mardi 9 février 2010

Heugueville sur Sienne

Ce mardi, contrairement à mes affirmations antérieures, la météo ne nous est pas favorable.
Une fois de plus, Madame Irma s’est trompée dans ses prévisions.
Et dire que j’ose encore lui prêter une oreille, celle de droite, la seule d’ailleurs qui intercepte encore quelques sons.
Ou bien, ces derniers m’arrivent déformés, au point de ne plus comprendre ce qui m’a été dit, ou alors mon astrologue est si vieillissante, qu’il convient que je mette un terme à toute forme de collaboration.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, le ciel bleu tant espéré est aux abonnés absents. .
Le ciel nous offre tous les tons, enfin ceux seulement, qui vont du gris au noir.
Et le froid,?
Ah ! Nous ne l’avions pas invité celui là.
Un froid cinglant qui transperce les vêtements, un froid saisissant qui glace le sang.
Voilà qui en a incité plus d’un, a demeurer cloîtré chez lui, installé sans doute dans un fauteuil, au coin de la cheminée .
C’est bien connu, lorsqu’un avis de tempête est annoncé, les rats quittent le navire.
Jusqu’à notre Président qui déclare forfait.

Il paraît que c’est juste pour une petite promenade de santé. Allez savoir !
Evelyne et Christian, psitt, envolés. Oui c’est bien cela, envolés, pour une destination lointaine, délaissant les frimas de l’hiver, avides de trouver des cieux plus cléments.
Jacques, Jacqueline, Christine, Françoise, partis eux aussi.
Ce quatuor, n’est pas encore revenu de son périple en Nouvelle Zélande où ils semblent maintenant s’attarder plus que de raison.
Malgré un circuit inférieur à dix kilomètres, ce qui en principe, lui sied bien, Jean-François, est absent. Adepte du feu qui crépite dans l’âtre, lui aussi ?
Malgré tant de défections, et en dépit de la froideur du temps, nous sommes cinquante six volontaires.

Les meilleurs bien sûr. Les baroudeurs. En un mot l'élite.
Parmi ceux ci, pour contrer tous les défaillants, nous avons la divine surprise d’en retrouver d’autres, et non des moindres.
Après leur absence très remarquée, la semaine dernière, nous retrouvons Agnès, et Gustave, aussi, …… Félicie, aussi.
Mais non, ce n’est pas Félicie, mais Michelle, ou pour les intimes « Mimi ».
Ah ! toujours aussi volubile cette « Mimi ».
Disparue depuis une décennie, elle réapparaît tel le Messie.

A elle seule, elle couvre toute la file de randonneurs, de son rire sonore.
Avec sa voix de stentor, même les animaux se retournent sur son passage.


Nous voilà donc armés pour affronter les rigueurs du climat.
Jacky et Thérèse, sont les maîtres du moment, et dans leur sillage, nous traversons Heugueville, nous longeons les hameaux, nous arpentons le marais, tout en admirant les collines, la Sienne, bref, la vie.
Les rires fusent de toutes parts, plus prononcés, il est vrai du côté du trio formé par Michelle, Jeannou et Agnès.
Elles ont raison, car la joie est communicative.
Abel se « lâche »lui aussi, mais ce n’est la première fois qu’il endosse le costume de comique troupier, costume qui lui va bien, au demeurant.
Moments de félicité qui nous font oublier quelques instant les vicissitudes de la vie.
Marcher, se vider l’esprit, éclipser ce qu’il ya de plus noir en soi, et même le mauvais temps que nous subissons aujourd’hui

Sur le chemin du bonheur
parfois, j’ai trébuché,
mais les autres marcheurs
m’ont bien souvent aidé.

Merci à tous ceux qui insufflent leur bonne humeur, cet élixir qui vaut tous les trésors du monde.

Que cela perdure. Si, il est un un souhait que je puisse formuler, ce sera celui là.


A mardi à Saint Denis le Gast

Amicalement
André


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