis à quelques uns de se regrouper pour une photo, au pied du panneau de signalisation.
Que recherchiez vous Agnès, Colette, Marie-Jeanne, Marcel, Francis, et d’autres ?
L’aventure d’un jour ?
Un vœu lancé, telle une bouteille à la mer ?
Comment pourrai-je savoir ce que vous aviez en tête à ce moment la ?
Chacun n’a t-il pas son jardin secret ?


Presque arrivés au terme de cette randonnée, le ciel noir a de nouveau déversé des trombes d’eau.
Il fallait vous voir hâter le pas, en essayant de résister aux forces conjuguées des éléments déchaînés.
Au pied des voitures l’eau dégoulinait des cheveux, des habits, des chaussures. Comment se changer ?
Cruel dilemme !

Corinne, Françoise, certes vous ne nous avez pas égarés comme je le craignais, mais tout de même vous auriez pu implorer les divinités afin qu’elles nous épargnent, au moins le temps de cette marche.
En bonne pécheresses, sans doute n’êtes vous plus écoutées depuis bien longtemps.
Tant pis pour nous !
Sans rancune.
André

samedi 29 novembre 2008

Reconnaissance rando de Blainville-sur-Mer


Ce samedi après-midi, nous avons effectué une reconnaissance du circuit que nous vous proposerons le mardi 2 décembre.

Ce jour là, Corinne et Françoise (ci dessous, étudiant l'itinéraire et se plaçant délibérant sous la protection de je ne sais quelle puissance occulte) seront les deux préposées chargées de vous guider tout au long de la randonnée.
C’est donc à elles que revenait la tâche d’étudier la topographie du parcours.
Mais, pouvions nous décemment laisser deux « frêles » femmes s’aventurer seules le long des chemins, sentiers, et hameaux, fussent-ils de Blainville, et ses environs ?
Certes, nous ne sommes pas à Chicago, mais tout de même !
Que nous aurait-on reproché, si elles avaient fait une mauvaise rencontre ?
Inversement, qu’auraient dit leurs compagnons, si, lors de leur pérégrinations, elles avaient trouvé « bonne fortune », ou « meilleure fortune », si vous voyez ce que je veux dire ?
On peut tout imaginer. Le pire comme son contraire.
Il ne fallait donc pas laisser prise à l’une ou l’autre de ces situations.
C’est pourquoi, elles ont reçu le renfort d’un contingent de volontaires pour les aider dans leur prospection.
C’est donc à 9 que nous nous sommes retrouvés ce jour, à 14 h sur le parking du stade de Blainville.


Sur la photo du groupe, que je publie ci-dessus, outre nos deux éclaireuses citées plus haut, qui se trouvent au premierplan, vous reconnaîtrez de gauche à droite, Evelyne, Christian, Marie-Jo, Ange, Daniel, et Jean-François en avant.
(L’auteur du cliché, n’apparaît pas sur celui-ci, ce qui n’est pas plus mal, vous en conviendrez avec moi).
Comme à l’accoutumée, Christian avait édité une proposition d’itinéraire, qu’il avait établie sur une cartographie.
Munies de ce précieux sésame, Corinne et Françoise ont pu nous entraîner sur les chemins qui constitueront votre randonnée de Mardi prochain.
Muni d’un sécateur qui ne le quitte jamais, Christian, encore lui, à coupé les ronces traîtresses qui pourraient égratigner, mesdames, vos jolis minois. Que de prévenance, n’est-ce pas ? (voir photo ci-contre).


Que dire sur cette reconnaissance, effectuée par un temps clément ?
Il s’agit d’un très beau circuit, exempt d’embûches (merci Christian pour ton zèle à élaguer).
Nous demeurons au niveau de la mer, donc pas de dénivelés pour ceux qui souffrent dans les montées.
Nous traversons la campagne et longeons la mer, d’où une transition qui ne nous apporte que des beautés naturelles.

Les chemins sont secs, et ne nécessitent donc pas de bottes.
J’aurai tout dit de ce qui vous attend.
Alors, pour mardi, vous n’avez aucune excuse à nous formuler.
Nous vous attendons donc tous à Blainville, et que l’aventure soit l’aventure.

P.S : Si par hasard, nos deux acolytes chargées de nous emmener perdaient le nord, rassurez vous, notre ami Christian saura les remettre dans le droit chemin.
Alors à très bientôt.

André

mardi 25 novembre 2008

Montmartin sur Mer






Les photos sont disponibles en cliquant sur le titre ou "ici"

Mardi 25 novembre 2008


La randonnée de 10km300 au départ de l'Eglise de Montmartin-sur-Mer .

Avant propos.
Historique sur Montmartin (informations recueillies sur la "toile"

Montmartin-sur-Mer est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie).
La ville de Montmartin-sur-Mer est le chef lieu de canton de Montmartin-sur-Mer et appartient à l'arrondissement de Coutances. Les habitants de Montmartin-sur-Mer s'appellent les Montmartinais et Montmartinaises.
Située géographiquement à une altitude de 50 mètres environ, sa superficie est de 9.6 km².

Quand on évoque Montmartin-sur-Mer, commune de 1 300 habitants, on pense à la pierre de Montmartin, cette pierre calcaire aux teintes gris bleu extraite des nombreuses carrières à ciel ouvert, caractéristiques de son paysage.

Le bâti du bourg témoigne encore de la qualité de cette pierre qui servit à la construction du pont Alexandre III, à Paris pour l'exposition universelle de 1900, la mise en lumière des bâtiments publics mettant en valeur sa beauté. Très pure, elle convenait parfaitement pour la fabrication de chaux, dont le commerce fit la prospérité du pays au 19 ème siècle. Avec les carrières, les fours à chaux faisaient vivre un 1/3 de la population.
Plusieurs fours sont encore visibles, les "Gravelets", "l'Epine au Page", classés à l'inventaire des monuments historiques. Les carrières ont été transformées en site naturel d'escalade ou d'observation pour les géologues.
A Montmartin-sur-Mer, au Moyen-Age, le commerce était déjà actif avec une foire connue dans toute l'Europe, comme l'assurent les historiens.
Le chef lieu de canton connaît toujours une activité commerciale importante malgré le déclin rapide de cette foire médiévale.

Formidable journée puisque le soleil s'est montré fort aguichant.

Certes au pied de l'Eglise, dans l'attente du départ, il ne faisait pas bien chaud.
Pour s'en rendre compte, il n'était que voir notre Président tressautant d'un pied sur l'autre, et tenant d'une main le col de son blouson pour le serrer sur son cou.
Transi, Daniel n'a d'ailleurs pas tardé à donner le signal du départ.
Il faut dire que s'il était resté quelques instants de plus sur la place de l'Eglise, il se serait momifié, là, sous nos yeux.

Croyez bien que je n'exagère qu'à peine.

Bon, ce n'était tout de même pas un froid sibérien. Et puis Daniel n'est peut-être pas la référence, car tout Président qu'il est, cela ne l'empêche pas d'avoir une attitude quelque peu pusillanine devant le froid.

Tiens,vous qui cherchez peut-être une idée de cadeau qui pourrait lui faire plaisir, et en même temps lui rendre service ? Un bon cache-col en peau de lapin pourrait faire l'affaire; en vison si vos moyens vous le permettent.

Bon j'arrête de délirer, car je sens que mon poste de secrétaire est désormais en sursis.
De là, à me retrouver, dès demain, à pointer à l'A.N.P.E., il n'y a qu'un pas qui peut-être vite franchi. Les patrons vous savez sans doute ce que c'est ? Peut-être même y en a t-il parmi vous ?

Après toutes ces fantasmagories débitées à l'emporte pièce, j'en conviens, laissez moi revenir au départ de cette randonnée.

Je vous disais donc que Daniel avait mis fin à l'inertie qui commençait a peser, en donnant le top d'un décollage salvateur.

Le mouvement a alors rapidement réchauffé les corps, et fait oublier le froid. Les couleurs sont revenues sur les visages.

Les 75 randonneurs ont pu suivre Gérard sur les sentiers qu'il avait précédemment reconnus lui même avec quelques autres volontaires.


Beau spectacle des anciennes carrières du Gravelet qui servaient encore il y a peu pour l'entraînement en escalades.





"Merci à Danièle de nous avoir transmis cette remarquable photo (insérée par Christian)"






Le trajet d'un peu plus de 10 Km nous a menés jusqu'à la lisière de Regnéville, avec vue sur son Eglise, et les vestiges du château fort.

A l'horizon nous avons pu bénéficier d'une vue sublime sur le havre de Regnéville, de même que sur la pointe d'Agon et son sémaphore.

Au retour nous avons emprunté ce qui fut autrefois une ligne de chemin de fer.

Nous trouvant en position dominante, il nous était possible d'apercevoir les flèches de la cathédrale de Coutances, et face à nous, en point de mire l'Eglise de Montmartin, côté Ouest, qu'il nous restait à atteindre pour clore cette randonnée.

A n'en pas douter, il restera dans l'esprit de chacun de nous la satisfaction d'une randonnée fort agréable.

Seule Georgette aura eu à surmonter un léger essoufflement, vite maîtrisé grâce à l'aide d'Abel qui a su l'entourer, et la pousser au besoin.

De toute façon notre ami Ange veillait, comme à son habitude.

Et un ange qui veille, ce n'est pas rien.


Comme toujours, Marie-Jeanne nous a gratifié de sa bonne humeur oh! combien communicative.Une fois de plus, nous lui en saurons gré.





Tenez, je vous mets sa photo. Ceux qui ne la connaissent pas n'auront plus d'excuses, et elle, elle sera ravie.(enfin c'est moi qui le dis)





J'ai l'esprit un peu folâtre aujourd'hui, ne trouvez vous pas ?







Le fou n'aime pas la marche....
Pourquoi ?
Parce qu'il la rate !

R. Devos

A mardi prochain à Blainville-sur-Mer

(si je n'ai pas été viré d'ici là)

André

mardi 18 novembre 2008

Boisroger

Pour voir les photos n'oubliez pas de cliquer sur le titre ou "ici"


Un peu d'histoire
Boisroger, commune pleine de charme est agréable à parcourir. On peut se demander cependant comment un "heureux hasard" fit découvrir au peintre Adolphe Willette, dit "Pierrot de Montmartre" la maison qu'il acquit à Boisroger à la fin du XIXème siècle et où il effectua de longs séjours avec sa famille. Habitué à la vie particulièrement active, joyeuse et intense des artistes et intellectuels de l'époque. Adolphe Willette trouvait à Boisroger calme et détente. Les couleurs de cette région lui convenaient mieux que celles du Midi qu'il trouvait trop intense
.


Ce mardi 18 novembre, Daniel, notre Président nous souhaitait la bienvenue à Boisroger, petit village rural de 153 habitants situé à 5 km du centre de Gouville sur Mer et à 10 km de Coutances
Ayant élu domicile depuis peu dans ce havre de paix, et donc devenu citoyen Boisrogeais, il nous avait donné rendez vous sur le parking de la mairie de sa commune adoptive.
C’est sans doute pour l’honorer sur son lieu de résidence, que les randonneurs sont venus si nombreux.
Nous étions 71 participants à le suivre sur les chemins de Boisroger et de Gouville-sur-Mer, communes limitrophes aux frontières invisibles.
Ne dérogeant pas à la règle, cette sortie de 11 km s’est déroulée dans la bonne humeur générale

N’est-il pas agréable de constater l’établissement de rapports chaleureux et amicaux entre les personnes du groupe de marcheurs ?
Cette convivialité de bon aloi, se retrouve dans les difficultés passagères rencontrées par certains lors des passages difficiles.
Je vous en laisse juges en vous invitant à regarder cette photo, accolée..
A gauche vous verrez Jean-Claude et Marie-Jeanne et à droite Ange et Huguette.
Certes, comme tout un chacun, vous n’aurez pas été sans remarquer que notre circuit regorgeait d’eau ?
Cependant, ces messieurs montrent un zèle à remplir leur mission de sauveteurs, qui me laisse pantois, à moins que ce ne soit les dames qui profitent de l’occasion qui leur est offerte pour jouer les victimes en détresse.
Chacun semble y trouver son compte, et c’est bien là l’essentiel, me direz vous ?
Vous avez bien raison !

Comme vous avez sans doute pu le remarquer, les difficultés ne manquent pas dans la vie.
Aussi, avons nous le choix de les concevoir comme quelque chose d'insurmontable ou comme un défi à relever.
Personnellement je pense que toutes les occasions sont bonnes pour oublier les tracas quotidiens.
Alors quoiqu'il arrive, donnons nous l’opportunité de nous égayer, même pour des petits riens.
Chaque mardi, marcher, tous ensembles, ,nous en donne l’occasion.
Ne boudons donc pas davantage notre plaisir, et continuons à parcourir nos sentiers normands dans la fraternité.

Un rayon de soleil dans un monde de brutes, cela n’a pas de prix.

Les idées fixes sont comme des crampes au pied. Le meilleur remède, c’est de marcher dessus ;

A mardi.
André.

mardi 11 novembre 2008

Munneville le Bingard

Pour voir toutes les photos cliquez sur le titre

La pluie avait commencé à tomber dès potron-minet, pour atteindre son paroxysme vers midi.
Aussi ne faisait-il pas bon mettre un chien dehors, et encore moins un randonneur ?
C’est ce qu’ont du penser certains d’entre vous, qui ont préféré pratiquer « la politique de l’autruche » ?
Nonobstant les difficultés, quarante courageux n’ont pas hésité, eux, à « aller au charbon ».
Ils ont eu bien raison, car le Dieu des randonneurs (tiens d’où sort-il celui la ?,)avait décidé de veiller sur eux.
Il a plu qu’il n’ait pas plu pendant la durée du trajet.(sic).
Ra, Dieu Soleil (encore un ?)a même eu la délicatesse d’envoyer quelques rayons qui ont été les bienvenus.
Quand au terrain, il y aurait davantage à dire.
Un peu humide ?
Ah ! serai-je trop modeste ?
Je vous le concède, on peut dire que c’était carrément gras.
Au départ , ceux la même qui avaient effectué la reconnaissance, ne vous avaient-ils pas vivement conseillé le port des bottes ?
Mais si, je le sais car moi même, je n’avais pas envie d’enfiler des bottes, fussent-elles de sept lieues, mais ne faut-il pas parfois, raison garder ?
Michèle, Marie-Jeanne, Agnès, le trio infernal, que n’avez vous écouté ces sages conseils ?
Avec vos belles chaussures, il n’était que vous voir patauger dans la boue, et vous entendre pousser des cris d’orfraie pour mesurer le cocasse de la situation.
Comme au théâtre, nous avons eu nos bouffonnes de service qui par leurs facéties nous ont déridé.
Merci en tout cas de nous avoir apporté à si bon compte, le plaisir de rire à vos dépens, en toute amitié, il va de soi.
Oh ! Pierrette, n’a pas été en reste pour nous divertir, elle aussi.
Certes, elle avait eu la sagesse de se botter. Mais que voulez vous, là ou il faut des cuissardes, est-il raisonnable de s’aventurer avec des bottillons.
J’espère qu’après ce bain de pieds forcé, elle n’a pas contracté une mauvaise angine.

Mis a part ces péripéties, ce fut une belle randonnée.
Michel et Jean-François en bons petits soldats, ne nous ont pas perdu, et c’est bien l’essentiel.
Thérèse et Francis ont été nos anges gardiens. Francis a été particulièrement méritant en aidant les dames dans les passages difficiles.
Sans lui, il est à parier que certaines d’entre elles auraient peut-être fait une mauvaise chute dans l’eau, où ce qui est pire dans la boue. (quoique, les bains de boue sont dans l’air du temps)
Le photographe peut regretter la photo qui aurait pu être prise dans ces circonstances tragico-comiques.
Ne soyons pas méchants, c’est sans doute mieux ainsi.
J’allais oublier un autre guide qui a retenu notre attention quelques instants.
Volant de branches en branches, il semblait nous montrer le chemin à suivre.
Comment vous ne voyez pas ?
Si je vous dis qu’il fait partie de la famille des strigidés ?
Pas plus ?
L’ordre des strigiformes ?
Cela ne vous dit toujours rien ?
Seriez vous des ignares ?
Si je vous dis que lorsqu’il chante, il bouboule, bubulle, hue, ulule, hulule, tutube ou miaule.
Mais non, ce n'est pas un chat ?
Ah ! au chat, vous préférez donner votre langue.
Ben voyons à l’école, ça ne vous dit rien, chou, caillou, genou ?
Je vous sens frémir.
Hibou.
Ah ! vous l’avez dit, bouffi ?
Que ne faut-il faire pour vous mettre sur la voie ?

Maintenant, si vous avez envie de le voir ce hibou, (moyen Duc), il se trouve dans les branches là à côté, sinon allez visionner les photos mises sur ce blog.
D’accord, vous le devinerez plus que vous ne le verrez !

Je fais ce que je peux.
Si vous voulez mieux la prochaine fois, vous n’avez qu’à m’offrir un télé objectif, na.
Sans rancune.
A mardi
André

mardi 4 novembre 2008

Courcy

Pour voir les photos de la rando cliquez sur le titre.

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Courcy est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville de Courcy appartient au canton de Coutances et à l'arrondissement de Coutances. Les habitants de Courcy s'appellent les Courcyais et étaient au nombre de 469 au recensement de 1999. La superficie est de 11.6 km². . Elle se situe géographiquement à une altitude de 74 mètres environ.

Avant propos avant randonnée officielle:
Les photos du 31 octobre ci-après vous permettront de juger si besoin en est, combien est parfois difficile la tâche des volontaires qui reconnaissent les circuits.
Avec leurs vêtements de pluie,vous ne reconnaîtrez peut-être pas sur ces vues, Thérèse, Evelyne, Francis, Ange, Marcel.
Vous ne verrez pas Christian, et pour cause, c'est lui qui manie l'appareil photo.
Bravo à ces 6 électrons libres pour qui le devoir passe avant toute autre considération.
Croyez moi, ils ont bien mérité le petit café qu'ils ont l'air de siroter avec beaucoup de bonheur

André



Certains, peut-être, trouvent que nos sorties manquent de vitalité Pour leur démontrer qu’au contraire, nous ne souffrons pas d’atonie, je les convie à regarder les photos publiées sur ce site. .
De même, je m’adresse à tous ceux qui rêvent de s’envoler vers des contrées lointaines, à la recherche d’épopées pouvant leur procurer quelque grand frisson.
Pourquoi aller par monts et par vaux chercher périls et aventures, alors qu’à quelques encablures de chez vous, à Courcy, plus précisément, il vous est possible de vivre des moments d'une rare intensité.
A n’en pas douter les 63 participants à la randonnée Courcyaise ne me démentiront pas, car ce mardi 4 novembre, ils ont connu l’aventure avec un grand A.
Un chemin inondé, bloquant leur cheminement, il fallait voir ces femmes, et ces hommes escaladant périlleusement le talus avoisinant, pour se sortir coûte que coûte du mauvais pas dans lequel ils s’étaient fourvoyés.
A ce sujet, je dois dire qu’il ne manquait pas de volontaires mâles pour aider les dames dans leur ascension. Notre ami Christian, n’était d’ailleurs pas le dernier à exécuter cette noble tâche, en poussant fortement les croupes rebondies qui s’offraient à ses deux mains.
Je n’irai pas jusqu’à affirmer qu’il en éprouvait un réel plaisir, quoique, il est permis de se poser la question, tant il y mettait d’ardeur.
Tout ce beau monde arrivé à pied sec sur la cime, et après quelques mètres, une fois l’obstacle franchi, il fallait déjà songer a retrouver le « plancher des vaches ».

Oh! qu’elles furent sublimes ces descentes !
Certes ce n’était pas la descente aux enfers, mais tout de même ?
Une inclinaison très pentue et de surcroît très glissante, tous les ingrédients étaient réunis pour assister à de belles dégringolades, qui bien souvent se sont terminées sur les fesses.
Mesdames, vous nous avez offert un spectacle rarissime, et le photographe que je suis de temps à autre, vous remercie de lui avoir donné l’occasion de fixer ces moments de « sportivité » trop rares.
Ne voulant pas être taxé de misogynie, je dois à la vérité, de signaler que quelques hommes n’ont pas démontré plus de talents acrobatiques que leurs consœurs.
Bernard M. pour ne citer que lui, se reconnaîtra comme faisant partie du lot. .

Crottés mais heureux de tant de prouesses nos marcheurs ont pu continuer leur périple.
De ce voyage hors du temps, seules deux chutes seront à déplorer, mais sans gravité, le pronostic vital n’étant pas engagé (sic).

Dores et déjà, nous pouvons être assurés qu’après ces prouesses homériques, nos randonneurs sont fin prêts pour expérimenter le trekking .

Dans quelques décennies, lorsque la vieillesse se sera installée, assis au coin de la cheminée, ils pourront de leur voix devenue chevrotante, raconter à leurs petits enfants leurs exploits passés, et à coup sûr Courcy reviendra bien souvent dans leurs conversations « Tu vois mon enfant, ce que j’ai vécu en 2008, il y a de cela bien longtemps. C’était une aventure oh combien extraordinaire. Ah vois tu, à cette époque, nous les anciens, nous n’avions peur de rien »
Et les petits enfants ravis demanderont encore et toujours que le papy ou la mamy leur raconte une de ces aventures héroïques qui à leurs yeux, sublimeront à jamais leurs aïeux.
André

Pour que l’événement le plus banal devienne une aventure, il faut, et il suffit qu’on se mette à le raconter.
Jean-Paul Sartre





mardi 28 octobre 2008

Pirou Plage




10 km à Pirou Plage,
pour voir les photos cliquez sur le titre


Mardi 28 Octobre
Jean-François et Françoise nous ont accueillis dans leur commune.
Certes le ciel était bien bas, mais 53 personnes se sont présentés malgré tout sur le parking de la plage où a eu lieu le rendez vous.
Jean-François aime bien nous faire sillonner les sentiers de sa commune.
Il n'a pas tort, car le site n'est pas sans laisser insensible.

Je regarde les photos prises à cette occasion, et je vois certains d'entre vous portant des capes.
Ce n'est tout de même pas les 3mn chrono de pluie qui vous ont effrayés à ce point.
En fait le temps a été tout à fait convenable.
Certains chemins regorgeaient d'eau.
Le passage des tracteurs formant des ornières, et la pluie des jours précédents en étaient la conséquence.
Mais il y n'y avait pas besoin de bottes, comme certains esprits chagrins pouvaient le penser. (N'est-ce pas Marie-Jo ?).
Une fois de plus, nous avons apprécié ce beau circuit.
Jean-François rappelait avec des trémolos dans la voix que nous avions eu un temps magnifique l'an dernier sur ce même circuit
Qu'il soit rassuré. Le ciel était d'une autre couleur, les reflets de la mer différents. Ces paysages, et toutes les diverses nuances procurent à l'oeil des sensations chaque fois nouvelles.
Jean-François dors tranquille, tu nous a fait plaisir.
André

mardi 21 octobre 2008

Portbail


En cliquant sur le titre vous verrez toutes les photos.

Deux circuits
Le matin 11km et l'après-midi 11km300.

La randonnée du 21 octobre a eu lieu à Porbail (1)
Cette commune appartient au canton de Barneville-Carteret et à l'arrondissement de Cherbourg-Octeville, et les habitants s'appellent les Port-Baillais

Arrivés bons premiers, Marie-France et Gérard piaffaient d’impatience en attendant la venue des candidats.
Ayant effectué la reconnaissance du circuit quelque temps auparavant, c’est à eux que revenait le privilège de mener la marche le long des sentiers escarpés du littoral.
Faisant fi de la pluie matinale, et du temps maussade qui persistait, c’est un groupe de 31 marcheurs qui s’est constitué au pied du baptistère.(2).

Comme deux chevaux fougueux, nos deux guides se sont élancés sur les chemins détrempés, emmenant leur petite troupe à un train qui n’était pas celui d’un sénateur.
Ayant des difficultés à retrouver son souffle, notre pauvre Michel C. devait vite lever le pouce en signe d’impuissance.
Dès lors, le cheminement put se poursuivre à un rythme plus apaisé.
Franchissant un petit pont à la queue leu leu, nous avons pu admirer de part et d’autre la lande aux magnifiques couleurs, et respirer les mille senteurs de la mer et son environnement.
Tout au long du trajet, les effluves des marais, nous ont enveloppé de leurs subtiles émanations.
Nous avons longé Saint-Lô d’Ourville, et sommes arrivés à la plage de Denneville, fief de Gérard.
Sur le chemin du retour, nous pûmes apercevoir le port, (3) puis l’église Notre Dame de Portbail. (4)
De retour dans la ville, c’est avec un plaisir non dissimulé que nous nous dirigeâmes vers une petite salle qui nous fut prêtée, le temps de prendre notre repas (Merci Marie-France et Gérard).
Chacun a pu apprécier l’apéritif offert par l’association. Un Ange P. souriant faisait office de sommelier.
Une fois de plus la convivialité fut au rendez-vous. Nous pûmes voir un président hilare faire la tournée des tables pour proposer un peu de « réconfortant ».
Le repas englouti, les thermos, remplis de café chaud firent leur apparition. (Merci Maryse et M Jo).
A 14h15 nous retrouvant à notre point de départ, notre groupe put s’enrichir de nouveaux participants, venus seulement pour l’après-midi.
C’est donc à 51 marcheurs, que nous avons parcouru un autre circuit.
Moutons paissant dans les marais salés(5), bateaux couchés sur la vase, (la marée étant basse), images de cartes postale, décor protéiforme dont on ne se lasse jamais.
Cette journée restera parmi celles que l’on n’oublie pas.
Les photos prises sont là pour nous rappeler la beauté naturelle de ce site.
A bientôt pour d’autres aventures.
André



(1)Historique de Port-Bail
Port-Bail est un foyer de civilisation ancien. C'était déjà un port d'escale sur la route de l'étain. La côte s'étendait à l'époque jusqu'à l'île de Jersey, les navires profitaient du chenal abrité des vents pour faire une halte.
Les plus anciennes traces d'habitat datent de l'an 50 avant J-C. L'activité portuaire fleurit jusqu'à l'arrivée du chemin de fer. La ville connut la période de Christianisation du Cotentin par St Marcouf et St Ortaire au 5ème siècle. De cette époque, elle conserve les ruines du seul baptistère hexagonal qu'on ait pu retrouver au nord de la Loire.
En octobre 1999, l'archéologue François Delahaye a mis à jour la base d'un fanum et un moule à cloche. L'avenir de Port-Bail est peut-être dans la recherche de son passé.
De la période médiévale, la communauté de communes de Port-Bail conserve de nombreux édifices. A noter l'église Notre-Dame de Port-Bail avec sa nef à voûte en bois du 11ème siècle et sa tour fortifiée, vestige de la Guerre de 100 ans. De vielles demeures résistent ici et là au temps, nous vous invitons à découvrir ces manoirs et châteaux.
Aujourd'hui, Port-Bail est une petite ville avec un port de 240 anneaux. Elle offre la tranquillité à ceux qui la recherche et invite les autres à la fête avec ses animations tout au long de l'année. Tous les commerces y sont présents


(2)Un baptistère est un bâtiment spécifiquement destiné à pratiquer le baptême, chez les chrétiens. Comportant une cuve baptismale (elle a parfois disparue), il est adossé à une église ou le plus souvent à une cathédrale. Ces édifices sont de formes ronde ou polygonale.
L’ampleur prise par la cérémonie sacramentelle et la splendeur du bâtiment reflètent l’importance du sacrement pour les chrétiens

Vestige de l'époque gallo-romaine, le Baptistère de Port-Bail a l'originalité d'être hexagonal. On l'estime au 5ème siècle au début de la christianisation du Cotentin.
C'est le seul baptistère retrouvé au nord de la Loire. Le baptême par immersion y était pratiqué. Il fut transformé en chapelle funéraire au 12ème siècle. Des ossements y ont été trouvés.
Le baptistère en lui même présente un grand intérêt pour l'histoire de notre département. C'est en effet le seul baptistère de forme hexagonale daté du Ve siècle, trouvé dans le nord-ouest de la France. Celui-ci a vraisemblablement été utilisé par la suite comme chapelle funéraire sous le nom de Saint-Michel. La présence du baptistère pose cependant une question : jusqu'au VIe siècle seul l'évêque peut baptiser. Or le siège de l'évêché était soit à St-Lô, soit à Coutances. Une telle présence à Portbail incite à penser que nous serions en présence d'une sorte d'évêché secondaire, une résidence privilégiée des évêques du Cotentin (d'autant plus qu'il existe à proximité de Portbail un village nommé St-Lô d'Ourville ...).


(3)Situé sur la côte Ouest du Cotentin, Portbail est un port d’échouage comportant 190 mouillages abrités des vents dominants. Accessible par la mer à l’aide d’un chenal balisé, le port placé dans un vaste havre. La proximité immédiate des îles Anglo-Normandes de Jersey, Sercq et Guernesey, en fait un point de départ idéal pour la navigation de plaisance.

(4) Eglise Notre-Dame de Port-Bail
Située en bordure du havre de Port-Bail, l'église Notre-Dame est un lieu d'exposition d'avril à septembre.
Elle garde de son histoire une voûte normande en bois, des statues en pierres polychromés du 16ème siècle et de magnifiques chapiteaux historiés du 12ème siècle.
Sa tour fortifiée du 15ème a vaillament résisté à la Guerre de 100 ans. Elle servit d'amer (point de repère) et aujourd'hui abrite le feu rouge qui guide les bateaux pour entrer dans le havre



(5) En géographie, un marais est un type de formation paysagère, au relief peu accidenté, où le sol est recouvert, en permanence ou par intermittence, d'une couche d'eau stagnante, en général peu profonde, et couvert de végétation. On parle de zone humide.
La végétation des marais est constituée d'espèces adaptées au milieu humide. Sa composition varie selon la hauteur de l'eau, l'importance des périodes d'assèchement, et selon le taux de salinité. Les espèces dominantes sont les poacées (roseaux), typhacées (massettes), les joncacées (joncs), cypéracées (carex), et autres plantes herbacées et aquatiques, et des plantes ligneuses basses. Dans les marais d'eau saumâtre, on rencontre des espèces halophiles
.




mardi 14 octobre 2008

Ver

Randonnée de 10.600 km.
Vous verrez les photos en cliquant sur le titre

Pour cette randonnée du 14 octobre, nous nous sommes retrouvés sur le parking de l’église de Ver.
Je sais que certains d’entre vous l’ont cherchée cette petite commune.
Elle est pourtant bien située dans le département de la Manche.
D'ailleurs même après deux ou trois Vers ingurgités le midi, je l'ai moi même dénichée, c'est vous dire.
Appartenant au canton de Gavray et à l'arrondissement de Coutances, 320 " autochtones " y sont recensés sur une superficie de 13.9 km².
Le nudisme n'y est, ni plus, ni moins important qu'ailleurs, ce qui va à l'encontre de ce que pourrait nous laisser supposer l'expression, nu comme un Ver, et de même, contrairement à ce que ce que vous pouvez imaginer, les habitants ne sont ni des Véreux ni des Véreuses, mais des Vérotins et des Vérotines.
Pour nourrir des idées aussi saugrenues, il y a sans doute abus de la divine bouteille.
Alors si vous le voulez bien, je vous invite à suivre les conseils de la sécurité routière : Un Ver ça va, deux Vers, bonjour les dégâts.(hic).
Après cet intermède quelque peu douteux, j'en conviens bien volontiers, c'est sous l'excellente conduite de Jean-Claude et Alain que 59 adhérents de l'association ont parcouru en Ver et contre tous les 10km600 d'un bocage bien "Ver" (Re hic )
Allez sans rancune, je lève le Ver de l'amitié, et je m'en vais faire quelques rimes et quelques Vers, et puis me reposer car je sens que j'en ai bien besoin.
C'est que finalement les ans passent, et je ne me sens pas aussi Ver que dans le temps jadis (trois fois hic)
André

mardi 7 octobre 2008

Gratot


Le Mardi 7 Octobre

Michel et Ange vous ont fait découvrir les environs de Gratot sur un circuit de 13 km.
Vous étiez 55 candidats.
Malheureusement les deux photographes "assermentés"avaient déclaré forfait.

mardi 30 septembre 2008

St Patrice de Claids








Les photos de cette sortie sont disponibles en cliquant sur le titre.

Ce Mardi 30 Septembre 2008,

quarante neuf marcheurs s’étaient donné rendez-vous à St PATRICE DE CLAIDS sur le parking de l’Eglise.
Avant le départ, cette dernière a pu retenir leur attention.
Datant du XVIème siècle elle a la forme dune croix latine et possède un porche décoré de deux chapiteaux à feuillage.
Julienne et Michel, les guides du jour, leurs ont aussi fait découvrir sur le parcours le magnifique manoir de la GUERRIE datant du XVème siècle, et qui a la particularité d’avoir une tourelle carrée et une tourelle d’angle étêtée.
Empruntant tour à tour des chemins de terre entourés de haies qui présentent l’avantage d’être très ombragés par forte chaleur, et le sentier de la découverte de la lande, aménagé par le Parc des Marais, ils ont pu profiter de ce munificent circuit, en admirant un paysage qui offre aux regards ses immenses richesses naturelles.
Il est dommage que le temps n'ait pas été à la hauteur des espérances, mais c'est tout de même dans la bonne humeur que les 10 km de ce circuit ont été parcourus.
Corinne n'était-elle pas là pour apporter la gaieté dans le groupe ?
Bernard n'était pas en reste, et ces joyeux drilles ont permis d' apporter un peu de lumière, faisant oublier la noirceur d'un ciel bien capricieux.
Après 10 km, chacun s’est retrouvé au point de départ, prêt pour un prochain périple.
Ce sera Gratot le prochain mardi.
André.



mardi 23 septembre 2008

Montchaton

http://www.otcm.fr/fr/index.php?page=montchaton
Documentation sur Montchaton en cliquant sur la ligne ci dessus.


Montchaton est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville de Montchaton appartient au canton de Montmartin-sur-Mer et à l'arrondissement de Coutances. Les habitants de Montchaton étaient au nombre de 334 au recensement de 1999. La superficie est de 6.8 km².. Elle se situe géographiquement à une altitude de 50 mètres environ.

Pour voir les photos cliquer sur le titre

randonnée de 13 km.


L'Eglise de Montchaton.


Ce 23 septembre la randonnée se déroule à Montchaton.
64 participants pour un circuit de 13 km.
André (votre serviteur) et Christian sommes aux commandes.
Certes il y a un peu de pluie par intermittence, mais dans l'ensemble tout se passe bien. Les chemins sont bien secs.
Partis de l'Eglise, nous cheminons sur un sentier sur la hauteur, d'ou nous pouvons apercevoir au loin la cathédrale de Coutances, puis plus à gauche, l'Eglise de Tourville, les marais d'Heugueville, et le Pont de la Roque.
Puis c'est la traversée de petits villages aux noms évocateurs "La Pilotière", "La cour à la Mare""Le Mesnillais". Un petit tour à droite, et nous empruntons la rue des Anglais.
Tiens drôle d'idée ?
En fait c'est tout simple, et mérite peut-être une explication.
Autrefois dans la plupart des communes, les rue n'avaient pas de nom. Puis est venue l'époque justement d'en donner un, ainsi qu'un numéro à chaque habitation.
Il fut une époque récente durant laquelle nos amis d'Outre-Manche recherchaient des maisons en pierre à restaurer.
Montchaton n'en manquait pas, et lorqu'il fut question de baptiser les rues, c'est tout simplement, que celle dont je vous parle fut nommée rue des Anglais car occupée par quelques ressortissants de sa "gracieuse majesté".
Ceci nous amène au village Goelle. Toute une histoire ce village Goelle.
Pour vous lecteurs, non bien sûr, mais pour celui qui vous en parle que de souvenirs. Souvenirs lointains certes, mais combien présents dans mon esprit.
Vous l'aurez deviné, je suis né dans ce village, qui a bercé toute mon enfance.
Et passer ainsi devant la maison quittée quarante neuf ans plus tôt, cela donne la "chair de poule", d'autant plus que cette maison est désormais occupée par des "britischs"comme il se doit.
Nous descendons maintenant vers "les Castillons""Sous les rues".
Nous arrivons à la maisonnette, souvenir d'une ancienne ligne de chemin de fer. Oui c'est comme cela que l'on appelait la maison du garde-barrière. Le train passait là au début du siècle dernier.
Je ne l'ai pas connu.
Dommage, ou tant mieux, car si j'avais connu cette époque, je ne serais pas occupé à écrire ces lignes.
Le chemin que nous empruntons maintenant est assez large et témoigne de l'emplacement de l'ancienne voie. Seuls les rails ne sont plus là.
Je me prends à imaginer le cheminement du "tortillard"qui occupait les lieux, à une époque révolue.
Nous quittons cet ancien ballast, pour retrouver un bout de route goudronnée que, sans regrets, nous ne tardons pas à quitter.
La ferme du Colombier se dresse devant nous, superbe bâtisse en pierres. (de Montmartin ) .
Nous gravissons une pente assez raide qui nous conduit jusqu'à la départementale 49 (axe Montmartin/Hérengueville).
Sécurité oblige, la circulation nous oblige à scinder notre groupe en deux pour utiliser ce passage.
Nos "encadreurs" veillent au grain.
Assez vite nous reprenons une petite route, et c'est par un sentier longeant des champs de maïs que nous parvenons à l'entrée de Montmartin.
Sur le chemin du retour, nous rencontrons le village"Les Périers", ensuite long cheminement sur un chemin de terre impeccable.
"Les Clestières", "Les Vieux chemins", "Couraye", "Fonteney", "Casrouge" "Benset".
Encore un effort, et elle réapparaît. L'église est maintenant dans notre champ de mire. Un petit détour pour éviter la route, et nous longeons le cimetière pour arriver sur le parking où nous attendent nos voitures.
Belle rando, reconnaissez le.
Si, si, je vous l'assure, Montchaton vaut bien le détour.
Chauvin me direz vous ?
Non, a peine.
Je demeure persuadé que c'est la plus belle randonnée de l'année. Bon d'accord, si, il n'y a que moi pour le penser, alors tant pis.
Sans rancune !
André

Office de Tourisme du canton de Montmartin Sur Mer

vendredi 19 septembre 2008

Assemblée Générale


Pour voir les photos cliquez sur le titre.

mardi 16 septembre 2008

Angoville sur Ay


Randos de 10 km, pour voir les photos cliquez "ici" ou sur le titre.

Angoville-sur-Ay est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville d'Angoville-sur-Ay appartient au canton de Lessay et à l'arrondissement de Coutances. Les habitants d'Angoville-sur-Ay s'appellent les Angovillais et étaient au nombre de 230 au recensement de 1999. La superficie est de 6.9 km². Elle se situe géographiquement à une altitude de 40 mètres environ.
C’est dans cette petite commune que 51 marcheurs se sont retrouvés le mardi 16, septembre, pour parcourir un circuit de 9km500, sous la conduite de Paulette et Julienne.
Le beau temps, et des chemins bien entretenus ont été les éléments déterminants pour conserver le souvenir d’une randonnée agréable.
André

mardi 9 septembre 2008

Journée à Domjean (cliquer sur le titre pour voir la totalité des photos)


Voici les photos de Christian et d'André


Quelques informations sur Domjean recueillies sur la "toile".

Domjean est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville de Domjean appartient au canton de Tessy-sur-Vire et à l'arrondissement de Saint-Lô. Les habitants de Domjean s'appellent les Domjeanais et étaient au nombre de 820 au recensement de 1999. La superficie est de 16.6 km. Elle se situe géographiquement à une altitude de 90 mètres environ.
Un décor floral de village soigné, abondant, respectant les espaces naturels.
Nichée dans le bocage, entre Saint-Lô et Vire, bordée par la rivière la Vire, la commune de Domjean avec ses vieilles pierres, ses chemins de randonnées et ses multiples activités culturelles possède de nombreux atouts pour séduire les promeneurs amoureux de nature et d’authenticité. Domjean est à juste titre fière de son église (elle a appartenu à Richard Ier et à l’abbaye du Mont Saint Michel) ornée de superbes sculptures et de fresques.
. Pour les plus actifs, les environs offrent 50 kilomètres de sentiers que l’on peut parcourir à pied, à cheval ou en VTT selon une infinité de circuits possibles.
L’église et ses sculptures : un Saint Jacques, un splendide " Ecce Homo " ainsi qu’une très belle vierge à l’enfant en majesté. Magnifique chemin de croix et fresques modernes ; très beau retable aux douze apôtres en pierre sculptée


Dès 9 h45, ce mardi 9 septembre nous nous retrouvons, quarante randonneurs sur le parking de la mairie de Domjean, où nous sommes accueillis par le Maire, Monsieur Gauchet, Monsieur Louis Jannière, adjoint, et Madame Denise Horel, ancienne conseillère municipale..
Un local nous ayant été aimablement dédié, nous pouvons entreposer nos affaires en prévision du pique-nique du midi.
Initialement les deux randonnées de la journée devaient être menées par Jean-Claude et Marie-Jo.
C’est finalement, Jean-Claude et Denise qui nous guident, Denise ayant manifesté le désir de nous faire connaître elle même les parcours pédestres de sa commune qu’elle connaît visiblement mieux que quiconque, pour les avoir arpentés de nombreuses fois.
C’est donc sous sa houlette, que tambour battant nous parcourons les chemins et sentiers de la commune , tracés sur lesquels nous pouvons apporter un témoignage en forme de satisfecit, tant les chemins sont superbes et bien entretenus.
Quelques raidillons coupent le souffle de quelques uns qui lors d’une pause, croient bon de reprendre du tonus en buvant un café. Ah oui Danielle, tu n’as pas oublié d’amener ton thermos ! .
Ces grimpettes avalées, nous pouvons bénéficier du vaste panorama qui s’étale sous nos yeux.
D’où, nous nous trouvons, sur notre droite, il est aisé de voir au loin l’Eglise de Troisgots, nichée sur un point culminant, et toute la vallée en contrebas, tandis qu’à notre gauche se dressent fièrement les éoliennes de Guiberville.
Entre les arbres on peut deviner les méandres de la Vire.
Sur le coup de midi, nous voici de retour au centre de Domjean, où nous prenons le temps d’admirer les fleurs qui ornent tous les murs de la cité, procurant à cette dernière la renommée bien méritée de ville fleurie qui lui a permis d’obtenir un classement " 4 fleurs ".
Nous faisons un petit tour dans le parc paysager situé au cœur du village.
Nous trouvons quelques parcelles de camping bien agencées, de vastes allées bordées d’arbres et de fleurs de multiples variétés, et deux bassins.
Pour une commune d’à peine mille habitants, notre étonnement est grand d’y trouver un cadre bucolique aussi conséquent, qui n’a rien a envier à des villes beaucoup plus importantes.
Nous nous retrouvons dans la salle de l’ancienne école, qui abrite pendant deux mois chaque année les œuvres de peintres régionaux.
Confort suprême pour des randonneurs, Monsieur Jannière a dressé des tables et mis des bancs à notre disposition.
Nous ne le remercierons jamais assez, car après un matin ensoleillé, à notre grand dam, la pluie fait son apparition, nous rappelant combien il est agréable de se trouver à l’abri.
Madame Gauchet et Monsieur Jannière viennent se joindre à nous pour partager le Kir et les " gueulardises "qui l’accompagnent.
Et cerise sur le gâteau, une Domjeanaise se présente à nous avec son petit panier.
Le contenu ne laisse personne indifférent. Marie-Anne a l’immense délicatesse de nous apporter un délicieux pommeau de son cru. Comme par hasard, il n’y a pas de fainéants pour tendre les verres et boire cet élixir de première qualité.
Dois-je vous confier que Marie-Anne est une " copine d’école " de Marie-Jo. ?
Cette dernière a peut-être d’autres copines à nous proposer. Nous sommes preneurs pour tester tous les produits du terroir.

Il est deux heures et quart, et c’est regonflés à bloc que nous repartons pour un circuit de 13 km.
Quelques uns préfèrent un circuit un peu plus court, ce sera 8 Km.
La majorité suit à nouveau Jean-Claude et Denise.
De nouveaux sentiers se présentent à nous.
Nous arrivons à la Chapelle sur Vire, haut lieu de pèlerinage. Pour certains d’entre nous une visite s’impose.
Puis c’est le cheminement sur le chemin de halage où la Vire nous offre ses rives verdoyantes.
Nous rencontrons d’anciens déversoirs, des maisons éclusières, qui témoignent des activités d’un temps désormais révolu.
Nous avançons sous le charme de cette randonnée au fil de l’eau, véritable bonheur pour tout amoureux de nature authentique.

Le Pont de Tessy-sur-Vire fait son apparition. Un banc est là, qui fait le bonheur de quelques uns pour une courte pause. De l’autre côté de la voie, nous pouvons apercevoir une micro centrale hydroélectrique qui profite des eaux de la Vire pour fournir de l’électricité. Il en existe d’autres sur la rivière.
Nous repartons.
Nous sommes maintenant sur le pont, duquel nous pouvons voir sous nos pieds les eaux tumultueuses.
Nous reprenons un bout du chemin de halage sur l’autre rive, puis après quelques mètres, nous atteignons un sentier escarpé qui "casse les jambes " après tous ces kilomètres parcourus.
Après un passage au milieu du bocage, nous traversons la départementale 13 au niveau de la zone industrielle, et nous longeons le village de la Mazurière.
Encore quelques encablures et l’Eglise de Domjean réapparaît dans notre champ visuel.
A notre droite, nous laissons le magnifique lavoir restauré "Le Manet", puis nous traversons le cimetière.
Le parking est là comme la bouée du naufragé.
Pour ceux qui ont fait la totalité du parcours ce n’est pas moins de 24 kilomètres qui ont été parcourus.
Les jambes pèsent lourd, mais le plaisir se lit sur les visages.

Pur bonheur de partager ces moments d’efforts et de convivialité.
Merci aux Domjeanais, et aux Domjeanaises pour l’accueil chaleureux, qu’ils nous ont offert si gentiment.

Dans un monde où le chacun pour soi l'emporte trop souvent, l'amitié est un bien précieux qu'il ne faut pas gaspiller. .

Merci aux personnes qui s’emploient à nous procurer des chemins de qualité.
Merci aux bénévoles qui ont fait des reconnaissances.
Merci aux randonneurs eux même, sans qui rien de tout cela n’arriverait.
André
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