mardi 22 janvier 2008

Blainville sur Mer

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André a dit…

Par sa superficie : 1 180 hectares, supérieure à la moyenne départementale qui s’établit à 986 hectares.
Par sa population : en mai 2006, environ 1 520 habitants, répartis dans une quarantaine de hameaux.
Blainville, alias Blainvilla du XIème siècle, est quasi millénaire, son nom apparaissant dans une charte de Richard II le bon, duc de Normandie de 996 à 1026
Au bord d’un havre d’environ 600 hectares : 350 hectares sous Blainville et plus de 200 sous Coutainville, on y disposait d’un excellent port naturel, point de départ pour la pêche en Manche et pour les échanges avec les îles anglo-normandes ou la Flandre jusqu’au début du XVIème siècle : dès 1532 les voiliers prirent la direction du banc du Terre-Neuve où l’on pêchait la morue et les longs courriers voguèrent vers les Antilles, le Canada, le Cap Horn et Valparaiso.
L’ensablement du port, la concurrence des bateaux à vapeur et les guerres contre les Anglais de 1672 à 1815 provoquèrent le déclin de l’activité maritime qui ne devait reprendre qu’à partir de 1963 avec l’essor de l’ostréiculture ; elle a fait du département de la Manche le premier producteur d’huîtres : un quart de la production française.
Le site
A l’ouest, derrière un cordon de dunes littorales, un havre ensablé est en partie converti pour des activités agricoles, ostréicoles et touristiques. En 1964, 120 hectares ont été transformés en polder.
En 1981, 11 hectares ont été aménagés en zone d’activités conchylicoles.
En 1984, 13 hectares ont permis d’installer un village de vacances familliales d’une capacité de 1 000 places. Par ailleurs, depuis 1975, le camping de la Melette offre des emplacements de campage et de caravanage aux touristes.
Dans le havre, la végétation naturelle est des plus variées. Les plantes halophiles dominent dans le marais dont les sols limoneux sont périodiquement submergés par la marée. On y trouve la salicorne et l’obione dont moutons et lapins se montrent très friands. L’oyat, le chardon bleu et le liseron des dunes colonisent les sables. L’aubépine, le prunellier, le troène et le fusain résistent bien aux vents de mer.
Au-delà du havre, les terrains s’accidentent et, si le point culminant (77 mètres près de la Martinière) garde toute modestie, les pentes et les replats se succèdent d’ouest en est, en ménageant de superbes points de vue sur la mer et sur les îles quand le paysage de champs ouverts vient, ici ou là, interrompre le bocage dont la densité n’a guère été modifiée par le remembrement de 1987. L’air salin ne déplait pas aux frênes, trembles et peupliers.La présence de genêts, d’ajoncs et de fougères signale encore l’existence d’anciennes landes aujourd’hui presque entièrement défrichées. Primevères, pâquerettes, boutons d’or, et autres marguerites agrémentent nos talus à la belle saison.
Le climat
L’a-t-on décrié ce climat océanique si changeant si instable ! Et pourtant ! sait-on que, malgré sa nébulosité, son crachin et ses bruines, il n’est pas plus humide que celui des régions méridionales ?
Blainville-sur-mer enregistre quelques 800 mm de pluies répartis sur 180 jours, et Nice 868 mm, en 86 jours il vrai.
Quant à l’ensoleillement, avec 1 900 heures annuelles, il est à peine inférieur à celui de Biarritz (1 921 heures par an).

C'est donc dans ce beau site que ce mardi 22 janvier 75 randonneurs ont accompli 10 Km. Partis du stade, ils se sont dirigés vers les dunes et ont longé la mer profitant d'une perspective dont les yeux ne peuvent se fatiguer.