mardi 3 février 2009

Saint Michel de la Pierre

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Premiers frimas de l’hiver ?
La veille, dame Nature avait recouvert le sol d’un léger manteau neigeux, offrant à nos regards un paysage hivernal depuis si longtemps devenu inhabituel dans notre région.
Neige sur les toits, dans les jardins, dans les prés aux alentours.
Neige enchantée, revêtant les reliefs d’un blanc immaculé.
Neige, incitant les adultes que nous sommes devenus, à renouer soudainement avec des souvenirs d’enfance, jusqu’alors relégués dans les limbes de la pensée.
Neige, dont la force tranquille et apaisante contrastait avec l’excitation ressentie à ce moment par chacun d’entre nous.
En contrepartie, tous ces généreux superlatifs, ne devaient pas nous faire oublier les inconvénients liés à la climatologie du moment.
La fine pellicule blanche qui recouvrait la chaussée sur les petites routes secondaires s’était transformée en glace, rendant la circulation dangereuse.
La dangerosité des routes devait contraindre plus d’un randonneur, à rester chez lui provoquant un absentéisme auquel nous n’étions plus habitués depuis un certain temps.
Bravant les risques inhérents à la situation, quarante quatre randonneurs devaient tout de même se retrouver sur le parking de la Mairie de St Michel de la Pierre pour leur marche hebdomadaire.
Thérèse et Francis devaient mener ces valeureux sur les chemins reconnus à deux reprises quelques jours auparavant.
Malgré quelques passages glissants, aucune chute ne fut à déplorer, si ce n’est celle de Marie-Jo, dont le fessier prit contact avec le sol, sans qu’il n’y eut à déclencher le plan Orsec.
Carrosserie solide, airbags efficaces, le test s’avérera concluant.

Dans les sentiers enneigés, les randonneurs ont cheminé a pas feutrés, et ont marqué leur empreinte, sur le blanc jusqu’alors sans taches.
Et arriva, ce qui devait arriver
Retrouvant une juvénilité qui n’aurait jamais du les quitter quelques marcheurs se remémorèrent leurs combats d’antan.
Vision d’enfants se faisant la guerre à coups de boules de neige, guerre n’entraînant celle là que rires et joies.
Bang, bang, le combat a commencé, le Président n’étant pas en reste.
Comment calmer ces joyeux drilles ?
En leur envoyant d’un seul coup en pleine figure, une boule de neige toute pure.
Bonne ambiance de potaches où tout le monde rit de bon cœur.
C’est aussi ça l’esprit d’une association.
Oublier pour un temps les tracasseries, et profiter des bons moments tels qu’ils se présentent à un instant donné.

Nicole, la grande blessée de la rando précédente sera sans doute de mon avis, elle qui n’a pas hésité à revenir sur le terrain des opérations avec son œil au beurre noir.
Jean qui rit, Jean qui pleure, ainsi est la vie.

Après environ douze kilomètres Thérèse et Francis ont pu être satisfaits d’avoir ramené leur troupeau à la bergerie, sans que ne soit égarée aucune brebis.

Mardi prochain nous, nous retrouverons à : Le Mesnil Aubert, où aux dernières nouvelles, le port des bottes est conseillé.
André

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