mardi 17 mars 2009

Annoville

Album:




Diaporama:




Pour accéder au diaporama et le voir en plein écran cliquer "ici"
##########################################################
Vous pouvez télécharger des photos en vous connectant: "ICI"


Petit village de la Manche dans la région Basse-Normandie, Annoville fait partie du canton de Montmartin-sur-Mer.
Situé à 20 mètres d'altitude et voisin des communes de Lingreville et de Hauteville-sur-Mer, 582 habitants résident dans la commune d'Annoville sur une superficie de 847 hectares (soit 67,4 hab/km²)
La plus grand ville à proximité d'Annoville est la ville de Granville située au Sud-Ouest de la commune à 15 km.

Pierrette et Jacqueline, c’est à vous que je me dois de dédier ce billet.
Je vous dis bravo, et encore merci de nous avoir proposé cette belle randonnée.
Balade d’autant plus merveilleuse, que ce mardi, un temps printanier nous attendait, au delà de toute espérance..
Je ne sais pas, si nous devons vous attribuer le mérite de cette météo bienveillante, mais dans un moment d’euphorie, je serais presque tenté de le faire.
De toute façon cela ne me coûte en rien de vous gratifier de ce supposé pouvoir.

Quoiqu’il en soit, vous avez su nous faire partager votre connaissance du terrain en nous pilotant avec aisance tout au long des 12 km d’un circuit sans entraves.
Nous étions soixante dix au départ de la Mairie .
Après que le Président eut donné le top du départ, nous avons pu arpenter les faubourgs d’Annoville, et côtoyer ainsi, d’anciennes, et non moins, magnifiques maisons de pierre
Spécificité de la région, cette pierre calcaire aux teintes gris bleu, longtemps extraite des carrières environnantes a fait la renommée de la région.
Pour le ravissement des yeux, ces belles demeures qui bordent les chemins empruntés, semblaient nous faire une haie d’honneur.

Puis vint le moment de nous lancer dans les dunes, ces espaces naturels remarquables qui font la richesse de notre littoral.
Milieu toujours aussi enchanteur, tant par son relief accidenté que par la diversité des plantes qui y poussent dans des conditions extrêmes et précaires.
Dunes dont la fragilité, (est-il besoin de le rappeler ?) ne doit échapper à personne.
Devant leur érosion continue, je ne peux que profiter de cette tribune, pour réitérer le caractère indispensable de leur respect et de leur protection.
Mais de cela, je crois que les randonneurs en général, et en particulier ceux de notre Association en sont particulièrement conscients .

Petite pause sous un arbre, et là pan sur le bec.
Eh ! oui, j’ai eu le toupet de légender une photo en affirmant que Charlemagne rendait la justice sous un chêne. Cette prose était un clin d’œil à Francis qui semblait vouloir imiter cet illustre personnage.

Ne doutant pas de votre instruction, vous aurez corrigé de vous même la regrettable erreur dont je me suis rendu coupable.
En effet rendons à César, ce qui appartient à César !
Si Charlemagne a " inventé " l’école, c’est à St Louis que l’on doit d’avoir rendu la justice sous un chêne, et c’est moi qui me retrouve être le gland dans cette histoire. Mea culpa !
Exit, feu Saint Louis. Que justice me soit désormais rendue par Saint Francis.
Après cet intermède, nous devions nous retrouver sur l’estran , vaste étendue de sable où l’été s’ébrouent vacanciers et chars à voiles.( A ce que l’on m’a rapporté Christian et Abel sont eux mêmes adeptes de ce sport)
Ciel bleu, mer d’huile, procession de marcheurs sur le sable fin, moments paradisiaques dans cet éden, que nous devions quitter presque à regret pour nous retrouver dans les hameaux de Lingreville.
Serres en plastique, parcelles de terrain où toute l’année s'étalent de nombreuse variétés de cultures maraîchères.
N’est-ce pas le pays ou poussent choux, carottes , poireaux, ou autres liliacées ?
Sur notre trajet, une maison devait attirer nos regards, car Agnés, la Coutainvillaise d’adoption, devait nous faire remarquer, qu’elle et ses sœurs y étaient nées, il y a de cela quelques décennies.
(Tiens Marie-Jeanne était absente, nous le lui rappellerons donc)

Nous devions ensuite arriver dans le bourg, et toujours, cette même Agnès se retrempait dans ses souvenirs, se rappelant les années passées à travailler dans le bureau de poste de la cité.
Daniel, fit également partager son émotion, car enfant, il fut lui aussi locataire de cette même poste, dans laquelle son père y régna en qualité de Receveur.
Pour tous, randonnées pour le plaisir. Pour quelques autres, randonnées qui se transforment en pèlerinages.
C’est ainsi que certains renouent avec des lieux que les vicissitudes de la vie les avaient contraints à délaisser depuis trop longtemps.
Ce retour aux sources fait ressurgir soudainement la nostalgie d’une jeunesse révolue où se mêlent parfois mélancolie et regrets.
Agnés et Daniel ne me démentiront pas, ayant posé le temps d’une photo avec la ferveur de deux adolescents retrouvant inopinément une séquence de leur vie respective.
Moments d’émotion partagée, vie suspendue un court instant.

Reprise de notre marche.
Une scission devait s’opérer à la croisée de chemins.
Marie-Jo commençait a rencontrer des problèmes de pieds, et (à défaut d’en prendre un), cherchait un raccourci.
Décidément ce n’était pas le pied pour tout le monde, car certains décidèrent de lui emboîter le pas.
Parmi d’autres, je citerai Marie-France, Françoise, Gérard, en tout cinq ou six personnes qui commençaient à trouver le trajet un peu long.
Ils auront ainsi échappé au seul passage un peu boueux de cette randonnée.
En réalité, rien de méchant, sinon l’occasion d’échanger des plaisanteries en voyant les dames s’accrocher …………..aux branches, et s’arrêter ensuite………"ben" oui sur la terre ferme, quoi ?.

Par contre, que n’ont-ils perdu nos "fugitifs " ?
Comme nous, ils auraient pu profiter de la beauté des haies tapissées de violettes et de primevères. Beau spectacle printanier dont les yeux ne se fatiguent pas , .
Agnès, encore, (et toujours elle), devait d’ailleurs se faire un énorme bouquet, qu'elle arborait fièrement sur la poitrine
Le jaune lui sied à merveille , ne trouvez vous pas ?
.
Le parking retrouvé était enfin annonciateur d’un repos bien mérité.
Oubliant alors la fatigue qui commençait à se faire sentir, on pouvait lire sur les visages le bonheur d’avoir réalisé une très agréable randonnée.

Qu’il puisse en être de même le mardi 17 mars, à Feugères, où je compte vous retrouver nombreux.
André

Aucun commentaire: