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Seul port de la Manche s'ouvrant sur l'Est, à l'abri des vents de l'Océan, le port de Saint-Vaast la Hougue jouit d'une grande sécurité. C'est une escale idéale pour les bateaux qui viennent de l'Est et du Nord avant de contourner la péninsule du Cotentin et de mettre le cap sur les Iles Anglo-Normandes et la Côte Nord de la Bretagne.
Saint-Vaast est un joli port où se côtoient pêcheurs et plaisanciers dans un site dominé par 2 tours fortifiées construites sous Louis XIV, selon les plans du célèbre commissaire général des fortifications de l'époque, Sébastien de Vauban.
Site Historique
Après la fameuse bataille de la Hougue en 1692, l'élève ingénieur Benjamin de Combes, collaborateur de Vauban, construit en 1694, deux tours :
le Fort de la Hougue et le Fort de l'Ile Tatihou
L'Ile Tatihou est aujourd'hui un site muséographique et touristique qui accueille environ 50 000 visiteurs par an.
On peut y découvrir le musée maritime, la tour Vauban, l'observatoire ornithologique, et le Fort de la Hougue, tour édifiée sur les plans de Vauban en 1694.
La chapelle des Marins est située en face de la rade sur un rocher. C'est le cœur de l'ancienne église, démolie en 1864. Son abside circulaire romane date du XIe siècle
Eclairée par de petites fenêtres, on y remarque des modillons qui soulignent le larmier des corniches.
La tour Vauban qui se trouve sur l'île de Tatihou se voit du port , le Fort de la Hougue très semblable mais plus imposant a été édifié sur un bras de terre formant la baie de Morsalines. Saint-Vaast est devenu célèbre en 1692 suite à la bataille navale dite "de la Hougue" qui opposa la Marine royale française aux troupes anglo-hollandaises.
Au XVIIIème siècle, le Cotentin n'avait pas de port militaire capable de le défendre, alors que les Anglais menaçaient ses côtes régulièrement. En 1756, on décida alors de charger l'ingénieur militaire Jean Jacques du Portal et quatre autres membres du Génie, d'élaborer à la Hougue même des projets de port, en collaboration avec des officiers de la Marine.
La bataille de la Hougue (1692), perdue par les Français, avait souligné l'intérêt d'un site aménagé dans les environs de Saint-Vaast. En quelques mois, la majorité des études préalables fut réalisée, mais les projets subirent des retouches pendant une dizaine d'années, la guerre de sept ans (1756-1763) retardant puis annulant leur réalisation. Pourtant, la Hougue "port de Roi", "port de Mars", fut un rêve, un idéal et le resta. Saint-Vaast et ses environs eurent un destin finalement moins glorieux que Cherbourg.
Ce n’est pas un euphémisme de dire qu’il pleuvait dru à St Vaast.
En dépit du mauvais temps, ils étaient nombreux, ce mardi 12mai, regroupés autour de Michel et de Bernadette, les deux éclaireurs de cette randonnée.
Sous le regard impénétrable du Président, et lui faisant rempart de leur corps la plupart des hiérarques de Dunes et Bocage étaient présents.
Il y avait là, l’inamovible Ange, qui arborait fièrement son gilet fluorescent, tout en opinant du chef, Christian, habillé d’un ciré jaune d’emprunt qui lui seyait comme un gant, muni comme toujours de son objectif, prêt à immortaliser une scène, Evelyne les mains sur les hanches et le regard dans le vague, Thérèse, arborant la mine réjouie des gens éternellement satisfaits.
Jacky, le trésorier, semblait absorbé, peut-être occupé à compter mentalement les quelques euros, (en plus ou en moins), qui lui permettraient d’équilibrer, si possible, les comptes de l’Association.
Francis, affichait sa mine des mauvais jours. Il est a parier que l’absence de sa chère Jeannine lui manquait terriblement.
Maryse, emmitouflée jusqu’au cou, pouvait être contrariée de ne pouvoir étaler le hâle de sa peau après un long séjour guadeloupéen, alors qu’au contraire Marie-Jo pouvait être heureuse de cacher ses blancheurs, les habituels frimas Gouvillais ne lui permettant pas de bronzer.
Votre " serviteur ", éternel couvre-chef vissé sur la tête, observait, et déjà, réfléchissait à la manière dont il allait rendre compte de cette journée, ainsi qu’aux modalités lui permettant de" taguer " à sa façon certains randonneurs.
Ainsi en était-il ce jour là de la " nomenklatura " de l’association. Les autres membres du staff avaient quand eux déclaré forfait.
Exit, Françoise, Jean-François, Corinne
Les adhérents, ceux qui n’avaient été effrayés ni par la pluie, ni par une marche à la journée, étaient là, eux aussi, les yeux rivés sur les lèvres du Président, attendant que ce dernier prononce la parole salvatrice qui allait les libérer de leur attente.
On pouvait reconnaître Danièle, que rien, n’y personne ne pourrait jamais arrêter, Mireille, mâchoires serrées qui attendait sagement, tandis qu’Agnès, sans doute, songeait déjà aux fleurs qu’elle s’empresserait de cueillir, le moment venu.
Il y avait là aussi, Marie-Jeanne, encore sous le coup de son récent anniversaire.
(C’était samedi, mais nous n’avons guère vu les bulles)
Parmi les participants, il y avait encore cet autre Jacky, stature imposante que les yeux ne pouvaient pas, ne pas entrevoir, et puis Alain, Gisèle, Jacques, Jean-Claude, Colette, Claudine, Jean-Pierre, Catherine, Jeanine B ; Ginette, Huguette, Michèle, Nicole, Gérard, Annick, Louis, et tous les autres dont les noms m’échappent parce que nouveaux ou alors tellement discrets qu’ils échappent à tout inventaire visuel.
Bref tout ce monde, (ce beau monde devrai-je dire) était prêt pour vivre ensemble une sympathique journée à Saint-Vaast la Hougue dans le cadre enchanteur du Val de Saire.
Beau spectacle que tous ces personnages engoncés dès la première heure dans des capes de toutes les couleurs, formant un ballet multicolore du plus bel effet.
Après le départ donné par Daniel, la randonnée de ce mardi devait d’ailleurs tenir toutes ses promesses de convivialité, et de bonne humeur, en dépit du mauvais temps
Les organisateurs, (Bernadette et Michel) eurent la satisfaction d’enregistrer une participation de 44 volontaires, ce qui en soi, peut-être considéré comme une belle performance, compte tenu de la météo désastreuse.
Quarante quatre marcheurs éclairés qui ont pu repartir avec leur lot d’impressions sur ce Cotentin dont la diversité du paysage est si riche
Certes le mauvais temps ne devait pas permettre d’en profiter pleinement.
Dommage, car cet environnement original est une véritable invitation à se laisser surprendre.
Le site du fort de St-Vaast est déjà, en lui-même, superbe et prestigieux.
L’UNESCO vient d’ailleurs de le reconnaître en classant les deux tours jumelles datant de Vauban à l’inventaire du patrimoine mondial.
Dès le départ, noyée dams la brume, chacun pouvait apercevoir l’île de Tatihou.
" Petit bout de terre où se mêlent un patrimoine culturel exceptionnel et une nature préservée, Tatihou tient son joli nom des Vikings qui peuplèrent la Normandie. Port de départ des troupes de Guillaume Le Conquérant avant la conquête de l'Angleterre, Saint-Vaast a vu son nom entrer dans l'histoire lors de la bataille de La Hougue en 1692. La splendide petite île, véritable paradis ornithologique, se transforme en presqu'île à marée basse, toujours accessible en véhicule amphibie. Adorable et charmante, elle est dominée par la tour Vauban et ses fortifications. Murs en granit et toits en schistes des habitations se fondent en harmonie dans les couleurs du littoral, de ses dunes et de ces rochers lacérés par les embruns ".
Tout au long de cette journée, les randonneurs purent progresser tantôt sur les chemins qui serpentent dans le bocage, tantôt sur l'incontournable sentier des douaniers.
Quelques écueils devaient se présenter sur le trajet, inondations, barbelés à franchir, autant d’obstacles qu’ il fallut vaincre.
Situations parfois cocasses, où la souplesse de certains devait être mise à dure épreuve, provoquant l’hilarité générale.
Précieux moments de convivialité, de solidarité, et de bonne humeur communicative.
Après 13 km, et des côtes toutes plus abruptes les unes que les autres, ce fut l’arrivée à La Pernelle, où grâce à l’initiative des organisateurs une salle attendait les marcheurs pour le pique-nique.
Heureuse intervention, s’il en est ! Songez, s’il eut fallu se restaurer dans la campagne sous la pluie.
Que dit-on alors " merci les organisateurs ".
Le kir offert par l’association fut apprécié, avant que chacun extirpe de son sac, qui son sandwichs, qui sa compote , ou ses œufs durs.
Echange de boissons. Certains prévoyants avaient amené leur thermos, proposant du café à leur entourage.
Au milieu du repas Jeannine et Josette arrivèrent, telles deux stars, et acclamées comme telles par un public qui leur était déjà acquis.
Elles arrivaient seulement, ne devant effectuer que la randonnée de l’après-midi. Seul bémol, dans leur voiture elles détenaient le repas de leurs compagnons.
A défaut de pouvoir consommer comme tout le monde, Francis et Jean-Pierre rongeaient leur frein en attendant leurs belles.
Ces dernières, munies d’un itinéraire récupéré auparavant sur Internet et d’un GPS avaient trouvé le moyen de se perdre sur nos belles routes normandes.
Pauvre Josette, pauvre Jeannine.
A la maison, ce sont sans doute de fins cordons bleus.
Pour ce qui est du sens de l’orientation, la question peut se poser.)
Moments d’allégresse générale . A ce stade de l’histoire chacun est autorisé à (sou) rire.
Retapés, regonflés à bloc, les marcheurs purent amorcer le retour.
La pluie du matin, s’était transformée en léger crachin, et les routes plus descendantes que montantes.
Dans ces condition le port de St Vaast fut vite atteint.
Il fallut alors, faire face à un fort vent venant du large
Forêts de grands mâts dressés qui claquent. Vibrassions des cordage, drisses qui sifflent.
Photos du bateau " Le Marité " venu faire escale dans le bassin pour des travaux de restauration.
Arrêt et visite de la chapelle des marins
Et puis, après 23 km500, mission accomplie, ce fut enfin l’arrivée sur le parking.
Le mauvais temps a quelque peu terni cette sortie, qui demeurera cependant dans les cœurs comme une belle expérience.
Qu’il pleuve ou qu’il vente, il ressort de ces sorties à la journée, qu’elles sont l’occasion pour tout un chacun de faire plus ample connaissance, si ce n’est de nouer de véritables amitiés
Alors, n’est-ce pas cela l’essentiel ?
Si tu as choisi d’être adhérent de " Dunes et Bocage "
C’est sans doute que tu as la camaraderie en partage
Alors, chaque mardi tu peux esquisser quelques pas
Et, au milieu de nous tous, l’amitié tu nous apporteras.
Sache que tu es le bienvenu à Dunes et Bocage
Jeune ou vieux, chez nous, il n’y a pas d’âge
Pour parcourir les sentes et petits chemins
De Gouville, Pirou, et notre beau Cotentin.
Mardi prochain, tes pas te conduiront vers l’église d’Agon,
C’est Corinne qui conduira un train constitué de compagnons.
Comme toujours, Daniel veillera sur toi en véritable maître ,
C’est sereinement que tu boucleras tes neuf à dix kilomètres.
André
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