samedi 6 février 2010

Bréhal (reconnaissance d'un itinéraire)

Quatre éclaireurs sont sur le terrain ce samedi.
Thérèse, Christian, Ange et André
Il s’agit de reconnaître le circuit de la randonnée prévue à BREHAL le 2 mars, pour laquelle Thérèse et Christian devront nous guider.
Certes, il reste encore du temps pour effectuer cette prospection, mais pendant deux semaines Christian va s’absenter, alors il a préféré s’attaquer au problème dès maintenant.
De main de maître, comme à son habitude, il nous a concocté un parcours, qui sur le papier semble irréprochable. Sur le papier seulement !
Eh ! oui, malheureusement la machine la mieux huilée, peut se gripper à tout instant.
C’est ce qui s’appelle la malchance, la guigne , la poisse, ou tout autre synonyme que je laisse à la convenance de chacun.
C’est ce qui nous arrive aujourd’hui..
Le départ se passe bien, et c’est sans embûches que nous parcourons les premiers kilomètres.
Nous sommes maintenant arrivés aux abords de CHANTELOUP
Et sans coup férir, c’est à partir de cet instant que nous allons devoir faire face à l’adversité.
Au sortir d’un bois, magnifique au demeurant, nous nous trouvons face à un grand panneau portant la mention « propriété privée », et cerise sur le gâteau comportant la précision sans appel « strictement interdit aux randonneurs »..
Selon Christian, cette interdiction n’existait pas auparavant , et le chemin existe sur la carte I.G.N.
D’ailleurs, si la précision d’interdire aux randonneurs est signalée de si belle manière, c’est bien qu’à un moment ou à un autre les randonneurs avaient l’habitude d’emprunter ce passage.
Changement de propriétaire au château ?
Simple courroux d’un châtelain, qui ne supporte plus les vils manants, qui osent fouler le sol des allées qui mènent vers son auguste domaine.
Toujours est-il que cet imprévu ne fait pas notre affaire.
Ce chemin nous est indispensable pour éviter la route.
Nous regardons le panneau, désabusés. Malheureusement, nous n’avons plus le choix. Il nous faut maintenant traverser la commune de CHANTELOUP, et suivre la route sur plusieurs kilomètres.
Ce qui était donc si simple en théorie, vire au cauchemar.
Passé la ville, les voitures nous frôlent dangereusement, nous rappelant si besoin en est, que nous ne pourrons pas engager le moment venu, une cohorte de randonneurs, sur une voie aussi passagère.
A partir de là, les surprises n’ont pas fini d’émailler notre périple, car à peine avons-nous repris contact avec les sentiers que nous sommes maintenant confrontés avec des chemins boueux.
Quelquefois, avec le bonheur qui sied lors de ces trop rares occasions, nous retrouvons de merveilleux sentiers bien secs
A peine l’espoir revenu, c’est soudain tel ou tel autre qui est inondé, nous obligeant a escalader des haies ou battre en retraite, à travers champs.
Quel dommage, car le tracé de Christian est impeccable.
D’ailleurs, ne fait-il pas partie des circuits dûment répertoriés comme chemins de randonnées officiels ?.
Les conditions climatiques que nous avons connues en janvier sont sans doute une des raisons, sinon la seule, d’une telle dégradation.
Nonobstant tous les désagréments rencontrés, nous avons pu profiter malgré tout d’un site fort intéressant..
Avec des allers et retours, lorsque nous ne pouvions franchir un obstacle, nous avons marché quatre heures durant, et parcouru entre quinze et seize kilomètres.
Ces péripéties nous ont permis de confirmer que nous ne pouvons valider ce circuit en l’état.
Christian va donc se remettre à l’ordinateur, pour nous proposer un nouveau circuit, qu’il faudra tester à nouveau.
Cependant, que chacun se rassure, le 2 mars, il y aura bien un circuit sur lequel tous les ennuis précités seront gommés.
C’est à cela que servent les reconnaissances, car il faut que chacun sache, qu’une randonnée ne s’improvise jamais.
A chaque sortie, et quels que soient les guides qui vous mènent, le parcours est toujours reconnu auparavant.
C’est en tout cas ce qui se passe systématiquement à Dunes et Bocage.
Un trajet fusse t-il sur les cartes depuis toujours, n’est pas exempt d’aléas, tous plus imprévisibles les uns que les autres.
Nous en avons la preuve aujourd’hui.
Amicalement.
André

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