mardi 9 juin 2009

Condé sur Noireau

En cliquant sur le titre vous aurez accès aux photos.
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"Dans le Calvados, (région de Basse-Normandie). à la limite du département de l'Orne, Condé sur Noireau est au cœur du Bocage normand
Le Noireau sépare Condé de Saint-Pierre-du-Regard. En réalité, la rivière ceinture une partie de la cité qui aurait du s'appeler Condé Druance, en hommage au cours d'eau qui la traverse
La ville de Condé-sur-Noireau est le chef lieu de canton de Condé-sur-Noireau et appartient à l'arrondissement de Vire. Les habitants de Condé-sur-Noireau s'appellent les Condéens Condéennes et étaient au nombre de 5820 au recensement de 1999. La superficie est de 12.5 km².
Elle se situe géographiquement à une altitude de 80 mètres environ.
Deux axes routiers divisent Condé en quatre parties; l'un relie Caen à Laval, l'autre Vire à Athis. Le "Rond Point de la Victoire" désigne le carrefour autrefois dénommé "Tourne Bride", au temps des chevaux
Dès le XVIIIe siècle, Condé est l’une des cités les plus actives du département. La majeure partie des habitants se consacre alors à la fabrication de la toile, des draps et du lin
. La coutellerie est également réputée.
Au début du XIXe siècle, les petites filatures hydrauliques s’installent à Condé. La première imprimerie date de 1829.
Dans les années 1860, la ville est à l’apogée de son développement économique avec une grande industrie textile
(on compte alors 55 filatures hydrauliques, 8 000 métiers à tisser) à laquelle s’ajoute un artisanat très actif. Elle obtient en 1868, pour accompagner ce développement, la création du Chemin de fer de la Suisse Normande partant de Flers et rejoignant Caen en 1874.
Avec la seconde guerre mondiale
, Condé connaît ses heures les plus tragiques. La ville est détruite à 95% par les bombardements qui feront au total 252 victimes. La reconstruction de la ville s’achève en 1963 avec l’inauguration de l’hôtel de ville.
Condé-sur-Noireau devient alors la " filleule de guerre " de la ville de Vincennes
(Val-de-Marne), qui aida à sa reconstruction".

"Situé au cœur du bocage normand, près de Condé-sur-Noireau,dans la vallée de la Druance, le domaine de Pontécoulant est formé de différents bâtiments. La famille Le Doulcet de Pontécoulant s'y est établie au XIVème siècle.
Le château fut construit au XVIème siècle à l'emplacement d'une ancienne maison forte, et agrandi et réaménagé dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, pour devenir la résidence d’été de la famille de Pontécoulant qui vit alors à Caen et à Paris..
Décors, mobilier et objets familiers sont les témoins du mode de vie de cette famille aristocratique telle qu’elle vécut à la fin du XVIIIe siècle et durant le XIXe siècle.
La salle à manger, le grand salon, la salle de billard et les chambres présentent des meubles d’origines diverses : mobilier français aux estampilles renommées, mobilier exotique, mobilier régional témoignant à la fois d’un goût certain pour les voyages et d’un réel attachement à cette région.
Les pavillons du garde-chasse et du jardinier, le colombier, la ferme et le parc sont représentatifs de la noblesse.
Création du musée ...
En 1896, la dernière descendante de la famille légua le domaine au département, avec la volonté d’ouvrir le monument au public. Le musée fut créé en 1908. Pour terminer agréablement la visite du château, un parc paysager invite à la promenade, offrant de beaux points de vue sur la Druance".

Fichtre ,les randonneurs n’ont pas été nombreux à se rendre à cette randonnée programmée à Condé sur Noireau
Pensez donc, le matin, sur le lieu du départ nous n’étions que treize, puis finalement dix huit à l’heure de l’apéro.
Esprits chagrins que la distance et la pluie qui menaçait a effrayés au point de préférer rester confinés chez vous,

Sachez que vous avez eu tort, car dès le départ , la pluie s’est arrêtée, et c’est le soleil qui a été au rendez-vous.
Comme à leur habitude, Jean-Claude et Alain, nos deux chefs de file , nous avaient mitonné un superbe circuit..
Dans leur sillage, le petit groupe a pu parcourir les coteaux aux versants boisés, sans connaître le moindre ennui
Car, randonnant dans un écrin paysager aux mille couleurs, les yeux ne pouvaient se lasser d’un site aussi sublime
Où se mélangeaient champs et bois dans les confins de ce superbe bocage normand , avec la bonne humeur en prime
Oh ! certes le relief accidenté a brisé plus d’un élan. C’est qu’il y en avait des côtes.
Pour s’en convaincre, il n’était que voir le pauvre Daniel ahanant en se tenant les côtes
Pauvre Président en peine et qui au moindre arrêt cherchait un endroit pour goûter un trop bref repos
Instants immortalisés par nos incorrigibles photographes dont sur ce site, vous pourrez voir les photos.
Dix kilomètres auront été parcourus le matin avant de s’arrêter pour un pique-nique réparateur
Au pied du château de Pontécoulant, bâtisse du XVI ème siècle, affichant toute sa splendeur
Endroit séculaire qui n’a pas empêché nos courageux marcheurs à lever les verres tout à la joie,
De se retrouver en toute confraternité, dans un site, où ne pouvait être admis un quelconque rabat-joie.
Il aurait été sans doute agréable de terminer l’après-midi, tous étendus sur la pelouse fraîchement tondue
Mais c’était sans compter sur l’intransigeance de Jean-Claude, pour qui, aucune minute ne doit être perdue
C’est donc, les jambes lourdes qu’il a fallu se redresser pour repartir à l’assaut des collines environnantes
Souffrances physiques pour certains, largement compensées par des paysages et une solidarité qui enchantent
Accompagnés d’un généreux soleil, ce furent donc quinze kilomètres qui auront été parcourus tout cet après-midi.
Petits hameaux traversés, courtes haltes aux sommets, complicités d’un moment, et après l’effort visages ébaudis.

Le bonheur ne fut pas moins grand de retrouver le parking de l’hôtel de ville car après vingt cinq .kilomètres
Les corps étaient perclus par autant de fatigue, et augmenter la longueur du trajet aurait risqué de compromettre,
La santé d’un Président qui depuis longtemps déclarait forfait
Et pour qui le mot fin sonnait comme un indicible bienfait .


A Mardi à Regnéville sur Mer sous la conduite d’Evelyne et Christian,
Pour un parcours de 8 à 10 kilomètres , qui n’autorise au
cun défaillant


André

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