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Un peu d'histoire :
Saint Malo-de-la-Lande est ainsi appelé en l'honneur de Sanctus Machutus, alias, en Bretagne, Saint Mâlo, comme l'attestent les noms de la cité corsaire d'Ille-et-Vilaine (...) .De la Lande , Pourquoi ce déterminatif ? Parce que autrefois il y avait à Saint-Malo de ces étendues de friches, envahies d'ajoncs et de fougères, inaptes aux labours et qui n'offraient, avant la Révolution, que de médiocres pacages pour menu bétail. Le cahier de doléances rédigé le premier mars 1789 en constate l'existence pour expliquer la nécessité où se trouvent les Malouins de se diriger vers les professions maritimes.La toponymie malouine a conservé le souvenir de ces landes aujourd'hui défrichées puisqu'il existe encore un lieu-dit "La plate Lande". (Extrait de la monographie de Serge Desoulle - St Malo de la Lande).
Le brouillard qui s’était installé depuis potron-minet allait-il freiner l’ardeur de nos amis randonneurs ?
Vu les conditions météorologiques, il n’était pas saugrenu de se poser la question.
Mais il faut croire qu’il en fallait davantage pour décourager les adhérents de l’association.
En effet, faisant fi des intempéries, soixante dix neuf impénitents n’ont pas hésité à faire le déplacement ce mardi après-midi.
Après les indispensables consignes de sécurité édictées par Daniel, notre Président, Jean-François en bon soldat a emmené sa troupe dans son sillage.
Lorsque nos volontaires avaient fait la reconnaissance du circuit quelque temps auparavant, nous sortions d’une période de gel, et de ce fait, les chemins étaient bien secs, mais les fortes pluie des derniers jours, avaient depuis lors changé quelque peu la physionomie de certains passages.
Les bottes n’étaient donc pas superflues.
Heureusement, un grand nombre d’entre nous avait eu la sagesse de s’en munir.
Cependant, rien de catastrophique, si ce n’est que les quelques malheureux qui n’avaient pas pris cette précaution en seront quittes pour un bon brossage de leurs chaussures, et nettoyage des pantalons.
Agnès, se sentira visée, elle qui, quelles que soient les circonstances, se refuse à porter des bottes, avec sans doute le secret espoir qu’un preux chevalier se précipite à son secours lors des passages difficiles.
Ma pauvre dame les temps de la chevalerie sont bien révolus.
Autres temps, autres mœurs.
De nos jours, les valeurs ne sont plus ce qu’elles étaient, la galanterie ayant laissé le pas à la goujaterie.
Dorénavant, il vous faudra donc prendre les précautions, les plus élémentaires.
Non, je plaisante, car la solidarité est bien dans l’esprit de notre monde associatif.
Vous pouvez d’ailleurs constater que malgré le brouillard, aucun de vous n’a été déclaré perdu sur le trajet.
Bel exploit, reconnaissez le.
Il est vrai que Jean-Claude, Ange, Thérèse, et Daniel veillaient au grain, et qu’il vous était impossible de vous soustraire à leur vigilance.
Seul aléa notable, survenu à quelques encablures du terme de notre périple, une randonneuse a voulu tester la solidité d’un poteau malencontreusement placé sur le trottoir.
Comme il fallait s’y attendre, le poteau n’a subi aucune dégradation.
Il en a été tout autrement de notre pauvre adhérente qui s’est retrouvée au sol, héritant du même coup, d’une belle ecchymose sur le front.
Qui a dit que la randonnée était une activité sans risques ?
Demain, la bosse aura sans doute disparu, et ce ne sera plus qu’un mauvais souvenir
Bien évidemment, nous adressons toute notre sympathie à la victime.
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Après des semaines d’absence, pour raisons médicales, nous avons eu le plaisir de retrouver Jeannine et Josette, qui ont avalé les 9 km de cette randonnée sans coup férir.
Je tenais à saluer leur retour, prémisses pour elles de nouvelles aventures au sein de notre groupe.
A tous, je donne rendez-vous le 3 février à St Michel de la Pierre.
Ayant participé le lundi 26 à la reconnaissance, je vous recommande le port des bottes.
André
C'est lorsque vous avez chaussé vos pantoufles que vous rêvez d'aventure.
En pleine aventure, vous avez la nostalgie de vos pantoufles.
(Thornton Wilder)