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Dans mon dernier billet, j’émettais un doute sur les capacités d’orientation de nos meneuses du jour.
Toute honte bue, je dois
reconnaître que j’avais tort, car non seulement Corinne et Françoise n’ont pas perdu le Nord, mais elles ont réussi le tour de force de nous ramener tous sains et saufs à notre point de départ, ce qui sans rire est un exploit pour des néophytes.
Nous étions 54 à boucler les 10 km de ce circuit, mi-bocager, mi-côtier.
Aiguillonnées par le désir de montrer leurs capacités, nos deux animatrices nous ont entraîné dans leur sillage à un rythme que je qualifierai d’enfer.
Etaient-elles animées par le désir de prouver, ce dont elles étaient capables, ou tout simplement pour fuir au plus vite les éléments atmosphériques qui se liguaient pour gâcher notre sortie ?
Je soupçonnerais bien volontiers " notre petite Corinne " d’avoir voulu démontrer la supériorité de sa jeunesse, face aux " petits vieux " qui l’entourent, comme elle aime à nous le rappeler si souvent, mais affectueusement.
Je serais enclin cependant, à pencher pour la seconde hypothèse.
En effet, les strato-cumulus, les nimbostratus, et je ne sais quels autres petits frères en " us " sont venus nous apporter de la pluie, et encore de la pluie.
Il faut regarder les photos pour voir le spectacle engendré par le mauvais temps.
Les capes et les parapluies étaient de sortie, c’est le moins qu’on puisse voir.
Je ne connais pas tous les noms des randonneurs.
Aussi n’en retiendrai-je que quelques uns, qu’il m’est possible d’identifier.
A commencer par Evelyne.
Encapuchonnée comme si elle devait affronter le blizzard, elle s’était munie en plus d’un parapluie. Mais ce dernier ne semblait pas convenir à la situation, tant le vent soufflait, et le risque était grand de le voir s’envoler, ou de se retourner comme une crêpe.
Gustave se reconnaîtra lui aussi. Nouvel adhérent, il pourra garder un souvenir humide de ses débuts en randonnée.
Emberlificoté sous sa cape, Francis semblait lui, ne pas savoir à quel saint se vouer, si ce n’est à Sainte Jeannine, absente ce jour là, sûrement au chaud chez elle, et méditant sans doute aux bienfaits que procure un toit en période d’intempéries.
Com
ment décrire Abel dans son accoutrement ?
Un extra terrestre parmi les humains ?
Quoique, avec son " puncho ", et son chapeau fixé sur la capuche en guise de sombrero, il avait également tous les attributs vestimentaires d’un Péruvien. Bienvenue au chef inca dans la tribu des randonneurs Dunes et Bocage !
A t’on pu admirer les paysages, et le relief de la côte ? J’en doute.
Le plus important n’était-il pas de regarder ou nous mettions les pieds, et de protéger les visages.
Parvenus au " chemin de l’Amour ", une éclaircie de bon aloi, a permis à quelques uns de se regrouper pour une photo, au pied du panneau de signalisation.
Que recherchiez vous Agnès, Colette, Marie-Jeanne, Marcel, Francis, et d’autres ?
L’aventure d’un jour ?
Un vœu lancé, telle une bouteille à la mer ?
Comment pourrai-je savoir ce que vous aviez en tête à ce moment la ?
Chacun n’a t-il pas son jardin secret ?
Presque arrivés au terme de cette randonnée, le ciel noir a de nouveau déversé des trombes d’eau.
Il fallait vous voir hâter le pas, en essayant de résister aux forces conjuguées des éléments déchaînés.
Au pied des voitures l’eau dégoulinait des cheveux, des habits, des chaussures. Comment se changer ?
Cruel dilemme !
Corinne, Françoise, certes vous ne nous avez pas égarés comme je le craignais, mais tout de même vous auriez pu implorer les divinités afin qu’elles nous épargnent, au moins le temps de cette marche.
En bonne pécheresses, sans doute n’êtes vous plus écoutées depuis bien longtemps.
Tant pis pour nous !
Sans rancune.
André