mardi 9 septembre 2008

Journée à Domjean (cliquer sur le titre pour voir la totalité des photos)


Voici les photos de Christian et d'André


Quelques informations sur Domjean recueillies sur la "toile".

Domjean est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville de Domjean appartient au canton de Tessy-sur-Vire et à l'arrondissement de Saint-Lô. Les habitants de Domjean s'appellent les Domjeanais et étaient au nombre de 820 au recensement de 1999. La superficie est de 16.6 km. Elle se situe géographiquement à une altitude de 90 mètres environ.
Un décor floral de village soigné, abondant, respectant les espaces naturels.
Nichée dans le bocage, entre Saint-Lô et Vire, bordée par la rivière la Vire, la commune de Domjean avec ses vieilles pierres, ses chemins de randonnées et ses multiples activités culturelles possède de nombreux atouts pour séduire les promeneurs amoureux de nature et d’authenticité. Domjean est à juste titre fière de son église (elle a appartenu à Richard Ier et à l’abbaye du Mont Saint Michel) ornée de superbes sculptures et de fresques.
. Pour les plus actifs, les environs offrent 50 kilomètres de sentiers que l’on peut parcourir à pied, à cheval ou en VTT selon une infinité de circuits possibles.
L’église et ses sculptures : un Saint Jacques, un splendide " Ecce Homo " ainsi qu’une très belle vierge à l’enfant en majesté. Magnifique chemin de croix et fresques modernes ; très beau retable aux douze apôtres en pierre sculptée


Dès 9 h45, ce mardi 9 septembre nous nous retrouvons, quarante randonneurs sur le parking de la mairie de Domjean, où nous sommes accueillis par le Maire, Monsieur Gauchet, Monsieur Louis Jannière, adjoint, et Madame Denise Horel, ancienne conseillère municipale..
Un local nous ayant été aimablement dédié, nous pouvons entreposer nos affaires en prévision du pique-nique du midi.
Initialement les deux randonnées de la journée devaient être menées par Jean-Claude et Marie-Jo.
C’est finalement, Jean-Claude et Denise qui nous guident, Denise ayant manifesté le désir de nous faire connaître elle même les parcours pédestres de sa commune qu’elle connaît visiblement mieux que quiconque, pour les avoir arpentés de nombreuses fois.
C’est donc sous sa houlette, que tambour battant nous parcourons les chemins et sentiers de la commune , tracés sur lesquels nous pouvons apporter un témoignage en forme de satisfecit, tant les chemins sont superbes et bien entretenus.
Quelques raidillons coupent le souffle de quelques uns qui lors d’une pause, croient bon de reprendre du tonus en buvant un café. Ah oui Danielle, tu n’as pas oublié d’amener ton thermos ! .
Ces grimpettes avalées, nous pouvons bénéficier du vaste panorama qui s’étale sous nos yeux.
D’où, nous nous trouvons, sur notre droite, il est aisé de voir au loin l’Eglise de Troisgots, nichée sur un point culminant, et toute la vallée en contrebas, tandis qu’à notre gauche se dressent fièrement les éoliennes de Guiberville.
Entre les arbres on peut deviner les méandres de la Vire.
Sur le coup de midi, nous voici de retour au centre de Domjean, où nous prenons le temps d’admirer les fleurs qui ornent tous les murs de la cité, procurant à cette dernière la renommée bien méritée de ville fleurie qui lui a permis d’obtenir un classement " 4 fleurs ".
Nous faisons un petit tour dans le parc paysager situé au cœur du village.
Nous trouvons quelques parcelles de camping bien agencées, de vastes allées bordées d’arbres et de fleurs de multiples variétés, et deux bassins.
Pour une commune d’à peine mille habitants, notre étonnement est grand d’y trouver un cadre bucolique aussi conséquent, qui n’a rien a envier à des villes beaucoup plus importantes.
Nous nous retrouvons dans la salle de l’ancienne école, qui abrite pendant deux mois chaque année les œuvres de peintres régionaux.
Confort suprême pour des randonneurs, Monsieur Jannière a dressé des tables et mis des bancs à notre disposition.
Nous ne le remercierons jamais assez, car après un matin ensoleillé, à notre grand dam, la pluie fait son apparition, nous rappelant combien il est agréable de se trouver à l’abri.
Madame Gauchet et Monsieur Jannière viennent se joindre à nous pour partager le Kir et les " gueulardises "qui l’accompagnent.
Et cerise sur le gâteau, une Domjeanaise se présente à nous avec son petit panier.
Le contenu ne laisse personne indifférent. Marie-Anne a l’immense délicatesse de nous apporter un délicieux pommeau de son cru. Comme par hasard, il n’y a pas de fainéants pour tendre les verres et boire cet élixir de première qualité.
Dois-je vous confier que Marie-Anne est une " copine d’école " de Marie-Jo. ?
Cette dernière a peut-être d’autres copines à nous proposer. Nous sommes preneurs pour tester tous les produits du terroir.

Il est deux heures et quart, et c’est regonflés à bloc que nous repartons pour un circuit de 13 km.
Quelques uns préfèrent un circuit un peu plus court, ce sera 8 Km.
La majorité suit à nouveau Jean-Claude et Denise.
De nouveaux sentiers se présentent à nous.
Nous arrivons à la Chapelle sur Vire, haut lieu de pèlerinage. Pour certains d’entre nous une visite s’impose.
Puis c’est le cheminement sur le chemin de halage où la Vire nous offre ses rives verdoyantes.
Nous rencontrons d’anciens déversoirs, des maisons éclusières, qui témoignent des activités d’un temps désormais révolu.
Nous avançons sous le charme de cette randonnée au fil de l’eau, véritable bonheur pour tout amoureux de nature authentique.

Le Pont de Tessy-sur-Vire fait son apparition. Un banc est là, qui fait le bonheur de quelques uns pour une courte pause. De l’autre côté de la voie, nous pouvons apercevoir une micro centrale hydroélectrique qui profite des eaux de la Vire pour fournir de l’électricité. Il en existe d’autres sur la rivière.
Nous repartons.
Nous sommes maintenant sur le pont, duquel nous pouvons voir sous nos pieds les eaux tumultueuses.
Nous reprenons un bout du chemin de halage sur l’autre rive, puis après quelques mètres, nous atteignons un sentier escarpé qui "casse les jambes " après tous ces kilomètres parcourus.
Après un passage au milieu du bocage, nous traversons la départementale 13 au niveau de la zone industrielle, et nous longeons le village de la Mazurière.
Encore quelques encablures et l’Eglise de Domjean réapparaît dans notre champ visuel.
A notre droite, nous laissons le magnifique lavoir restauré "Le Manet", puis nous traversons le cimetière.
Le parking est là comme la bouée du naufragé.
Pour ceux qui ont fait la totalité du parcours ce n’est pas moins de 24 kilomètres qui ont été parcourus.
Les jambes pèsent lourd, mais le plaisir se lit sur les visages.

Pur bonheur de partager ces moments d’efforts et de convivialité.
Merci aux Domjeanais, et aux Domjeanaises pour l’accueil chaleureux, qu’ils nous ont offert si gentiment.

Dans un monde où le chacun pour soi l'emporte trop souvent, l'amitié est un bien précieux qu'il ne faut pas gaspiller. .

Merci aux personnes qui s’emploient à nous procurer des chemins de qualité.
Merci aux bénévoles qui ont fait des reconnaissances.
Merci aux randonneurs eux même, sans qui rien de tout cela n’arriverait.
André
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1 commentaire:

André a dit…

Je vous invite tous à vous déplacer jusqu'à Domjean. Pour avoir fait la reconnaissance avec Evelyne, Marie-Jo, Daniel et Christian, je peux affirmer que les chemins sont bien secs et bien entretenus. De plus,le trajet le long de la Vire est superbe.
A pied, à cheval, en voiture, nous vous attendons. Bien sûr lorsque vous serez sur place, vous laisserz vos montures, car c'est à pied que nous ferons les circuits proposés au cours de cette journée.
Normal,pour des randonneurs, n'est-ce pas ?
Alors n'oubliez pas de noter sur votre agenda le mardi 9 sepembre.
A bientôt