94 randonneurs pour une randonnée de 14 km
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Les Randonneurs des Dunes et Bocage de GOUVILLE-SUR-MER
Président: Jacky Gaillet
Administrateur: Christian Courriel ardb50@gmail.com
Site de l'association: https://sites.google.com/site/ardb50/
mardi 29 septembre 2009
mardi 22 septembre 2009
vendredi 18 septembre 2009
mardi 15 septembre 2009
Maupertus sur Mer
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Maupertus-sur-Mer est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville de Maupertus-sur-Mer appartient au canton de Saint-Pierre-Église et à l'arrondissement de Cherbourg-Octeville. Les habitants de Maupertus-sur-Mer étaient au nombre de 270 au recensement de 1999. La superficie est de 3.5 km. Elle se situe géographiquement à une altitude de 110 mètres environ.
Ce mardi 15 septembre nous avions décidé de nous rendre dans cette petite commune du Val de Saire pour y effectuer une randonnée à la journée.
Seul bémol, lorsque nous établissons le calendrier de nos sorties annuelles, nous ne pouvons hélas pronostiquer le temps qu’il fera à la date déterminée de l’une d’elles.
Aussi ne pouvions nous imaginer que le mauvais temps s’inviterait le jour de notre escapade à Maupertus.
Inutile de vous dire que lorsque en quittant mon domicile , j’ai vu la pluie qui tombait drue, je n’avais pas trop envie d’aller l’affronter durant toute une journée.
Comme un certain nombre de randonneurs l’ont décidé, je serais sans doute resté moi aussi à la maison, si par ailleurs je ne m’étais engagé à faire du covoiturage au départ de Gouville.
Cette pluie devait nous accompagner tout au long du trajet, et c’est à regret que nous roulions vers ce qui nous apparaissait déjà comme une future galère.
Arrivés sur le parking de l’Anse de Bricq, lieu de notre rendez vous, nous devions cependant, avoir une divine surprise en découvrant un ciel, certes menaçant, mais où il ne pleuvait pas encore.
C’est ainsi que nous avons nous pu parcourir nos premiers kilomètres au sec, et profiter alors pleinement de la splendeur du site.
Des hauteurs de la falaise nous avons ainsi pu jouir de magnifiques panoramas sur la mer s’étendant des rades de Cherbourg jusqu’à la pointe du Cap Lévy, ainsi que sur les landes de bruyère..
Nous avons pu arpenter les petits sentiers adossés à la colline qui serpentent le long d’un ruisseau en cascade parmi des hêtres centenaires.
C’est d’ailleurs au pied de l’un deux, que notre inénarrable Abel, profitant d’une pause a voulu entamer un petit repos compensateur, vite interrompu par Thérèse et Marcel, nos deux guides, qui dans leur programme, n’avaient pas prévu que nous fassions la sieste.
C’est après avoir traversé les splendides landes de Maupertus que la pluie est venue nous surprendre. Tout d’abord fine et régulière elle a été soudain accompagnée de violentes bourrasques.
L’heure du pique-nique arrivant, il a bien fallu se rendre à l’évidence. Il ne pourrait se réaliser dans une quelconque clairière comme nous l’avions prévu initialement.
C’est alors qu’au détour d’un chemin, nos regards se sont portés sur un hangar dans lequel s’entassaient pêle-mêle des bottes de foin. Toit inespéré qui pourrait nous permettre de trouver un asile salvateur. Encore fallait-il demander l’autorisation des maîtres des lieux ?
Ce que ne manqua pas de faire Thérèse en allant frapper à la porte de l’habitation voisine.
Et c’est là que le destin devait nous mettre sur la route de Jeannette.
Jeannette, une inconnue jusqu’à cette rencontre fortuite.
Jeannette aurait pu se contenter de nous autoriser à prendre place dans sa grange. Ce qui eut été déjà beaucoup, et nos remerciements lui auraient été déjà acquis pour cet acquiescement. ..
Mais nous devions aller de surprise en surprise.
Nous étions à peine installés qu’un casier de bouteilles de cidre atterrissait à nos pieds, de quoi désaltérer les vingt cinq marcheurs présents.
Passé un laps de temps, nos yeux incrédules virent revenir cette brave Jeannette tenant d’une main la sucrière et de l’autre une jarre de café fumant, qu’elle s’empressa de nous servir.
Jeannette encore qui après avoir distribué, verres, cuillères, et servi son précieux breuvage est repartie pour revenir cette fois avec une carafe de calva.
Précieux allers et retours qui ne manquèrent pas de nous émouvoir et qui furent accueillis par une jubilation générale, entraînant cris et chants, saluant ainsi une mansuétude sans limites.
Abnégation, altruisme, désintéressement, ces mots veulent tous dire la même chose, mais aucun n’est assez fort pour exprimer ce que nous avons ressenti ce jour là.
Brave Jeannette qui par le plus heureux des hasards a embelli nos cœurs, et nous a donné des raisons de ne pas désespérer d’un monde que nous pouvions croire à tout jamais vicié par l’intolérance, l’égoïsme, le repli sur soi..
Je me suis pris à rêver.
Rêver d’un monde dans lequel la course aux profits ne serait plus la motivation première, un monde redevenu enfin digne après tant d’errements, d’extravagances, un monde fait d’écoute et de respect au service de l’homme.
Un monde sans magouilles, sans trucages, sans milliards de fraudes, sans bidonnages de toutes sortes.
Un monde dans lequel les bonus irrationnels des traders feraient partie d’un passé révolu, un monde ou l’impunité des puissants ne serait plus la règle comme trop souvent.
Utopies ?
Sans doute ! Et pourtant si c’était Jeannette qui avait raison ?
Simple, naturelle, à mille lieux des contingences matérielles qui broient, qui laminent qui rendent le monde un peu plus fou chaque jour.
Belle leçon de modestie en tout cas, qui me permet de poser la question. " Et si c’était cela la vraie vie. ? "
Je me surprends à rêver encore.
Rêver d’un monde dans lequel il y aurait des millions " de Jeannette "
La vie serait alors tellement différente.
Merci Jeannette pour cette tranche de vie. A titre personnel, j’en reprendrais bien une tartine !
.
Nous avons quitté Jeannette pour reprendre la route.
Le Calvados commençait à faire ses effets, et la gaieté se lisait sur les visages.
Pluie, vent, plus rien n’avait d’importance. Rechargés à bloc, nous aurions sans doute été au bout du monde.
Le paysage était grandiose, les vagues d’écume balayaient les rochers autour du Cap Lévy.
A quelques encablures du terme de notre randonnée, le soleil est revenu, chaud, généreux, mais depuis notre départ du village des " Landes ", n’ était-il pas déjà bien présent dans nos cœurs ?
A tout point de vue ce fut une très belle randonnée.
Je dédie cet article à Jeannette, qui demeurera la véritable héroïne de cette mémorable journée.
André
Maupertus-sur-Mer est une commune située dans le département de la Manche (région de Basse-Normandie). La ville de Maupertus-sur-Mer appartient au canton de Saint-Pierre-Église et à l'arrondissement de Cherbourg-Octeville. Les habitants de Maupertus-sur-Mer étaient au nombre de 270 au recensement de 1999. La superficie est de 3.5 km. Elle se situe géographiquement à une altitude de 110 mètres environ.
Ce mardi 15 septembre nous avions décidé de nous rendre dans cette petite commune du Val de Saire pour y effectuer une randonnée à la journée.
Seul bémol, lorsque nous établissons le calendrier de nos sorties annuelles, nous ne pouvons hélas pronostiquer le temps qu’il fera à la date déterminée de l’une d’elles.
Aussi ne pouvions nous imaginer que le mauvais temps s’inviterait le jour de notre escapade à Maupertus.
Inutile de vous dire que lorsque en quittant mon domicile , j’ai vu la pluie qui tombait drue, je n’avais pas trop envie d’aller l’affronter durant toute une journée.
Comme un certain nombre de randonneurs l’ont décidé, je serais sans doute resté moi aussi à la maison, si par ailleurs je ne m’étais engagé à faire du covoiturage au départ de Gouville.
Cette pluie devait nous accompagner tout au long du trajet, et c’est à regret que nous roulions vers ce qui nous apparaissait déjà comme une future galère.
Arrivés sur le parking de l’Anse de Bricq, lieu de notre rendez vous, nous devions cependant, avoir une divine surprise en découvrant un ciel, certes menaçant, mais où il ne pleuvait pas encore.
C’est ainsi que nous avons nous pu parcourir nos premiers kilomètres au sec, et profiter alors pleinement de la splendeur du site.
Des hauteurs de la falaise nous avons ainsi pu jouir de magnifiques panoramas sur la mer s’étendant des rades de Cherbourg jusqu’à la pointe du Cap Lévy, ainsi que sur les landes de bruyère..
Nous avons pu arpenter les petits sentiers adossés à la colline qui serpentent le long d’un ruisseau en cascade parmi des hêtres centenaires.
C’est d’ailleurs au pied de l’un deux, que notre inénarrable Abel, profitant d’une pause a voulu entamer un petit repos compensateur, vite interrompu par Thérèse et Marcel, nos deux guides, qui dans leur programme, n’avaient pas prévu que nous fassions la sieste.
C’est après avoir traversé les splendides landes de Maupertus que la pluie est venue nous surprendre. Tout d’abord fine et régulière elle a été soudain accompagnée de violentes bourrasques.
L’heure du pique-nique arrivant, il a bien fallu se rendre à l’évidence. Il ne pourrait se réaliser dans une quelconque clairière comme nous l’avions prévu initialement.
C’est alors qu’au détour d’un chemin, nos regards se sont portés sur un hangar dans lequel s’entassaient pêle-mêle des bottes de foin. Toit inespéré qui pourrait nous permettre de trouver un asile salvateur. Encore fallait-il demander l’autorisation des maîtres des lieux ?
Ce que ne manqua pas de faire Thérèse en allant frapper à la porte de l’habitation voisine.
Et c’est là que le destin devait nous mettre sur la route de Jeannette.
Jeannette, une inconnue jusqu’à cette rencontre fortuite.
Jeannette aurait pu se contenter de nous autoriser à prendre place dans sa grange. Ce qui eut été déjà beaucoup, et nos remerciements lui auraient été déjà acquis pour cet acquiescement. ..
Mais nous devions aller de surprise en surprise.
Nous étions à peine installés qu’un casier de bouteilles de cidre atterrissait à nos pieds, de quoi désaltérer les vingt cinq marcheurs présents.
Passé un laps de temps, nos yeux incrédules virent revenir cette brave Jeannette tenant d’une main la sucrière et de l’autre une jarre de café fumant, qu’elle s’empressa de nous servir.
Jeannette encore qui après avoir distribué, verres, cuillères, et servi son précieux breuvage est repartie pour revenir cette fois avec une carafe de calva.
Précieux allers et retours qui ne manquèrent pas de nous émouvoir et qui furent accueillis par une jubilation générale, entraînant cris et chants, saluant ainsi une mansuétude sans limites.
Abnégation, altruisme, désintéressement, ces mots veulent tous dire la même chose, mais aucun n’est assez fort pour exprimer ce que nous avons ressenti ce jour là.
Brave Jeannette qui par le plus heureux des hasards a embelli nos cœurs, et nous a donné des raisons de ne pas désespérer d’un monde que nous pouvions croire à tout jamais vicié par l’intolérance, l’égoïsme, le repli sur soi..
Je me suis pris à rêver.
Rêver d’un monde dans lequel la course aux profits ne serait plus la motivation première, un monde redevenu enfin digne après tant d’errements, d’extravagances, un monde fait d’écoute et de respect au service de l’homme.
Un monde sans magouilles, sans trucages, sans milliards de fraudes, sans bidonnages de toutes sortes.
Un monde dans lequel les bonus irrationnels des traders feraient partie d’un passé révolu, un monde ou l’impunité des puissants ne serait plus la règle comme trop souvent.
Utopies ?
Sans doute ! Et pourtant si c’était Jeannette qui avait raison ?
Simple, naturelle, à mille lieux des contingences matérielles qui broient, qui laminent qui rendent le monde un peu plus fou chaque jour.
Belle leçon de modestie en tout cas, qui me permet de poser la question. " Et si c’était cela la vraie vie. ? "
Je me surprends à rêver encore.
Rêver d’un monde dans lequel il y aurait des millions " de Jeannette "
La vie serait alors tellement différente.
Merci Jeannette pour cette tranche de vie. A titre personnel, j’en reprendrais bien une tartine !
.
Nous avons quitté Jeannette pour reprendre la route.
Le Calvados commençait à faire ses effets, et la gaieté se lisait sur les visages.
Pluie, vent, plus rien n’avait d’importance. Rechargés à bloc, nous aurions sans doute été au bout du monde.
Le paysage était grandiose, les vagues d’écume balayaient les rochers autour du Cap Lévy.
A quelques encablures du terme de notre randonnée, le soleil est revenu, chaud, généreux, mais depuis notre départ du village des " Landes ", n’ était-il pas déjà bien présent dans nos cœurs ?
A tout point de vue ce fut une très belle randonnée.
Je dédie cet article à Jeannette, qui demeurera la véritable héroïne de cette mémorable journée.
André
mardi 8 septembre 2009
mardi 1 septembre 2009
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