mardi 11 novembre 2008

Munneville le Bingard

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La pluie avait commencé à tomber dès potron-minet, pour atteindre son paroxysme vers midi.
Aussi ne faisait-il pas bon mettre un chien dehors, et encore moins un randonneur ?
C’est ce qu’ont du penser certains d’entre vous, qui ont préféré pratiquer « la politique de l’autruche » ?
Nonobstant les difficultés, quarante courageux n’ont pas hésité, eux, à « aller au charbon ».
Ils ont eu bien raison, car le Dieu des randonneurs (tiens d’où sort-il celui la ?,)avait décidé de veiller sur eux.
Il a plu qu’il n’ait pas plu pendant la durée du trajet.(sic).
Ra, Dieu Soleil (encore un ?)a même eu la délicatesse d’envoyer quelques rayons qui ont été les bienvenus.
Quand au terrain, il y aurait davantage à dire.
Un peu humide ?
Ah ! serai-je trop modeste ?
Je vous le concède, on peut dire que c’était carrément gras.
Au départ , ceux la même qui avaient effectué la reconnaissance, ne vous avaient-ils pas vivement conseillé le port des bottes ?
Mais si, je le sais car moi même, je n’avais pas envie d’enfiler des bottes, fussent-elles de sept lieues, mais ne faut-il pas parfois, raison garder ?
Michèle, Marie-Jeanne, Agnès, le trio infernal, que n’avez vous écouté ces sages conseils ?
Avec vos belles chaussures, il n’était que vous voir patauger dans la boue, et vous entendre pousser des cris d’orfraie pour mesurer le cocasse de la situation.
Comme au théâtre, nous avons eu nos bouffonnes de service qui par leurs facéties nous ont déridé.
Merci en tout cas de nous avoir apporté à si bon compte, le plaisir de rire à vos dépens, en toute amitié, il va de soi.
Oh ! Pierrette, n’a pas été en reste pour nous divertir, elle aussi.
Certes, elle avait eu la sagesse de se botter. Mais que voulez vous, là ou il faut des cuissardes, est-il raisonnable de s’aventurer avec des bottillons.
J’espère qu’après ce bain de pieds forcé, elle n’a pas contracté une mauvaise angine.

Mis a part ces péripéties, ce fut une belle randonnée.
Michel et Jean-François en bons petits soldats, ne nous ont pas perdu, et c’est bien l’essentiel.
Thérèse et Francis ont été nos anges gardiens. Francis a été particulièrement méritant en aidant les dames dans les passages difficiles.
Sans lui, il est à parier que certaines d’entre elles auraient peut-être fait une mauvaise chute dans l’eau, où ce qui est pire dans la boue. (quoique, les bains de boue sont dans l’air du temps)
Le photographe peut regretter la photo qui aurait pu être prise dans ces circonstances tragico-comiques.
Ne soyons pas méchants, c’est sans doute mieux ainsi.
J’allais oublier un autre guide qui a retenu notre attention quelques instants.
Volant de branches en branches, il semblait nous montrer le chemin à suivre.
Comment vous ne voyez pas ?
Si je vous dis qu’il fait partie de la famille des strigidés ?
Pas plus ?
L’ordre des strigiformes ?
Cela ne vous dit toujours rien ?
Seriez vous des ignares ?
Si je vous dis que lorsqu’il chante, il bouboule, bubulle, hue, ulule, hulule, tutube ou miaule.
Mais non, ce n'est pas un chat ?
Ah ! au chat, vous préférez donner votre langue.
Ben voyons à l’école, ça ne vous dit rien, chou, caillou, genou ?
Je vous sens frémir.
Hibou.
Ah ! vous l’avez dit, bouffi ?
Que ne faut-il faire pour vous mettre sur la voie ?

Maintenant, si vous avez envie de le voir ce hibou, (moyen Duc), il se trouve dans les branches là à côté, sinon allez visionner les photos mises sur ce blog.
D’accord, vous le devinerez plus que vous ne le verrez !

Je fais ce que je peux.
Si vous voulez mieux la prochaine fois, vous n’avez qu’à m’offrir un télé objectif, na.
Sans rancune.
A mardi
André

1 commentaire:

Christian Rochas a dit…

Comme tout cela est bien dit! merci d'animer le blog qui manque toujours de commentaires de la part des randonneurs.