Après la randonnée de ce mardi, je gage bien volontiers, que les chemins et sentiers de Gouville-sur Mer, n’auront plus de secrets pour les quatre vingt huit marcheurs qui ont tenu à être présents.
Il est vrai que parmi eux, certains se sont sans doute trouvés confrontés à un cruel dilemme.
Randonner ou aller à la pêche ?.
En effet , ce même jour, le fort coefficient de la marée avait de quoi faire fantasmer.
A chaque marée, le rituel est le même. Tout pêcheur digne de ce nom, rêve que le moment est venu pour lui de se retrouver avec une bourriche bien remplie.
Ange est au nombre de ceux là.
Que n’a t-il souffert avant de prendre sa décision ?
Au final, en nous rejoignant, il a préféré la convivialité, plutôt qu’une éphémère partie de pêche dont le succès n’est jamais garanti d’avance
Gustave a pensé différemment.
Nous ne lui en tiendrons pas rigueur, pas plus qu’aux autres qui comme lui sont partis à l’assaut de l’estran.
Beaucoup ont paru regretter l’absence d’Agnès.
Ce n’est pas le cas des petites fleurs qui commençant à orner nos chemins, ont pu obtenir une trêve pour pouvoir éclore tranquillement.
(Ah ! cette Agnès, encore une nouvelle tête de turc, mais je vous l’avais bien dit, il y en aura d’autres)
A son corps défendant il paraît qu'Agnès a du garder sa petite fille (dont acte)
Bref, les motifs sont variés, et chaque absent a le sien, sans doute plus valable que tout autre.
Et puis, tant pis pour ceux qui n’étaient pas parmi nous, car selon l’adage « les absents ont toujours tort ».
Selon moi les participants, eux, ont bien fait de venir, car Daniel, en fin connaisseur des lieux, leur avait concocté un agréable circuit, qui au gré de sa fantaisie, alternait campagne et mer.
Certes la pluie des derniers jours avait rendu quelques tronçons un peu boueux, mais au final rien de transcendant.
Je puis en juger, car en effet, notre ami Abel n’a même pas daigné renouveler son bain de la semaine précédente, trouvant sans doute que la boue, cette matière qu’il affectionne particulièrement, n’était pas assez dense pour s’y ébrouer.
Nonobstant les conseils de Madame Irma, (une vieille relation, qui à l’occasion m’octroie gratuitement quelques vaticinations sibyllines), je vous avais prophétisé le retour du soleil pour cette randonnée.
Je vous adresse un vibrant mea culpa, car l’ensoleillement promis a laissé la place à un temps plutôt gris et à quelques gouttes de pluie.
Lorsque l’information m’avait été transmise, il y avait peut-être de la « friture » sur le réseau.
Ou alors, peut-être aussi, ai-je été victime d’hallucinations auditives.
Depuis le temps que je me dis affligé d’une surdité récurrente , l’heure est peut-être venue de rencontrer Messieurs Sonotone et Audika.
A leurs deux, ils me feront peut-être un prix ?.....
Quoiqu’il en soit, sans vouloir me couvrir à tout prix, force est de constater que la divination est un art qui ne s’improvise pas.
Après tout, il en est, comme des promesses de nos dirigeants, les oracles n’engagent que ceux qui les écoutent.
Bon, malgré tout, le temps n’a pas été si mauvais que cela. Quelques parapluies ont bien été ouverts de ci de là, mais les gouttes n’ont fait que les effleurer.
Bref, une randonnée sans histoires, sinon celles que n'ont pas manqué de se raconter nos sympathiques randonneurs.
Le prêchi, prêcha habituel, la routine en somme.
Daniel avait décidé d’éprouver les jambes. Il y a réussi.
Le passage sur la plage en a éreinté plus d’un, mais c’était là, le passage obligé pour être considéré comme un vrai marcheur.
Tout le monde a semble t-il réussi l’examen..
A défaut de diplôme l’attestant, et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés, c’est avec plaisir que je vous décerne le droit de prétendre a qui veut l’entendre que vous êtes devenus de véritables randonneurs.
Bienvenue au club !
Cette journée ne pouvait pas se terminer comme cela.
Nos joyeux drilles se sont retrouvés dans la salle bleue de la Filature.
Cent trois inscrits ont pu enfin apprécier la galette promise le 12 janvier, qui avait été annulée pour cause d'intempéries.
Belle revanche sur l’adversité.
A dire vrai, personnellement, il m’a semblé qu’après ce report imprévu, la galette n’en était que meilleure.
Était-ce dû au sentiment de frustration qui avait suivi l’annulation ?
A moins que ce ne soit le bon vin servi a cette occasion qui m’a fait l’apprécier davantage.
Marie-Jo avait sans doute raison de me raisonner a propos de la divine bouteille.
En aurais-je abusé ?
Devant un St Nicolas de Bourgueil, je ne sais pas résister
L’homme a ses faiblesses........
J'ai les miennes...
Tiens, je n'ai pas parlé de celles des femmes..
C'est vrai qu'elles en ont tant....que le blog n'y résisterait pas !
Aïe, je vais m'attirer l'ire de ces dames !
Tant pis. Je pars sur la pointe des pieds.
Au revoir.
André
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